Derniers sujets
» Philodendrons nouvelles variétés par Jamard Aujourd'hui à 20:02
» Gaëtan - Bienvenue dans ma jungle urbaine
par Gaëtan Aujourd'hui à 19:07
» Ptivince - Nouvelle Page - Le jardin de Saint-Pierre
par Gaëtan Aujourd'hui à 19:00
» Jadero07- jardin d'acclimatation en sud Ardèche
par BUGADE Aujourd'hui à 18:59
» Paréidolie ou lorsque les plantes deviennent bêtes
par BUGADE Aujourd'hui à 18:05
» Si l'on parlait du temps qu'il fait - 2023
par Veronica Aujourd'hui à 13:51
» Les botanistes
par Vernousain Aujourd'hui à 8:33
» Arbutus x 'Marina'
par Jadero07 Aujourd'hui à 8:26
» Dryopteris sieboldii - dryopteris de Siebold
par Jamard Hier à 21:50
» Ficus - les rustiques
par Jamard Hier à 19:50
» Derniers fruits d'automne
par PierredeSFA Hier à 15:46
» Platanus x hispanica - platane commun
par benji Hier à 12:01
» Aeonium arboreum
par BUGADE Hier à 10:16
» Tagetes lemmonii - tagète de Lemmon
par KAWAN Hier à 9:52
» Brachychiton acerifolius
par PierredeSFA Sam 2 Déc 2023 - 12:54
» Michou - un jardin de curiosités et de botanique de Marie-Jo et de Michel " 44 "
par PierredeSFA Sam 2 Déc 2023 - 12:45
» Festivités jardinesques
par PierredeSFA Sam 2 Déc 2023 - 12:17
» (85) - Le potager extraordinaire à La Roche sur Yon
par Michou Sam 2 Déc 2023 - 11:49
» Torminalis glaberrima (Sorbus torminalis) - Alisier torminal
par tragus Sam 2 Déc 2023 - 10:14
» Déficoncours " l'architecture au jardin" - Les participations
par BUGADE Sam 2 Déc 2023 - 9:25
» Au secours, rat taupier !
par BUGADE Sam 2 Déc 2023 - 8:44
» Eucalyptus leucoxylon subsp. megalocarpa
par PierredeSFA Ven 1 Déc 2023 - 16:49
» Citrus paradisi - pomélo
par ptivince45 Ven 1 Déc 2023 - 10:11
» Cycas revoluta
par PierredeSFA Ven 1 Déc 2023 - 9:29
» Pigeon voyageur
par benji Ven 1 Déc 2023 - 9:18
» Vent de folie (floral ?) au jardin
par cugandense Ven 1 Déc 2023 - 6:28
» Espagne - flore de la région d'Alicante
par tragus Jeu 30 Nov 2023 - 7:40
» Trachycarpus fortunei 'Wagnerianus'
par tragus Jeu 30 Nov 2023 - 7:32
» Couleurs d'automne 2023
par daniela Jeu 30 Nov 2023 - 7:03
» Aechmea recurvata var. ortgiesii
par Jamard Mer 29 Nov 2023 - 20:51
» Dahlia imperialis
par Jamard Mer 29 Nov 2023 - 20:41
» Clivia miniata
par cugandense Mer 29 Nov 2023 - 14:17
» Farfugium japonicum (= Ligularia kaempferi)
par bruno645 Mer 29 Nov 2023 - 13:21
» Celtis occidentalis - micocoulier occidental
par tragus Mer 29 Nov 2023 - 7:38
» Chamaedorea elegans
par PierredeSFA Mer 29 Nov 2023 - 7:08
» Aloysia virgata - verveine amande
par tragus Mar 28 Nov 2023 - 17:38
» Populus tremula - tremble, peuplier tremble
par BUGADE Lun 27 Nov 2023 - 9:13
» Tillandsia bergeri
par tragus Lun 27 Nov 2023 - 8:40
» Physalis peruviana - coqueret du Pérou
par Michou Dim 26 Nov 2023 - 10:11
» Lamiaceae à identifier
par tragus Dim 26 Nov 2023 - 8:22
» Igne - 500m² chez mes parents
par daniela Sam 25 Nov 2023 - 9:36
» changement de temps, changement de méthodes
par tragus Sam 25 Nov 2023 - 7:55
» Echinops ritro - azurite, oursin bleu
par BUGADE Ven 24 Nov 2023 - 9:52
» France - Transformation jardin
par France Ven 24 Nov 2023 - 9:50
» Ampelaster carolinianus
par tragus Ven 24 Nov 2023 - 9:25
» Celtis australis - micocoulier
par tragus Ven 24 Nov 2023 - 9:10
» Une idée d'arbuste pour la mi-ombre ?
par Veronica Mer 22 Nov 2023 - 19:41
» Tillandsia usneoides
par tragus Mer 22 Nov 2023 - 7:47
» Agave guiengola ??? [ Identification en cours ]
par benji Mar 21 Nov 2023 - 11:45
» Identification arbuste
par Veronica Mar 21 Nov 2023 - 9:58
» Veronica — ‘Jurassic Parc’
par tragus Mar 21 Nov 2023 - 7:39
» Agave victoriae-reginae - agave de la Reine Victoria
par tragus Mar 21 Nov 2023 - 7:37
» Clerodendrum x speciosum
par benji Lun 20 Nov 2023 - 14:12
» Ribes sanguinea - groseiller à fleur
par KAWAN Lun 20 Nov 2023 - 14:11
» Pancratium illyricum
par Jadero07 Dim 19 Nov 2023 - 18:47
» Passiflore 'Rauhnacht'
par KAWAN Dim 19 Nov 2023 - 10:54
» Ferocatus gracilis (baril de feu)
par Veronica Sam 18 Nov 2023 - 21:28
» Aristolochia gigantea
par Michou Sam 18 Nov 2023 - 21:01
» Liriope spicata
par daniela Sam 18 Nov 2023 - 17:43
» Buddleja dysophylla
par KAWAN Sam 18 Nov 2023 - 9:35
» Buddleja myriantha
par KAWAN Sam 18 Nov 2023 - 9:30
» Bulbine frutescens
par Jadero07 Sam 18 Nov 2023 - 8:22
» Diospyros armata
par KAWAN Ven 17 Nov 2023 - 22:56
» Exbucklandia populnea
par KAWAN Ven 17 Nov 2023 - 9:47
» Fallugia paradoxa
par tragus Ven 17 Nov 2023 - 7:31
» Identification - Crète (2)
par tragus Ven 17 Nov 2023 - 7:24
» Grenadier "wonderful"
par tragus Ven 17 Nov 2023 - 7:21
» Rhododendron à identifier
par KAWAN Jeu 16 Nov 2023 - 12:34
» Citrus 'Meyer'
par KAWAN Jeu 16 Nov 2023 - 12:04
» Philadelphus 'Belle Etoile'
par KAWAN Jeu 16 Nov 2023 - 11:28
» Diospyros kaki - plaqueminier
par KAWAN Jeu 16 Nov 2023 - 10:46
» Identification - Crète (11)
par KAWAN Jeu 16 Nov 2023 - 9:18
» Alocasia macrorrhizos
par tragus Jeu 16 Nov 2023 - 7:59
» Aponogeton dystachyos
par Michou Mer 15 Nov 2023 - 21:05
» Roldana petasitis (= Senecio petasitis)
par Michou Mer 15 Nov 2023 - 20:28
» Brillantaisia ulugurica (= Brillantaisia subulugurica) - sauge géante
par Michou Mer 15 Nov 2023 - 20:12
» Phoenix dactylifera - palmier dattier
par tragus Mer 15 Nov 2023 - 13:22
» Kohleria - genre, espèces et variétés
par tragus Mer 15 Nov 2023 - 13:14
» changement climatique, changement de nos jardins
par cortejuan Mer 15 Nov 2023 - 8:45
» Plectranthus 'Mona Lavander'
par tragus Mer 15 Nov 2023 - 7:39
» Haemanthus albiflos
par tragus Mer 15 Nov 2023 - 7:36
» vos plus beaux feuillages
par BUGADE Mar 14 Nov 2023 - 16:22
» La bouse au sucre et au pois chiche
par Vinci Lun 13 Nov 2023 - 16:00
» Sesbania punicea
par Michou Dim 12 Nov 2023 - 18:23
» Acca sellowiana (Feijoa) - goyavier du Brésil
par cortejuan Dim 12 Nov 2023 - 13:57
» Agave asperrima
par cortejuan Dim 12 Nov 2023 - 13:41
» Des p'tits trous de fourmis après la pluie
par cortejuan Dim 12 Nov 2023 - 13:25
» Medicago sativa - luzerne commune
par tragus Dim 12 Nov 2023 - 12:03
» Fraxinus excelsior - frêne élevé, frêne commun
par Vincent24 Sam 11 Nov 2023 - 20:52
» Bauhinia yunnanensis
par BUGADE Sam 11 Nov 2023 - 19:36
Sujets similaires
Espèces invasives : lutte sans fin
FJpower ! :: jardinage, paysagisme... de l'idée au concret. :: les Fous du labo :: maladies, parasites, envahisseurs & pertes
Page 1 sur 1 • Partagez
Espèces invasives : lutte sans fin
Dans le "Monde" d'aujourd'hui, un long article sur les espèces invasives et de leur rôle dans l'effondrement de la biodiversité. D'après cet article, très documenté, près des deux tiers des extinctions connues ont été causés par l'introduction volontaire ou non de plantes et d'animaux exotiques selon un rapport de IPBES (plateforme intergouvernementale sur la biodiversité). En tout 37 000 espèces invasives seraient concernées.
Ça fait froid dans le dos.
Ça fait froid dans le dos.
cortejuan- Messages : 1858
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres (ou presque)
Humeur : Râleur
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
C'est d'autant plus inquiétant qu'on ne nous apprend pas comment les combattre ......

_________________
On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui seraient seulement pas foutus de faire pousser des radis. (Le Président -1961- M. Audiard)
cugandense- miel toutefleuriste imperturbable
- Messages : 14517
Date d'inscription : 26/10/2011
Région : 07 - Cévennes méridionales
Activités : Bidouilleuse
Humeur : Pimprenelle
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
Il semblerait que cela se joue non pas tant au niveau des jardiniers qu'à celui des états, voire de la coopération entre états, et notamment des politiques et pratiques en faveur de la biodiversité.
À part cela, il semblerait aussi que le Lantana camara (dont nous parlions encore il y a deux jours dans le sujet qui lui est dédié) soit considéré invasif.
À part cela, il semblerait aussi que le Lantana camara (dont nous parlions encore il y a deux jours dans le sujet qui lui est dédié) soit considéré invasif.
Veronica- Messages : 802
Date d'inscription : 17/07/2022
Région : Hyères (zone 10)
Humeur : Espiègle
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
Devinettes fastoches:
Quelle est l'espèce "invasive" aux effets les plus délétères pour l'équilibre de la nature?
Quelle est l'espèce "invasive" dont la nature pourrait avoir le plus intérêt à se débarrasser, histoire de se reconstituer une santé?
Au total, et au-delà de la lutte des espèces, qui est "l'invasif" de quel "indigène"? (Au secours, Mars Attacks!)
Quelle est l'espèce "invasive" aux effets les plus délétères pour l'équilibre de la nature?
Quelle est l'espèce "invasive" dont la nature pourrait avoir le plus intérêt à se débarrasser, histoire de se reconstituer une santé?
Au total, et au-delà de la lutte des espèces, qui est "l'invasif" de quel "indigène"? (Au secours, Mars Attacks!)
Veronica- Messages : 802
Date d'inscription : 17/07/2022
Région : Hyères (zone 10)
Humeur : Espiègle
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
Je sais, je sais !!!
Cela dit, c'est vrai que face aux invasions, souvent plus du tout maîtrisables, il serait intéressant de faire contre mauvaise fortune bon cœur en tentant de les exploiter.
Prenons le cas des écrevisses américaines (au moins trois espèces concernées). Uns solution serait d'autoriser tout le monde à les pêcher. Mais non, pour les pêcher il faut prendre un permis de pêche. Toujours le souci de remplir les caisses de l'état. Donc, seuls les pêcheurs de poisson peuvent les exploiter.
Concernant le crabe royal qui a envahi la Scandinavie, c'est devenu une véritable ressource qui a remplacé le poisson qui était de plus en plus rare.
Concernant la renouée du Japon qui abonde chez moi, Le conservateur local du jardin botanique m'avait dit qu'elle n'était plus sur la liste des invasives à combattre, la guerre étant perdue.
J'avais proposé d'utiliser les micro-ondes (type four à...) pour les éradiquer, plantes très aqueuses elles auraient littéralement cuit. Réponse du conservateur, oui mais les vers de terre aussi ... Donc pas de suite, elles pullulent sur les rives de la Saône, on en voit même dans les champs.
Alors que ses jeunes pousses peuvent se consommer en asperge et que les caprins semblent les apprécier.
Donc il faudrait une approche nouvelle du type "soit, vous êtes là, que peut on faire de vous économiquement ?"
Cela dit, c'est vrai que face aux invasions, souvent plus du tout maîtrisables, il serait intéressant de faire contre mauvaise fortune bon cœur en tentant de les exploiter.
Prenons le cas des écrevisses américaines (au moins trois espèces concernées). Uns solution serait d'autoriser tout le monde à les pêcher. Mais non, pour les pêcher il faut prendre un permis de pêche. Toujours le souci de remplir les caisses de l'état. Donc, seuls les pêcheurs de poisson peuvent les exploiter.
Concernant le crabe royal qui a envahi la Scandinavie, c'est devenu une véritable ressource qui a remplacé le poisson qui était de plus en plus rare.
Concernant la renouée du Japon qui abonde chez moi, Le conservateur local du jardin botanique m'avait dit qu'elle n'était plus sur la liste des invasives à combattre, la guerre étant perdue.
J'avais proposé d'utiliser les micro-ondes (type four à...) pour les éradiquer, plantes très aqueuses elles auraient littéralement cuit. Réponse du conservateur, oui mais les vers de terre aussi ... Donc pas de suite, elles pullulent sur les rives de la Saône, on en voit même dans les champs.
Alors que ses jeunes pousses peuvent se consommer en asperge et que les caprins semblent les apprécier.
Donc il faudrait une approche nouvelle du type "soit, vous êtes là, que peut on faire de vous économiquement ?"
cortejuan- Messages : 1858
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres (ou presque)
Humeur : Râleur
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
Il me semblait qu'un sujet dédié aux espèces exotiques envahissantes existait déjà, mais je n'ai pas retrouvé.
C'est que certaines ont déjà leur fil de discussion propre.
Pas en France métropolitaine mais dans beaucoup de régions intertropicales oui.
Elle reste bien dans la liste des invasives à enjeux forts, ce sont les conservatoires botaniques qui établissent les listes de hiérarchisation du risque que présentent ces espèces pour les écosystèmes, l'économie, etc...
Mais en effet pour la lute, ensuite c'est au cas par cas, en fonction des moyens, des enjeux, etc...
C'est que certaines ont déjà leur fil de discussion propre.
Veronica a écrit:À part cela, il semblerait aussi que le Lantana camara (dont nous parlions encore il y a deux jours dans le sujet qui lui est dédié) soit considéré invasif.
Pas en France métropolitaine mais dans beaucoup de régions intertropicales oui.
Cortejuan a écrit:Concernant la renouée du Japon qui abonde chez moi, Le conservateur local du jardin botanique m'avait dit qu'elle n'était plus sur la liste des invasives à combattre, la guerre étant perdue.
Elle reste bien dans la liste des invasives à enjeux forts, ce sont les conservatoires botaniques qui établissent les listes de hiérarchisation du risque que présentent ces espèces pour les écosystèmes, l'économie, etc...
Mais en effet pour la lute, ensuite c'est au cas par cas, en fonction des moyens, des enjeux, etc...
_________________
Jardin de 2007 à 2015 en Vendée, jardin parental dans le Var, balcon à Marseille.
tragus- zi-amaranthophylantrotrofou
- Messages : 31078
Date d'inscription : 02/02/2012
Région : Marseille
Humeur : A l'ouest
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
d'accord bien sûr, c'était une forme de découragement profond de mon interlocuteur. Cette plante est quasi indestructible. Elle possède des racines qui s'enfoncent profondément dans le sol et à ce jour (enfin, mes connaissance de quelques années) il n'y avait que la bâche plastique maintenue plusieurs années pour l'éradiquer. Les suisses (si mes souvenirs sont bons) proposaient le R...up injecté à la seringue dans la tige. pas franchement écolo.
Le pâturage des berges serait une solution au printemps quand les pousses sont tendres et bien juteuses mais je renvoie l'agriculture au 18ième siècle.
Donc il reste la solution de s'assoir devant une grosse touffe de fallopia et de pleurer...
Le pâturage des berges serait une solution au printemps quand les pousses sont tendres et bien juteuses mais je renvoie l'agriculture au 18ième siècle.
Donc il reste la solution de s'assoir devant une grosse touffe de fallopia et de pleurer...
cortejuan- Messages : 1858
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres (ou presque)
Humeur : Râleur
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
Le pâturage est pour moi la seule solution contre cette peste là.
La fallopia a été introduite pour ses capacités fourragères à l'origine !
La plupart des herbivores peuvent la consommer, mais sans s'en délecter
Le pâturage permet d'ailleurs de contrôler d'autres espèces, genre le robinier, et de maintenir des espaces plus ouverts, ce qui limite les risques d'incendies et permet une plus grande diversité biologique.
Mais il faudrait changer des habitudes bien ancrées dans les mondes agricole et forestier ,faire des aménagements, et ré apprendre à utiliser rives et forêts avec circonspection.
@
La fallopia a été introduite pour ses capacités fourragères à l'origine !
La plupart des herbivores peuvent la consommer, mais sans s'en délecter
Le pâturage permet d'ailleurs de contrôler d'autres espèces, genre le robinier, et de maintenir des espaces plus ouverts, ce qui limite les risques d'incendies et permet une plus grande diversité biologique.
Mais il faudrait changer des habitudes bien ancrées dans les mondes agricole et forestier ,faire des aménagements, et ré apprendre à utiliser rives et forêts avec circonspection.
@
AnJo11- expériplanteur intrépide
- Messages : 4716
Date d'inscription : 14/02/2015
Région : Languedoc-Roussillon, Aude, limite Minervois/Cabardès, montagne sèche schisteuse à météo et hygrométrie aléatoires mais bien ventée, à 600m d'alt., exposition sud-est à sud-ouest.
Activités : artisan, loisirs variés, procrastineur cyclothymique, liseur accro dès que j'ai 5mn, fan de BD...
Humeur : de super soft à ultra GRRRRRR
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
Quand je m'étais intéressé à cette invasive, le conservateur local m'avait dit que les jeunes pousses pouvaient se consommer comme les asperges. Un fada de ce site a-t-il déjà essayé ?
C'est vrai qu'autrefois, il y avait le pâturage hors enclos, comme je l'ai vécu quand j'habitais au Maroc, les petits agriculteurs lâchaient leur bestiaux dans les bois et les bords de route et ces animaux faisaient le job.
On note, depuis quelques années, le retour à l'usage des chèvres dans les parcs un peu grands. Chez moi, dans mon bled, il y a plusieurs propriétés qui sont entretenues par des alpines, elles font vraiment du boulot. Par exemple, un des propriétaire a fait abattre d'immenses peupliers malades mais encore bien verts. le résultat a été une prolifération de rejets sur plusieurs ares. Les trois alpines installées dans le parc sont en train de tout nettoyer : elles broutent les feuilles puis s'attaquent aux frêles rameaux. C'est une solution vraiment écolo.
Souvent, quand je me promène le long de nos chemins, je me dis en voyant la belle herbe grasse que c'est bien dommage que ce type d'activité soit abandonné. Mais qui accepterait aujourd'hui, une vie au ralenti avec un salaire lui aussi au ralenti avec en prime le risque d'accident de la circulation entre un bestiau divaguant et nos belles voitures ?
C'est vrai qu'autrefois, il y avait le pâturage hors enclos, comme je l'ai vécu quand j'habitais au Maroc, les petits agriculteurs lâchaient leur bestiaux dans les bois et les bords de route et ces animaux faisaient le job.
On note, depuis quelques années, le retour à l'usage des chèvres dans les parcs un peu grands. Chez moi, dans mon bled, il y a plusieurs propriétés qui sont entretenues par des alpines, elles font vraiment du boulot. Par exemple, un des propriétaire a fait abattre d'immenses peupliers malades mais encore bien verts. le résultat a été une prolifération de rejets sur plusieurs ares. Les trois alpines installées dans le parc sont en train de tout nettoyer : elles broutent les feuilles puis s'attaquent aux frêles rameaux. C'est une solution vraiment écolo.
Souvent, quand je me promène le long de nos chemins, je me dis en voyant la belle herbe grasse que c'est bien dommage que ce type d'activité soit abandonné. Mais qui accepterait aujourd'hui, une vie au ralenti avec un salaire lui aussi au ralenti avec en prime le risque d'accident de la circulation entre un bestiau divaguant et nos belles voitures ?
cortejuan- Messages : 1858
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres (ou presque)
Humeur : Râleur
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
Près de chez nous je vois au minimum une fois par an des brebis lâchées dans les vignes et ou les terres en friche.
Elles sont délimitées par des filets tenus autour des parcelles et il y a un berger qui loge sur le terrain dans un genre de camping car, le temps qu'elles aient fait le job.
En revanche, je n'ai jamais assisté à un déplacement vers d'autres pâtures.
Elles sont délimitées par des filets tenus autour des parcelles et il y a un berger qui loge sur le terrain dans un genre de camping car, le temps qu'elles aient fait le job.
En revanche, je n'ai jamais assisté à un déplacement vers d'autres pâtures.
LardyMum- Messages : 2752
Date d'inscription : 16/05/2018
Région : Nord-Ouest de Narbonne-Nord Est de Lézignan
Humeur : curieuse
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
Il y a effectivement diverses actions locales d'utilisation d'herbivores domestiques dans divers contextes, allant de zones urbaines à des zones naturelles protégées.
Ou des tentatives de relance d'usages traditionnels tombés en désuétude ( pour des raisons économiques surtout) , comme le pâturage de prés salants.
Ces initiatives peuvent être privées ou soutenues par des structures publiques.
Ces actions sont en général bien accueillies par le public.
Reste que c'est coûteux, donc pas facilement économiquement viable sans bénévolat, aides publiques ou mécénat, et souvent très lié à l'énergie de quelques acteurs sans qui le projet ne peut tenir dans la durée.
De plus, il y a souvent des obstacles plus ou moins clairs, administratifs ou d'intérêts et enjeux locaux, parfois en contradiction avec les discours et volontés officielles affichées.
Je l'ai vécu avec un projet de "coupure verte " anti incendies, pour lequel nous avions constitué une association pastorale, avec un agriculteur éleveur de brebis et plusieurs particuliers détenteurs d'équidés.
Un éleveur bovin devait nous rejoindre.
Le rôle de l'ONF, concessionnaire des terrains concernés, et également avant tout le demandeur, a été très ambigu.
Malgré de grands travaux réalisés par l'ONF, clôtures captage et réserves d'eau, accès etc, après qq petites années, nous avons jetté l'éponge.
En cause: les sabotages et les limitations d'usage temporelles, et au final une " ré évaluation" ( drastique) du loyer demandé. ( raison? Une augmentation de la valeur pastorale des terrains. Qui était le résultat...de notre travail ! 🤨
)
Plus une destruction massive de plus d1km de grillage "ursus," ( financés par l' ONF et ou la région) lors de travaux de remise en état des pistes forestières ( financés idem), nous avons abandonné.
Et je parle même pas des travaux réalisés par nous mêmes, donc certains étaient même parfois subventionnés par une municipalité.
Dont un des membres allait ensuite détruire en cachette les clôtures... ( chopé en flagrant délit)
En fait, parmi les 3 ACCA concernées par l'espace dévolu au pâturage, il y en avait une qui y était opposée.
Pas officiellement bien sûr.
Tout ça pour dire que les éco réponses aux problèmes générés par les invasives, quels qu'ils soient, (nuisances diverses genre plantes allergène, risques incendies, déséquilibres écologiques...) sont toujours difficiles à mettre en œuvre.
Et toujours fragiles.
De nombreuses réponses aux problèmessont connues, d'autres ne demandent qu'à être essayées...
Alors que quand c'est réalisé, les bénéfices sont souvent tellement évidents qu'on se demande pourquoi ce n'est pas généralisé...
Et là, on parle de milieux terrestres " simples", pour lesquels un certain nombre de solutions possibles et éprouvées existent déjà.
Alors, concernant les milieux humides, d'eaux douces ou salines, où la diversité des problèmes et contextes est encore plus gigantesque, en plus des phénomènes de sécheresse, de hausse des températures, de tensions sur cette ressource, de manques de connaissances...n'en parlons même pas !
Ça pourrait être un thème en soi...
@
Ou des tentatives de relance d'usages traditionnels tombés en désuétude ( pour des raisons économiques surtout) , comme le pâturage de prés salants.
Ces initiatives peuvent être privées ou soutenues par des structures publiques.
Ces actions sont en général bien accueillies par le public.
Reste que c'est coûteux, donc pas facilement économiquement viable sans bénévolat, aides publiques ou mécénat, et souvent très lié à l'énergie de quelques acteurs sans qui le projet ne peut tenir dans la durée.
De plus, il y a souvent des obstacles plus ou moins clairs, administratifs ou d'intérêts et enjeux locaux, parfois en contradiction avec les discours et volontés officielles affichées.
Je l'ai vécu avec un projet de "coupure verte " anti incendies, pour lequel nous avions constitué une association pastorale, avec un agriculteur éleveur de brebis et plusieurs particuliers détenteurs d'équidés.
Un éleveur bovin devait nous rejoindre.
Le rôle de l'ONF, concessionnaire des terrains concernés, et également avant tout le demandeur, a été très ambigu.
Malgré de grands travaux réalisés par l'ONF, clôtures captage et réserves d'eau, accès etc, après qq petites années, nous avons jetté l'éponge.
En cause: les sabotages et les limitations d'usage temporelles, et au final une " ré évaluation" ( drastique) du loyer demandé. ( raison? Une augmentation de la valeur pastorale des terrains. Qui était le résultat...de notre travail ! 🤨


Plus une destruction massive de plus d1km de grillage "ursus," ( financés par l' ONF et ou la région) lors de travaux de remise en état des pistes forestières ( financés idem), nous avons abandonné.
Et je parle même pas des travaux réalisés par nous mêmes, donc certains étaient même parfois subventionnés par une municipalité.
Dont un des membres allait ensuite détruire en cachette les clôtures... ( chopé en flagrant délit)
En fait, parmi les 3 ACCA concernées par l'espace dévolu au pâturage, il y en avait une qui y était opposée.
Pas officiellement bien sûr.
Tout ça pour dire que les éco réponses aux problèmes générés par les invasives, quels qu'ils soient, (nuisances diverses genre plantes allergène, risques incendies, déséquilibres écologiques...) sont toujours difficiles à mettre en œuvre.
Et toujours fragiles.
De nombreuses réponses aux problèmessont connues, d'autres ne demandent qu'à être essayées...
Alors que quand c'est réalisé, les bénéfices sont souvent tellement évidents qu'on se demande pourquoi ce n'est pas généralisé...
Et là, on parle de milieux terrestres " simples", pour lesquels un certain nombre de solutions possibles et éprouvées existent déjà.
Alors, concernant les milieux humides, d'eaux douces ou salines, où la diversité des problèmes et contextes est encore plus gigantesque, en plus des phénomènes de sécheresse, de hausse des températures, de tensions sur cette ressource, de manques de connaissances...n'en parlons même pas !
Ça pourrait être un thème en soi...
@
AnJo11- expériplanteur intrépide
- Messages : 4716
Date d'inscription : 14/02/2015
Région : Languedoc-Roussillon, Aude, limite Minervois/Cabardès, montagne sèche schisteuse à météo et hygrométrie aléatoires mais bien ventée, à 600m d'alt., exposition sud-est à sud-ouest.
Activités : artisan, loisirs variés, procrastineur cyclothymique, liseur accro dès que j'ai 5mn, fan de BD...
Humeur : de super soft à ultra GRRRRRR
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
À Cortejuan
J'ai lu aussi des trucs sur la comestilité des ces pousses et feuilles jeunes.
Je me suis promis d' essayer au printemps suivant...
Mais je vais rechercher plus d'infos sur le mode d'emploi. J'ai fais un essai jadis avec des pousses de fragon réputées comestibles, ainsi que celles de tamier.
J'avais surtout récolté...une bonne courante dans un des deux essais, et était resté très dubitatif pour l'autre.
Mais je ne me rappelleplus quoi pour lequel...
J'ai lu aussi des trucs sur la comestilité des ces pousses et feuilles jeunes.
Je me suis promis d' essayer au printemps suivant...
Mais je vais rechercher plus d'infos sur le mode d'emploi. J'ai fais un essai jadis avec des pousses de fragon réputées comestibles, ainsi que celles de tamier.
J'avais surtout récolté...une bonne courante dans un des deux essais, et était resté très dubitatif pour l'autre.
Mais je ne me rappelleplus quoi pour lequel...

AnJo11- expériplanteur intrépide
- Messages : 4716
Date d'inscription : 14/02/2015
Région : Languedoc-Roussillon, Aude, limite Minervois/Cabardès, montagne sèche schisteuse à météo et hygrométrie aléatoires mais bien ventée, à 600m d'alt., exposition sud-est à sud-ouest.
Activités : artisan, loisirs variés, procrastineur cyclothymique, liseur accro dès que j'ai 5mn, fan de BD...
Humeur : de super soft à ultra GRRRRRR
Re: Espèces invasives : lutte sans fin
Les chèvres, alpines ou autres, sont de très bonnes débroussailleuses, qui digèrent impunément des tas de plantes toxiques pour d'autres.
À gérer avec prudence.
Le désert avance avec les chèvres...
Se sont des animaux que j'aime bcp, pour leur intelligence entre autres, mais pour mon contexte trop difficiles à gérer,
Mais bien dosée, l'efficacité de leur intervention est redoutable.
Elles peuvent être particulièrement adaptées à des contextes très accidentés, très chauds et secs, pauvres...Même les forêts de résineux.
Par défaut, curiosité, ou faim, et à petite dose, j'en ai vu broutter des trucs imbouffables ( prunellier, pyracantha, noyer, saules, broussonetia, cortedaria, résineux, opuntias ...)
Mais cette capacité est justement un risque écologique à bien prendre en considération !
L'idéal pour l'entretien d'un milieu est de pouvoir utiliser un combo ou une alternance d'espèces : ovins, bovins, équins, avec une pointe de caprin pour relever le plat, c'est parfait pour la plupart des milieux.
Pour les milieux spécifiques, salins, marais, steppes, haute montagne, des races elles aussi spécifiques particulièrement adaptées existent aussi. ( exemple: vaches highlands en baie de Somme)
@
À gérer avec prudence.
Le désert avance avec les chèvres...
Se sont des animaux que j'aime bcp, pour leur intelligence entre autres, mais pour mon contexte trop difficiles à gérer,
Mais bien dosée, l'efficacité de leur intervention est redoutable.
Elles peuvent être particulièrement adaptées à des contextes très accidentés, très chauds et secs, pauvres...Même les forêts de résineux.
Par défaut, curiosité, ou faim, et à petite dose, j'en ai vu broutter des trucs imbouffables ( prunellier, pyracantha, noyer, saules, broussonetia, cortedaria, résineux, opuntias ...)
Mais cette capacité est justement un risque écologique à bien prendre en considération !
L'idéal pour l'entretien d'un milieu est de pouvoir utiliser un combo ou une alternance d'espèces : ovins, bovins, équins, avec une pointe de caprin pour relever le plat, c'est parfait pour la plupart des milieux.
Pour les milieux spécifiques, salins, marais, steppes, haute montagne, des races elles aussi spécifiques particulièrement adaptées existent aussi. ( exemple: vaches highlands en baie de Somme)
@
AnJo11- expériplanteur intrépide
- Messages : 4716
Date d'inscription : 14/02/2015
Région : Languedoc-Roussillon, Aude, limite Minervois/Cabardès, montagne sèche schisteuse à météo et hygrométrie aléatoires mais bien ventée, à 600m d'alt., exposition sud-est à sud-ouest.
Activités : artisan, loisirs variés, procrastineur cyclothymique, liseur accro dès que j'ai 5mn, fan de BD...
Humeur : de super soft à ultra GRRRRRR

» lutte sans fin : le liseron
» Notre regard sur les espèces invasives
» rudérales - plantes des décombres et friches enrichies en nitrate
» Notre regard sur les espèces invasives
» rudérales - plantes des décombres et friches enrichies en nitrate
FJpower ! :: jardinage, paysagisme... de l'idée au concret. :: les Fous du labo :: maladies, parasites, envahisseurs & pertes
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|