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FJpower ! :: jardinage, paysagisme... de l'idée au concret. :: les Fous du labo :: sols & substrats, engrais & compostage
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Pour améliorer une terre pauvre, il faut favoriser la vie du sol.
Pour la vie, il faut de l'eau, de l'air, et de matière organique, qu'on peut apporter de l'extérieur, ce qui est aussi une voie royale pour recycler des déchets (propres), et en produire sur place, entre autre avec les plantes dites engrais verts, qui en plus évitent le lessivage des substances utiles en saison hivernale.
Toute matière organique saine et à dose maitrisée aura un effet positif sur la vie du sol, différent suivant sa et leur nature.
Les matières animales auront surtout un effet nutritif mais pas ou quasi de création d'humus.
Les farines animales, de poisson, mais aussi les purins issus de délections sont à ranger dans cette catégorie
Les algues sont un cas particulier, elles ne créent quasi pas d'humus non plus, mais le favorisent qd même par leur effet très positif sur la vie du sol, et amélioreraient le sol par d'autres substances du type mucilages.
Les ennemis de la vie du sol sont le sec, qui l'endort ou la tue à terme, et le soleil qui la tue et détruit la MO exposée.
La sécheresse détruit aussi l'humus sur le long terme par dissociation des complexes MO/argile/calcium.
Couvrir le sol, avec n'importe quoi protège du soleil, permet de condenser et garder l'humidité et les matières organiques, et favorise la vie du sol, dont des plantes. C'est pourquoi, un simple "paillage" minéral permet déjà une culture dans des sols les plus dégradés.
Même une épave posée dans un coin de désert va favoriser le développement d'une vie...
Utiliser des cartons (sans saloperies chimiques) en couverture est un recyclage utile et bénéfique, et aide au contrôle des adventices.
Le gel temporaire saisonnier endort, mais a aussi des vertus positives sur la dégradation des M.O. mais aussi des matières minérales, par fracturation et délitage des roches, ce qui crée du volume et à terme du sol, et rend disponible des substances utiles (mais parfois aussi toxiques, comme l’arsenic)
Le gel trop répétitif ou permanent limite fortement les capacités de vie du sol bien sur...
Le feu est globalement négatif, même si ponctuellement, on peut y trouver qq avantages. (et certaines plantes, donc certains écosystèmes en dépendent).
La chaleur excessive tue la vie du sol, mais heureusement, dans la plupart des cas, elle ne descend pas profondément.
Mais les cendres de bois, auxquelles il faut bien aussi trouver une issue utile si on se chauffe de cette façon, peuvent être utilisées à petite dose comme apport nutritif au jardin. Comme à l’état frais, c'est corrosif, le mieux est de les saupoudrer en hiver, elles seront tamponnées par les pluies sans gêner grand chose.
Sinon, épandre sur pelouses, prairies et sous bois pour les réintégrer gentiment dans le cycle de la vie sans faire de dégâts quand on en a bcp.
Ne pas oublier que de la cendre fraiche réagit fortement sur du fumier ou compost en attaquant la MO, et peut provoquer une perte forte d'azote.
L’asphyxie du sol est aussi très néfaste, que ce soit par excès d'eau, ou compactage, ça bloque la vie du sol de surface, qui doit être aérobie, ou l'oriente vers une vie anaérobie, néfaste pour nos buts.
Sans oxygène, la MO n'évolue pas, ou mal, un cercle vicieux peut s'installer et aboutir au stade tourbière, ou argile bleuissante, bref des sols inaptes au jardinage.
les fosses sont une bonne solution dans des terrains très mauvais, on décaisse, on y met divers bois, branchages et autres matières organiques, on recouvre le tout avec la terre décaissée, avec un peu de bonne terre dessus et de compost mur, ça forme une butte, qu'on plante.
Le compost ou une autre engrais organique est utile au début pour nourrir les plantes, avant que le cycle organique vertueux ne prenne sont rythme de croisière.
En terrain de pur sable, on cherchera au contraire à créer des dépressions qui seront plantées.
Cette butte, ou creux, représente un volume de sol remué important, très aéré, où une intense vie microbienne doit se développer, et qui grâce à la décomposition progressive des bois de divers calibres va fournir des nutriments sur du long terme.
Ces irrégularités de terrain créées permettent de mieux gérer la question de l'eau, soit on en a trop, on crée donc des buttes au drainage très amélioré, soit qu'on en manque, les creux auront tendance à la retenir etgérer les excès.. Les capacités de rétention d'eau sont améliorées en volume et mieux étalées. Sur les pentes, ça permet de la ralentir et le forcer à percoler.
Les racines des plantes mises sur ces fosses/buttes auront un vaste espace sans concurrence à exploiter.
...mais c'est un gros boulot!
C'est justifiable dans des cas de terrains très défavorisés, sans terre, ou si pauvre, filtrante (sable) ou compacte, voire salines,(Tikati, si tu nous lis... ) et ça permet des miracles...
L'amélioration d'un sol est à la fois longue, à l'échelle de nos impatiences, mais aussi très rapide à l’échelle biologique.
Les techniques sont des plus diverses, aucune n'est parfaite, et le mieux est de faire avec ses ressources locales, en évitant les écueils évoqués plus haut, mais sans stresser, les risque sont limités si on utilisent des matières douces, juste faire gaffe avec celles très riches; fumiers forts, purins, farines animales, algues (gaffe au sel)
Nos actions sont de fait quasi irréversibles, un sol qui a été cultivé, retourné en garde la trace sur des temps très longs, lisibles souvent au premier coup d'oeil par sa flore.
On sait encore lire l'action des hommes sur des sols parfois des millénaires après leur disparition!
@
Pour la vie, il faut de l'eau, de l'air, et de matière organique, qu'on peut apporter de l'extérieur, ce qui est aussi une voie royale pour recycler des déchets (propres), et en produire sur place, entre autre avec les plantes dites engrais verts, qui en plus évitent le lessivage des substances utiles en saison hivernale.
Toute matière organique saine et à dose maitrisée aura un effet positif sur la vie du sol, différent suivant sa et leur nature.
Les matières animales auront surtout un effet nutritif mais pas ou quasi de création d'humus.
Les farines animales, de poisson, mais aussi les purins issus de délections sont à ranger dans cette catégorie
Les algues sont un cas particulier, elles ne créent quasi pas d'humus non plus, mais le favorisent qd même par leur effet très positif sur la vie du sol, et amélioreraient le sol par d'autres substances du type mucilages.
Les ennemis de la vie du sol sont le sec, qui l'endort ou la tue à terme, et le soleil qui la tue et détruit la MO exposée.
La sécheresse détruit aussi l'humus sur le long terme par dissociation des complexes MO/argile/calcium.
Couvrir le sol, avec n'importe quoi protège du soleil, permet de condenser et garder l'humidité et les matières organiques, et favorise la vie du sol, dont des plantes. C'est pourquoi, un simple "paillage" minéral permet déjà une culture dans des sols les plus dégradés.
Même une épave posée dans un coin de désert va favoriser le développement d'une vie...
Utiliser des cartons (sans saloperies chimiques) en couverture est un recyclage utile et bénéfique, et aide au contrôle des adventices.
Le gel temporaire saisonnier endort, mais a aussi des vertus positives sur la dégradation des M.O. mais aussi des matières minérales, par fracturation et délitage des roches, ce qui crée du volume et à terme du sol, et rend disponible des substances utiles (mais parfois aussi toxiques, comme l’arsenic)
Le gel trop répétitif ou permanent limite fortement les capacités de vie du sol bien sur...
Le feu est globalement négatif, même si ponctuellement, on peut y trouver qq avantages. (et certaines plantes, donc certains écosystèmes en dépendent).
La chaleur excessive tue la vie du sol, mais heureusement, dans la plupart des cas, elle ne descend pas profondément.
Mais les cendres de bois, auxquelles il faut bien aussi trouver une issue utile si on se chauffe de cette façon, peuvent être utilisées à petite dose comme apport nutritif au jardin. Comme à l’état frais, c'est corrosif, le mieux est de les saupoudrer en hiver, elles seront tamponnées par les pluies sans gêner grand chose.
Sinon, épandre sur pelouses, prairies et sous bois pour les réintégrer gentiment dans le cycle de la vie sans faire de dégâts quand on en a bcp.
Ne pas oublier que de la cendre fraiche réagit fortement sur du fumier ou compost en attaquant la MO, et peut provoquer une perte forte d'azote.
L’asphyxie du sol est aussi très néfaste, que ce soit par excès d'eau, ou compactage, ça bloque la vie du sol de surface, qui doit être aérobie, ou l'oriente vers une vie anaérobie, néfaste pour nos buts.
Sans oxygène, la MO n'évolue pas, ou mal, un cercle vicieux peut s'installer et aboutir au stade tourbière, ou argile bleuissante, bref des sols inaptes au jardinage.
les fosses sont une bonne solution dans des terrains très mauvais, on décaisse, on y met divers bois, branchages et autres matières organiques, on recouvre le tout avec la terre décaissée, avec un peu de bonne terre dessus et de compost mur, ça forme une butte, qu'on plante.
Le compost ou une autre engrais organique est utile au début pour nourrir les plantes, avant que le cycle organique vertueux ne prenne sont rythme de croisière.
En terrain de pur sable, on cherchera au contraire à créer des dépressions qui seront plantées.
Cette butte, ou creux, représente un volume de sol remué important, très aéré, où une intense vie microbienne doit se développer, et qui grâce à la décomposition progressive des bois de divers calibres va fournir des nutriments sur du long terme.
Ces irrégularités de terrain créées permettent de mieux gérer la question de l'eau, soit on en a trop, on crée donc des buttes au drainage très amélioré, soit qu'on en manque, les creux auront tendance à la retenir etgérer les excès.. Les capacités de rétention d'eau sont améliorées en volume et mieux étalées. Sur les pentes, ça permet de la ralentir et le forcer à percoler.
Les racines des plantes mises sur ces fosses/buttes auront un vaste espace sans concurrence à exploiter.
...mais c'est un gros boulot!
C'est justifiable dans des cas de terrains très défavorisés, sans terre, ou si pauvre, filtrante (sable) ou compacte, voire salines,(Tikati, si tu nous lis... ) et ça permet des miracles...
L'amélioration d'un sol est à la fois longue, à l'échelle de nos impatiences, mais aussi très rapide à l’échelle biologique.
Les techniques sont des plus diverses, aucune n'est parfaite, et le mieux est de faire avec ses ressources locales, en évitant les écueils évoqués plus haut, mais sans stresser, les risque sont limités si on utilisent des matières douces, juste faire gaffe avec celles très riches; fumiers forts, purins, farines animales, algues (gaffe au sel)
Nos actions sont de fait quasi irréversibles, un sol qui a été cultivé, retourné en garde la trace sur des temps très longs, lisibles souvent au premier coup d'oeil par sa flore.
On sait encore lire l'action des hommes sur des sols parfois des millénaires après leur disparition!
@
AnJo11- expériplanteur intrépide
- Messages : 4830
Date d'inscription : 14/02/2015
Région : Languedoc-Roussillon, Aude, limite Minervois/Cabardès, montagne sèche schisteuse à météo et hygrométrie aléatoires mais bien ventée, à 600m d'alt., exposition sud-est à sud-ouest.
Activités : artisan, loisirs variés, procrastineur cyclothymique, liseur accro dès que j'ai 5mn, fan de BD...
Humeur : de super soft à ultra GRRRRRR
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Merci Anjo ... voila une bonne révision des "fondamentaux" à respecter au jardin.
Toutefois, j'y apporterai quelques compléments, voire corrections.
La matière organique est effectivement fondamentale pour le maintien d'une bonne fertilité.AnJo11 a écrit: Pour la vie, il faut de l'eau, de l'air, et de matière organique, qu'on peut apporter de l'extérieur, ce qui est aussi une voie royale pour recycler des déchets (propres), et en produire sur place, entre autre avec les plantes dites engrais verts, qui en plus évitent le lessivage des substances utiles en saison hivernale.
Toutefois, les engrais verts, compte tenu de leur composition et de leur richesse en eau, n'apportent pas grand chose en matières organiques.
Il faut, pour cet objet penser à des matériaux plus structurants, comme
- les composts et les fumiers que l'on peut enfouir dans les 10 premiers cm,
- la paille et le BRF qu'il est souhaitable de laisser en surface, sans enfouir.
Les engrais verts ont bien des qualités mais pas celle d'améliorer le taux d'humus des sols.
http://www.itab.asso.fr/downloads/Fiches-techniques_maraichage/ENGRAIS%20VERTS.pdf
Il faut insister sur "la dose maitrisée". Les fumiers et composts s'utilisent à raison de 3 Kg par m² ... c'est amplement suffisant.AnJo11 a écrit: Toute matière organique saine et à dose maitrisée aura un effet positif sur la vie du sol
L'important, à mon sens, est d'en apporter chaque année et surtout de ne pas forcer la dose en ne le faisant que tous les 3 ans.
Rajoutons qu'à raison de 3 Kg par m², on satisfait la presque totalité des besoins des plantes, sauf en potasse pour les plus gourmandes.
AnJo11 a écrit: Couvrir le sol, avec n'importe quoi protège du soleil, permet de condenser et garder l'humidité et les matières organiques, et favorise la vie du sol, dont des plantes.
Oui et il faut le redire et le répéter.
C'est la meilleure des techniques à bien des égards.... "jamais de sol nu ... dirait, l'autre"
Protéger le sol, "par dessus", c'est protéger la vie "qui est dessous".
AnJo11 a écrit: Mais les cendres de bois, auxquelles il faut bien aussi trouver une issue utile si on se chauffe de cette façon, peuvent être utilisées à petite dose comme apport nutritif au jardin.
Attention aux cendres, c'est de la potasse, certes, mais c'est aussi du calcium ... beaucoup de calcium !!!
En terre déjà calcaire, il faut absolument s'abstenir d'utiliser ce produit. Ces cendres vont contribuer au blocage du fer et induire de la chlorose
C'est bien dit et c'est malheureusement très vrai.AnJo11 a écrit: L'amélioration d'un sol est à la fois longue, à l'échelle de nos impatiences, mais aussi très rapide à l’échelle biologique.
Comme tu le racontes, faire un usage permanent et bien réfléchi des matières organiques, permet au jardin de bien entretenir la vie du sol et des plantes qui y poussent. C'est d'ailleurs cette absence qui est responsable de la baisse de la fertilité des terres agricoles.
Un dernier point qu'il faut mentionner : Le labour est un des premiers facteurs de la disparition des matières organiques par leur oxydation !
Le "non travail du sol" en utilisant des paillis de "toute nature" devrait être une pratique beaucoup plus utilisée par le jardinier.
Un labour ou un bêchage, une fois tous les 3 ou 4 ans, (après les pommes de terre, par exemple), me paraît être une solution moyenne de qualité en faisant une bonne rotation des planches du potager.
Carabus- Messages : 195
Date d'inscription : 09/10/2016
Région : Lauragais Toulousain en Midi Pyrénées
Activités : Retraité heureux d'avoir un grand potager.
Humeur : Très enjoué quand il a bien plu, ce qui se fait de plus en plus rare !
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Merci beaucoup messieurs pour toutes vos précieuses indications.
Oursine des volcans- Messages : 4401
Date d'inscription : 01/10/2012
Région : là-haut, sur la montagne... (63)
Humeur : à petites feuilles
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
de rien, et effectivement, il était bon de rappeler que la cendre est à manier avec prudence en terre calcaire, on se doit de la considérer comme de la chaux, qui comme le dicton le disait "enrichi les parents et ruine les enfants".
Donc au jardin, doses homéo, et en saison froide de préférence.
On peut bien sur qd même en faire localement des barrières anti limaces, faut pas stresser, ce n'est pas non plus du déchet nucléaire!
Mais si on en a, c'est bien aussi de lui trouver un usage qui la réintègre dans le cycle du vivant. C'est pourquoi je suggérais de l'épandre sur de l'herbe. Les graminées sont des plantes qui supportent très bien la cendre,(comme le passage rapide du feu) et sur une prairie ou pelouse bien installée, je n'ai jamais constaté d'autres effets qu'un effet boost, comme si on y avait directement épandu un engrais azoté. Même pour des doses que je considérais moi même comme un peu excessives (mais c'était de la cendre qui avait déjà été délavée par qq mois de stockage extérieur). Jamais de chlorose en tout cas.
On peut d'ailleurs penser que son action peut avoir entrainé une minéralisation de l'azote présent dans le sol, profitant ainsi aux graminées. Plus l'effet de la potasse.
L'épandre en sous bois est pas mal aussi, les arbres apprécient fort.
Sur une culture perenne, avec le treillis des racines et les MO en place, les effets négatifs sur le sol restent négligeables.
Cela ne veut pas dire non plus sans effet, tout ce qu'on fait sur nos environnements y entraine un effet.
la cendre va forcément influer sur les plantes, les espèces qui vont être privilégiées, donc les insectes etc etc...mais je ne suis pas du tout assez calé pour supposer dans quels sens!
@
Donc au jardin, doses homéo, et en saison froide de préférence.
On peut bien sur qd même en faire localement des barrières anti limaces, faut pas stresser, ce n'est pas non plus du déchet nucléaire!
Mais si on en a, c'est bien aussi de lui trouver un usage qui la réintègre dans le cycle du vivant. C'est pourquoi je suggérais de l'épandre sur de l'herbe. Les graminées sont des plantes qui supportent très bien la cendre,(comme le passage rapide du feu) et sur une prairie ou pelouse bien installée, je n'ai jamais constaté d'autres effets qu'un effet boost, comme si on y avait directement épandu un engrais azoté. Même pour des doses que je considérais moi même comme un peu excessives (mais c'était de la cendre qui avait déjà été délavée par qq mois de stockage extérieur). Jamais de chlorose en tout cas.
On peut d'ailleurs penser que son action peut avoir entrainé une minéralisation de l'azote présent dans le sol, profitant ainsi aux graminées. Plus l'effet de la potasse.
L'épandre en sous bois est pas mal aussi, les arbres apprécient fort.
Sur une culture perenne, avec le treillis des racines et les MO en place, les effets négatifs sur le sol restent négligeables.
Cela ne veut pas dire non plus sans effet, tout ce qu'on fait sur nos environnements y entraine un effet.
la cendre va forcément influer sur les plantes, les espèces qui vont être privilégiées, donc les insectes etc etc...mais je ne suis pas du tout assez calé pour supposer dans quels sens!
@
AnJo11- expériplanteur intrépide
- Messages : 4830
Date d'inscription : 14/02/2015
Région : Languedoc-Roussillon, Aude, limite Minervois/Cabardès, montagne sèche schisteuse à météo et hygrométrie aléatoires mais bien ventée, à 600m d'alt., exposition sud-est à sud-ouest.
Activités : artisan, loisirs variés, procrastineur cyclothymique, liseur accro dès que j'ai 5mn, fan de BD...
Humeur : de super soft à ultra GRRRRRR
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Petit bilan après un an d'enrichissement
Bon, comme je m'en doutais, ce n'est pas un gros bouleversement (impossible en si peu de temps), mais c'est sur la bonne voie.
Automne 2016 : fumier + engrais vert
Printemps 2017 : broyage de l'engrais vert laissé à dégrader sur place
puis : des fosses de culture (ajout de compost/terreau/fumier) et paillage de tout ce qui pouvait l'être
+ négociations fructueuses pour des petites rangées de mélanges fleuris
La seule attaque de la saison (pucerons noirs sur les fèves) a été assez vite enrayée avec un traitement cool (notamment tirés de cette conversation )
Ce n'est pas miraculeux, mais il y a déjà un léger mieux (carottes, tomates, courgettes, fèves) et c'est encourageant. Et le jardinier trouve que finalement, mes trucs de BoBo, c'est pas si bête.
Un nouveau composteur vient de faire son apparition.
Le paillage "ben c'est pas si moche" et "j'ai moins eu a arroser"... donc on continue
Bon, comme je m'en doutais, ce n'est pas un gros bouleversement (impossible en si peu de temps), mais c'est sur la bonne voie.
Automne 2016 : fumier + engrais vert
Printemps 2017 : broyage de l'engrais vert laissé à dégrader sur place
puis : des fosses de culture (ajout de compost/terreau/fumier) et paillage de tout ce qui pouvait l'être
+ négociations fructueuses pour des petites rangées de mélanges fleuris
La seule attaque de la saison (pucerons noirs sur les fèves) a été assez vite enrayée avec un traitement cool (notamment tirés de cette conversation )
Ce n'est pas miraculeux, mais il y a déjà un léger mieux (carottes, tomates, courgettes, fèves) et c'est encourageant. Et le jardinier trouve que finalement, mes trucs de BoBo, c'est pas si bête.
Un nouveau composteur vient de faire son apparition.
Le paillage "ben c'est pas si moche" et "j'ai moins eu a arroser"... donc on continue
Oursine des volcans- Messages : 4401
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
j'ai lu ce qui était préconisé pour faire revivre un sol matraqué par des années de culture classique et destructrice, et j'ai un avis un peu différent sur le BRF. Sans être une panacée, je pense que sur un sol justement mort et donc tassé, il faut l'incorporer, cela va structurer mécaniquement les premiers centimètres du sol (l'incorporer sur les 5 premiers centimètres). Sur ces 5 centimètres, il n'y aura pas de souci d'anaérobiose.
il est aussi dit que ça cause un souci de faim d'azote. Oui et non. Cela dépend beaucoup de la saison d'épandage et de l'état du sol. Sur un sol dit mort, il y a très peu de vie donc quantitativement peu de bactéries et du coup, ces dernières ne mobiliseront pas une grande quantité d'azote pour dégrader le bois.
enfin, pour que le sol se structure "rapidement", rien de mieux que d'inviter des champignons à attaquer le bois. Dans cette optique, des mises de mycélium, de pleurotes notamment, sont de bons agents pour rendre de la vie au sol et le structurer dans le même temps.
une fois ceci réalisé, il faut y mettre du végétal où à défaut couvrir le sol : la vie rhizosphérique est très riche et la couverture du sol permet aux organismes de ne pas être agressés par le soleil, la pluie, le gel etc...
ainsi, on doit pouvoir "rattraper" un sol en un à deux ans. Après, faut il encore avoir les bonnes pratiques culturales et ne pas réitérer les erreurs du passé. Là, le paillis trouve toute sa place ainsi que le compostage à froid ou encore les engrais verts...
il est aussi dit que ça cause un souci de faim d'azote. Oui et non. Cela dépend beaucoup de la saison d'épandage et de l'état du sol. Sur un sol dit mort, il y a très peu de vie donc quantitativement peu de bactéries et du coup, ces dernières ne mobiliseront pas une grande quantité d'azote pour dégrader le bois.
enfin, pour que le sol se structure "rapidement", rien de mieux que d'inviter des champignons à attaquer le bois. Dans cette optique, des mises de mycélium, de pleurotes notamment, sont de bons agents pour rendre de la vie au sol et le structurer dans le même temps.
une fois ceci réalisé, il faut y mettre du végétal où à défaut couvrir le sol : la vie rhizosphérique est très riche et la couverture du sol permet aux organismes de ne pas être agressés par le soleil, la pluie, le gel etc...
ainsi, on doit pouvoir "rattraper" un sol en un à deux ans. Après, faut il encore avoir les bonnes pratiques culturales et ne pas réitérer les erreurs du passé. Là, le paillis trouve toute sa place ainsi que le compostage à froid ou encore les engrais verts...
lazzaret- Messages : 172
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Bilan plutôt positif donc!
En fait les sols sont rarement "morts" et les bactéries et champignons décomposeurs se multiplient tellement vite que le moindre apport de matière organique permet de faire redémarrer tout ça...
Il ne te reste plus qu'à continuer comme tu l'as fait en apportant de la matière organique décomposée au sol et du paillage de M.O. plus fraîche en surface.
Les pucerons noirs sur les fèves ce sont de grands clasiques!
En général ils ne grèvent pas la récolte car ils se développent quand les gousses sont déjà bien formées.
En fait les sols sont rarement "morts" et les bactéries et champignons décomposeurs se multiplient tellement vite que le moindre apport de matière organique permet de faire redémarrer tout ça...
Il ne te reste plus qu'à continuer comme tu l'as fait en apportant de la matière organique décomposée au sol et du paillage de M.O. plus fraîche en surface.
Oursine des volcans a écrit: La seule attaque de la saison (pucerons noirs sur les fèves) a été assez vite enrayée
Les pucerons noirs sur les fèves ce sont de grands clasiques!
En général ils ne grèvent pas la récolte car ils se développent quand les gousses sont déjà bien formées.
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tragus- zi-amaranthophylantrotrofou
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
L'année dernière j'ai eu un prb avec ma fosse et j'en ai vidé un peu dans un coin de mon jardin, sous des arbustes. L'amélanchier n'a pas aimé et perdu toutes ses feuilles mais n'a pas "crevé" il est reparti bien plus tard les autres n'ont pas bougé, 2 viburnum, laurier sauce, deutzia, autre viburnum, bambous, pittosporum tobira, buis, spirée et j'en passe.
Pour ceux qui n'ont pas été brûlés je n'ai pas vu de changement ni de pousse accélérée, mais je ne recommencerai pas car le prob d'odeur est resté longtemps surtout avec la chaleur et pas de pluie pour diluer, heureusement assez éloigné de la maison
Pour ceux qui n'ont pas été brûlés je n'ai pas vu de changement ni de pousse accélérée, mais je ne recommencerai pas car le prob d'odeur est resté longtemps surtout avec la chaleur et pas de pluie pour diluer, heureusement assez éloigné de la maison
Cormillonne- Messages : 4857
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
neira a écrit:oui , en effet , du fumier ou de l'organique non décomposé dans un sol où il n' y a plus d'êtres vivants va resté en l'état...des décomposeurs doivent être présents sinon ce n'est pas recyclé en assimilable pour les plantes
Voilà voilà... c'est un peu le souci.
La phacélie et la moutarde fraiches ont disparues... mais les feuilles d'automne (2016) et le BRF placés au pied des framboisiers ne bougent pas...
J'ai fait quelques petits sondages dans le paillis de chanvre au pied de l'abricotier. Il a viré au gris et s'est tassé, mais à part ça, il est quasiment comme neuf.
ça veut bien dire que le sol est vraiment amoché...
La lenteur de décomposition du compost aurait du me mettre la puce à l'oreille.
Je songe à sortir tout le compost du nouveau composteur pour mettre une couche de fumier riche en vers et tout reposer par dessus.
Pour les paillis carbonnés (au pied d'arbres et d'arbustes), je vais peut-être faire des arrosages avec 5% d'urine pour limiter les faims d'azote.
ou/et mettre des fabacées pour fixer de l'azote.
et/ou faire du compost de surface de "vert" sous le paillis
Pour ce qui est de l'introduction de vers... des vers de pelouses grasses, placés sous paillis avec une bonne poignée de leur terre d'origine, à votre avis ça pourrait marcher ?
Oursine des volcans- Messages : 4401
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Donc finalement pas si évident que ça le re démarrage de ce sol...
C'est étrange quand même car normalement l'apport de matière organique relance l'activité de la vie du sol aussi bien au niveau de la flore bactérienne que de la micro faune.
Donc comme tu le suggère, effectivement un apport de fumier ne serait pas du luxe puisqu'il apporterait à la fois un amendement et une part d'humus au sol.
Pour ce qui est des vers du fumiers, attention: ils ne te seront d'aucune utilité pour ton sol, ce sont des espèces spécifiques à ce type de substrat et ils ne vivent pas dans le sol.
Je ne sais pas...
ça se tente. Il faut quand même qu'ils aient à manger: es gros lombrics viennent souvent récupérer des morceaux de matière organique peu décomposée en surface.
C'est étrange quand même car normalement l'apport de matière organique relance l'activité de la vie du sol aussi bien au niveau de la flore bactérienne que de la micro faune.
Donc comme tu le suggère, effectivement un apport de fumier ne serait pas du luxe puisqu'il apporterait à la fois un amendement et une part d'humus au sol.
Pour ce qui est des vers du fumiers, attention: ils ne te seront d'aucune utilité pour ton sol, ce sont des espèces spécifiques à ce type de substrat et ils ne vivent pas dans le sol.
Oursine des volcans a écrit: Pour ce qui est de l'introduction de vers... des vers de pelouses grasses, placés sous paillis avec une bonne poignée de leur terre d'origine, à votre avis ça pourrait marcher ?
Je ne sais pas...
ça se tente. Il faut quand même qu'ils aient à manger: es gros lombrics viennent souvent récupérer des morceaux de matière organique peu décomposée en surface.
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tragus- zi-amaranthophylantrotrofou
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Et un petit apport de terre forestière ? (pleine de micro-faune, bactéries, mycorhizes...)
Sur le compost, pour l'activer un peu, tu mets du purin d'ortie, de consoude ou autre...
Sur le compost, pour l'activer un peu, tu mets du purin d'ortie, de consoude ou autre...
Vincent24- xériquentrotre
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Vincent24 a écrit:Et un petit apport de terre forestière ? (pleine de micro-faune, bactéries, mycorhizes...)
Ben justement, j'y pensais
Oursine des volcans- Messages : 4401
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
J'ai également entendu parler de Bactériosol. Certains ont testé ? Qu'en pensez-vous ?
Oursine des volcans- Messages : 4401
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Au pied de l'abricotier, j'ai dispersé un peu de fumier bien décomposé (vers, bactéries et toute la clique) et j'ai abrité tout ce petit monde sous des déchets verts (tonte et taille). Espérons que ça va booster un peu la décomposition.
À son pied, j'ai également planté quelques fabacées (pour l'azote) et une ou deux graines de coloquintes ça peut toujours faire une jolie déco.
Dans la rangée de framboisiers, ça fait quelques années que je mets feuilles et déchets de tonte ; ça fait toujours une espèce de masse. Mais en farfouillant un peu, dans les couches anciennes, il y a pas mal de vers et de petites bestioles. ça revient !!! :) :) :)
En faisant mes plantations à proximité des framboisiers et de l'abricotier, j'ai trouvé des lombrics ! Oui, des !!! ça faisait un moment qu'on ne voyait plus de turicules dans le jardin et bien ils reviennent, doucement, mais espérons le sûrement.
Dans les autres parcelles du jardin, ce n'est pas encore très sensible : 1 lombric sur une petite quarantaine de fosses (sic). Mais avec la couverture permanente, le sol est plus humide et granuleux. Il commence à faire plus accueillant, plus vivant.
Là où il fallait faire des fosses, j'ai arraché les phacélies et moutardes qui sont allé protéger le sol de la future zone à choux.
Pour retenir l'eau, j'ai mis un peu de fibres de coco au pied de quelques tomates. On va voir si c'est intéressant.
J'ai tenté quelques bandes en polyculture le long d'un grillage : tomate, haricots, petits pois et différentes courges. En bonus, quelques graines de bourrache, de coriandre et d'ipomées (pour voir si ça peut attacher les tomates comme je l'ai entendu dire). Le tout sous une bonne couche de paillage.
En théorie, les différents constituants du mélange devraient apporter azote, ombre, attirer les abeilles. Peut-être que la variété et les odeurs limiteront les attaques.
J'espère que tout ce petit monde fera bon ménage. En tous cas, ça devrait être joli.
L'année dernière, j'avais réussi à négocier des bandes de mélanges fleuris. Certaines plantes se sont resemées et il y a une jolie diversité des fleurettes. Selon les cas, j'ai planté en m'adaptant aux fleurs en place (ex : pour les pommes de terre, les espacements ne sont pas réguliers) ou j'ai délocalisé les fleurs. J'aurais trouvé trop dommage de perdre des ancolies, pavots, bleuets, cosmos, ammi, agrostemma, nigelles (et j'en passe) au seul prétexte qu'elle n'étaient pas dans le rang.
À son pied, j'ai également planté quelques fabacées (pour l'azote) et une ou deux graines de coloquintes ça peut toujours faire une jolie déco.
Dans la rangée de framboisiers, ça fait quelques années que je mets feuilles et déchets de tonte ; ça fait toujours une espèce de masse. Mais en farfouillant un peu, dans les couches anciennes, il y a pas mal de vers et de petites bestioles. ça revient !!! :) :) :)
En faisant mes plantations à proximité des framboisiers et de l'abricotier, j'ai trouvé des lombrics ! Oui, des !!! ça faisait un moment qu'on ne voyait plus de turicules dans le jardin et bien ils reviennent, doucement, mais espérons le sûrement.
Dans les autres parcelles du jardin, ce n'est pas encore très sensible : 1 lombric sur une petite quarantaine de fosses (sic). Mais avec la couverture permanente, le sol est plus humide et granuleux. Il commence à faire plus accueillant, plus vivant.
Là où il fallait faire des fosses, j'ai arraché les phacélies et moutardes qui sont allé protéger le sol de la future zone à choux.
Pour retenir l'eau, j'ai mis un peu de fibres de coco au pied de quelques tomates. On va voir si c'est intéressant.
J'ai tenté quelques bandes en polyculture le long d'un grillage : tomate, haricots, petits pois et différentes courges. En bonus, quelques graines de bourrache, de coriandre et d'ipomées (pour voir si ça peut attacher les tomates comme je l'ai entendu dire). Le tout sous une bonne couche de paillage.
En théorie, les différents constituants du mélange devraient apporter azote, ombre, attirer les abeilles. Peut-être que la variété et les odeurs limiteront les attaques.
J'espère que tout ce petit monde fera bon ménage. En tous cas, ça devrait être joli.
L'année dernière, j'avais réussi à négocier des bandes de mélanges fleuris. Certaines plantes se sont resemées et il y a une jolie diversité des fleurettes. Selon les cas, j'ai planté en m'adaptant aux fleurs en place (ex : pour les pommes de terre, les espacements ne sont pas réguliers) ou j'ai délocalisé les fleurs. J'aurais trouvé trop dommage de perdre des ancolies, pavots, bleuets, cosmos, ammi, agrostemma, nigelles (et j'en passe) au seul prétexte qu'elle n'étaient pas dans le rang.
Oursine des volcans- Messages : 4401
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Humeur : à petites feuilles
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Quel sérieux dans tes tentatives et quelles réussites aussi Bravo
Ce n'est pas évident de s'astreindre à faire tout ça (dit la fille qui ne pense qu'à mettre de la paille chaque année pour éviter le désherbage et limiter les arrosages )
Ce n'est pas évident de s'astreindre à faire tout ça (dit la fille qui ne pense qu'à mettre de la paille chaque année pour éviter le désherbage et limiter les arrosages )
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On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui seraient seulement pas foutus de faire pousser des radis. (Le Président -1961- M. Audiard)
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Humeur : Pimprenelle
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
S'il y a des lombrics rien n'est perdu!
Et comme quoi il n'y a pas de secret, pour amender un sol et le rendre vivant c'est de la matière organique à apporter encore et toujours
Et comme quoi il n'y a pas de secret, pour amender un sol et le rendre vivant c'est de la matière organique à apporter encore et toujours
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tragus- zi-amaranthophylantrotrofou
- Messages : 32282
Date d'inscription : 02/02/2012
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Un petit
Oursine, tu nous donnerais des nouvelle du sauvetage de ce jardin ? Ça m'intéresse beaucoup.
Oursine, tu nous donnerais des nouvelle du sauvetage de ce jardin ? Ça m'intéresse beaucoup.
LardyMum- Messages : 2804
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Région : Nord-Ouest de Narbonne-Nord Est de Lézignan
Humeur : curieuse
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Bonne idée ... cela m’intéresse aussi beaucoup de savoir ce qu'est devenu cette terre soit disant "morte".
Au fait, nous n'en avons pas parlé mais il aurait été bon de faire faire une analyse de ce sol.
Il y a un petit laboratoire qui fait un travail remarquable pour pas très cher.
C'est le labo d'analyses des terres et des fourrages de la chambre d'agriculture de l'Aude à Carcassonne.
https://aude.chambre-agriculture.fr/agroenvironnement/laboratoire-danalyses/
Je vous propose l'analyse basique bien suffisante pour un premier bilan avec la n° 644.
On a, pour 48.77 € :
- le pH, Matières Organiques, % Carbone et N Total
- ainsi que les bases échangeables qui font l'essentiel de la fertilité : P, K, Ca, Mg & Na
- et le rapport C/N
Avec ces infos, on sait ou on en est avant d'imaginer le pire ou le meilleur
Au fait, nous n'en avons pas parlé mais il aurait été bon de faire faire une analyse de ce sol.
Il y a un petit laboratoire qui fait un travail remarquable pour pas très cher.
C'est le labo d'analyses des terres et des fourrages de la chambre d'agriculture de l'Aude à Carcassonne.
https://aude.chambre-agriculture.fr/agroenvironnement/laboratoire-danalyses/
Je vous propose l'analyse basique bien suffisante pour un premier bilan avec la n° 644.
On a, pour 48.77 € :
- le pH, Matières Organiques, % Carbone et N Total
- ainsi que les bases échangeables qui font l'essentiel de la fertilité : P, K, Ca, Mg & Na
- et le rapport C/N
Avec ces infos, on sait ou on en est avant d'imaginer le pire ou le meilleur
Carabus- Messages : 195
Date d'inscription : 09/10/2016
Région : Lauragais Toulousain en Midi Pyrénées
Activités : Retraité heureux d'avoir un grand potager.
Humeur : Très enjoué quand il a bien plu, ce qui se fait de plus en plus rare !
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
ça m'intéresse aussi il n'y a jamais eu de lombrics dans mon sol trop sec même à une certaine profondeur,
a part sur le tas de compost que j'arrose régulièrement
a part sur le tas de compost que j'arrose régulièrement
benji- Messages : 5761
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Région : Limousin et l'Espagne Alicante
Humeur : variable
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
De la MO, + de la MO et encore de la MO !
Sur mon sol ingrat, j'ai fait des lasagnes, cette année les pieds de tomates et piments sont au top !
Lardymum, je me demande si t'as pas une terre du style de celle qu'on trouve dans le Lauragais, tu devrais demander conseil à Carabus.
Sur mon sol ingrat, j'ai fait des lasagnes, cette année les pieds de tomates et piments sont au top !
Lardymum, je me demande si t'as pas une terre du style de celle qu'on trouve dans le Lauragais, tu devrais demander conseil à Carabus.
Vincent24- xériquentrotre
- Messages : 10441
Date d'inscription : 30/04/2012
Région : Dordogne - Périgord noir
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
J'y reviendrai plus tard Vincent mais Oursine nous parle d'un jardin dans une région très différente et son histoire m'a intéressée alors j'aimerais connaître la suite.
LardyMum- Messages : 2804
Date d'inscription : 16/05/2018
Région : Nord-Ouest de Narbonne-Nord Est de Lézignan
Humeur : curieuse
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Salut Vincent,
Demander conseil à Carabus !!! une idée "qu'elle est pas si bonne que cela !!!"
De la MO et encore plus de MO si on en trouve. Tout a fait d'accord.
Toutefois, il faudrait rajouter "Quelle MO ?"
Dans mon Lauragais, il n'y a plus d'élevages et donc pas de fumier à épandre. Quelle dommage !
Pas de compost car il en faut beaucoup trop.
Je me suis donc rabattu sur le BRF. que la Mairie m'apporte au bout du potager !
C'est génial et la MO de mon analyse sort à 4.5% après 7 à 8 ans d'apports... qui dit mieux ?
Mais c'est de la MO qui ne sera vraiment bonne, bien imbriquée au complexe argileux, et bienfaitrice pour mes légumes, que dans "un certain temps".
En attendant ce BRF me bloque l'azote indispensable à la vie de la faune du sol et les plantes ne poussent bien qu'avec un gros apport d'azote minéral.
Ma conclusion vis à vis du BRF est maintenant : OK, c'est génial mais il faudrait l'avoir composté pendant au moins 3 années et en arrosant très régulièrement (et copieusement) le tas afin de bien accompagner la dégradation de la lignine, puis des celluloses.
Et puis ... BRF de quelles essences et de bois pas trop âgé ! Perso, je prends ce qu'on m'apporte et c'est déjà génial d'avoir ainsi de la MO à ma porte et gratos !
Bref ... OUI encore à "de la MO " mais qu'il est difficile d'en trouver de la bonne, de se la fabriquer en quantité suffisante mais aussi de s'en servir correctement !
Demander conseil à Carabus !!! une idée "qu'elle est pas si bonne que cela !!!"
De la MO et encore plus de MO si on en trouve. Tout a fait d'accord.
Toutefois, il faudrait rajouter "Quelle MO ?"
Dans mon Lauragais, il n'y a plus d'élevages et donc pas de fumier à épandre. Quelle dommage !
Pas de compost car il en faut beaucoup trop.
Je me suis donc rabattu sur le BRF. que la Mairie m'apporte au bout du potager !
C'est génial et la MO de mon analyse sort à 4.5% après 7 à 8 ans d'apports... qui dit mieux ?
Mais c'est de la MO qui ne sera vraiment bonne, bien imbriquée au complexe argileux, et bienfaitrice pour mes légumes, que dans "un certain temps".
En attendant ce BRF me bloque l'azote indispensable à la vie de la faune du sol et les plantes ne poussent bien qu'avec un gros apport d'azote minéral.
Ma conclusion vis à vis du BRF est maintenant : OK, c'est génial mais il faudrait l'avoir composté pendant au moins 3 années et en arrosant très régulièrement (et copieusement) le tas afin de bien accompagner la dégradation de la lignine, puis des celluloses.
Et puis ... BRF de quelles essences et de bois pas trop âgé ! Perso, je prends ce qu'on m'apporte et c'est déjà génial d'avoir ainsi de la MO à ma porte et gratos !
Bref ... OUI encore à "de la MO " mais qu'il est difficile d'en trouver de la bonne, de se la fabriquer en quantité suffisante mais aussi de s'en servir correctement !
Carabus- Messages : 195
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Je rejoins les propos de Vincent et de Carabus!
En apportant de la MO tu ne risques pas de faire beaucoup d'erreurs et ça ne peut être que bénéfique.
Avec toujours cette précaution comme précisée par les autres de n'incorporer au sol que de la MO compostée.
Je sais que lorsque j'étais en Vendée je pouvais récupérer gratuitement du compots à la déchetterie, tu devrais te renseigner si tu en as une vers chez toi.
C'était du compost assez grossier avec parfois quelques déchets plastiques. Je ne l'utilisais pas pour le potager car connaissant les pratiques en matière de pesticides des jardiniers amateurs du coin, je préférais m'abstenir
Par contre pour mes massif ornementaux, il faisait vraiment des merveilles!
En apportant de la MO tu ne risques pas de faire beaucoup d'erreurs et ça ne peut être que bénéfique.
Avec toujours cette précaution comme précisée par les autres de n'incorporer au sol que de la MO compostée.
Je sais que lorsque j'étais en Vendée je pouvais récupérer gratuitement du compots à la déchetterie, tu devrais te renseigner si tu en as une vers chez toi.
C'était du compost assez grossier avec parfois quelques déchets plastiques. Je ne l'utilisais pas pour le potager car connaissant les pratiques en matière de pesticides des jardiniers amateurs du coin, je préférais m'abstenir
Par contre pour mes massif ornementaux, il faisait vraiment des merveilles!
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Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
J'ajoute mon grain de sel à cette vaste question.
La MO oui bien sûr mais certains sols comme le mien qui est en culture depuis plusieurs centaines d'années (sans doute au moins 500 ans) ont été chargés en cendres durant la même période. Le résultat est un sol pauvre en argile donc en matériau capable de retenir l'eau et les nutriments.
L'apport de matière organique (compost annuel, compost acheté localement, guano de poulailler, usage permanent de BRF) ne résoud pas mon problème : 15 jours sans pluie, le sol est sec sur 30 cm. Les cucurbitacées souffrent énormément malgré l'arrosage.
La seule solution à mes yeux serait l'apport d'argile pour régénérer mon sol.
A defaut, j'incorpore de la pouzzolane et cet automne des billes d'argile (destinées à la construction).
Donc un sol ruinė peut l'être pour diverses raison. Chez moi c'est un apport de matériaux stérile issus du chauffage dr ma maison (un ancien couvent) qui a modifié profondément la capacité de stockage du sol.
Et je rame chaque année....
La MO oui bien sûr mais certains sols comme le mien qui est en culture depuis plusieurs centaines d'années (sans doute au moins 500 ans) ont été chargés en cendres durant la même période. Le résultat est un sol pauvre en argile donc en matériau capable de retenir l'eau et les nutriments.
L'apport de matière organique (compost annuel, compost acheté localement, guano de poulailler, usage permanent de BRF) ne résoud pas mon problème : 15 jours sans pluie, le sol est sec sur 30 cm. Les cucurbitacées souffrent énormément malgré l'arrosage.
La seule solution à mes yeux serait l'apport d'argile pour régénérer mon sol.
A defaut, j'incorpore de la pouzzolane et cet automne des billes d'argile (destinées à la construction).
Donc un sol ruinė peut l'être pour diverses raison. Chez moi c'est un apport de matériaux stérile issus du chauffage dr ma maison (un ancien couvent) qui a modifié profondément la capacité de stockage du sol.
Et je rame chaque année....
cortejuan- Messages : 2314
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres
Humeur : Râleur
Re: Comment faire revivre un sol épuisé ?
Bonjour Cortejuan,
L'apport de pouzzolane ou de billes d’argile, qui sont des matériaux cuits et donc morts, ne peut rien, à mon sens, sur la capacité de ton sol à se régénérer. Cela ne peut qu'intervenir sur sa structure "physique" en améliorant le drainage des eaux vers le sous sol et favoriser l'assèchement des couches de surface.
Quand tu parles d'apports inconsidérés de cendres, j'y vois une conséquence avec un excès de calcium assez énorme si cette pratique a été très ancienne et répétée chaque année !
Rencontres-tu des signes de chlorose avec des plantes chétives aux feuilles jaunâtres ?
J'ai lu qu'une solution de redressement est un apport de soufre.
Tragus écrivait << En apportant de la MO, ça ne peut être que bénéfique >> ... je pense que ce conseil s'applique aussi pour toi.
Un épandage de 3 à 4 Kg/m² de fumier, chaque automne, améliorerait bien ta situation.
Qu'en penses-tu et l'as-tu déjà fait ?
Tu parles d'apports de BRF !
Attention la aussi. Le BRF apporte beaucoup de calcium.
Après un abus de cendres, ce n'est pas la meilleure source de MO a utiliser dans ta situation !
Une analyse de terre me parait plus qu'utile pour savoir ou tu en es et éviter des solutions qui ne sont pas adaptées.
L'apport de pouzzolane ou de billes d’argile, qui sont des matériaux cuits et donc morts, ne peut rien, à mon sens, sur la capacité de ton sol à se régénérer. Cela ne peut qu'intervenir sur sa structure "physique" en améliorant le drainage des eaux vers le sous sol et favoriser l'assèchement des couches de surface.
Quand tu parles d'apports inconsidérés de cendres, j'y vois une conséquence avec un excès de calcium assez énorme si cette pratique a été très ancienne et répétée chaque année !
Rencontres-tu des signes de chlorose avec des plantes chétives aux feuilles jaunâtres ?
J'ai lu qu'une solution de redressement est un apport de soufre.
Tragus écrivait << En apportant de la MO, ça ne peut être que bénéfique >> ... je pense que ce conseil s'applique aussi pour toi.
Un épandage de 3 à 4 Kg/m² de fumier, chaque automne, améliorerait bien ta situation.
Qu'en penses-tu et l'as-tu déjà fait ?
Tu parles d'apports de BRF !
Attention la aussi. Le BRF apporte beaucoup de calcium.
Après un abus de cendres, ce n'est pas la meilleure source de MO a utiliser dans ta situation !
Une analyse de terre me parait plus qu'utile pour savoir ou tu en es et éviter des solutions qui ne sont pas adaptées.
Carabus- Messages : 195
Date d'inscription : 09/10/2016
Région : Lauragais Toulousain en Midi Pyrénées
Activités : Retraité heureux d'avoir un grand potager.
Humeur : Très enjoué quand il a bien plu, ce qui se fait de plus en plus rare !
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