Les botanistes 2

Il existe les botanistes 1 qui commencent de la lettre A au M de Marchant (quarante pages ) .


Nicolas Marchant le père
Jean marchant le fils


Nicolas Marchant
Né en ?
mort en 1678

Jean Marchant son fils
Né en 1650
Mort en 1738

Nicolas Marchant est docteur en médecine et botaniste . Il fait des études à Padoue en Italie et sera le premier botaniste apothicaire de Gaston d'Orléans .
Grace à ses connaissances Colbert lui trouve une place de jardinier au jardin du roi . Il doit semer et cultiver des plantes , les décrire et doit leur trouver une fonction éventuellement . Il va durant sa vie de cultivateur cultiver en extérieur des graines et des plantes venues d'Europe mais également d'Amérique du nord et du sud .
Il est membre de l'Académie royale des sciences et côtoie avec son fils , Denis Dodart (médecin du roi Louis XIV et botaniste 1634. 1707)les trois vont décrire les plantes du jardin royal qui manque cruellement de documents sur les plantes qui arrivent de toutes les régions nouvelles du globe . Peu de livres sont disponibles sur ces plantes , les arrivages commencent à arriver  et toujours rien de bien concluant à l'Académie des sciences qui peut servir de référence .

Un livre est publié par Nicolas Marchant et Denis Dodart
"Mémoires pour servir à l'histoire des plantes "
Trente neuf plantes sont décrites avec leur culture , l'académie leur donne des noms et des gravures dessinées par Nicolas Robert
-L'histoire des plantes est composée en 5 chapitres
-Description des plantes
-Des figures des plantes
-la culture des plantes
-Des vertus des plantes
- Des mémoires que la compagnie doit donner au public sur l'histoire des plantes .

Après la mort de Colbert les budgets sont supprimés et les travaux s'arrêtent .
Les illustrations sont pour la plupart prises aux collections du duc d'Orléans .
Les premiers tirages s'effectuent dans les années 1692 après que Colbert soit mort .

C'est à peu près l'époque ou Tournefort arrive et va révolutionner la botanique et ses classements avec également des centaines de plantes qui arrivent de partout , d'Amérique du sud avec Claude Aubriet, le père Feuillée et surtout Charles Plumier .

Jean Marchant le fils

Il est écarté du jardin et de son poste de "directeur de la culture ''.
Linné honore Marchant père ou fils ? en dédiant le genre Marchantia de la famille des Marchantiaceae une Hépatique et ( Anthocérotes un embranchement de plantes terrestres aux caractères ancestraux)

https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/thumb/7/7a/Hornwort_life_cicle_svg_diagram.svg/350px-Hornwort_life_cicle_svg_diagram.svg.png
Domaine public


Marchantia L 1753


Marchantia polymorpha  le stade jeune et adulte (les petits palmiers sont des inflorescences femelles composées d'un pédoncule portant un réceptacle divisé en 10 rayons ou se trouve à la face inférieur des sporognes)

Plante hors classement traditionnel puisque souvent mise avec les hépatiques ou les champignons

Famille des Marchantiaceae

Plante qui fait partie des Hépatiques
3 sous familles

Ces petites plantes ne poussent que dans des endroits humides ou très humides et sur des sols très tassés et compacts .
Mises au soleil les Hépatique meurent de sécheresse au bout de peu de temps donc on ne les trouve pas sur des cactées .
Cette Hépatique ne dépasse pas les deux ou trois centimètres de haut .




Jeune stade empreinté à Rico 94  (merci)

Parfois les surfaces sont importantes au sol ou remplissent le pot en entier . Le thalle est rampant souvent en forme de y de couleur vert foncé , la forme supérieur porte "des corbeilles" à propagules (structure sexuée avec un chapeau mal en forme de parapluie et femelles qui forment des petits palmiers de 9 à onze branches allongées de quelques millimètres .

Quelques thermes concernant les Hépatiques bryophytes en très succinct puisque nous sommes sur un site de botanique    

Thalle : c'est le corps végétatif non différencié de certains organismes non mobiles (végétaux champignons , lichens, algues)

Rhizoïdes : sont des filaments qui se développent depuis des cellules épidermiques de certains thallophytes .

Anthéridies : 'est le gamétange mâle des embryophytes organe de production et de stockage des gamètes mâles haploïdes

Anthérozoïdes : c'est le nom qui désigne les gamètes mâles pour les bryophytes (mousses etc) le terme étant spermatozoïde.

Araebegone : gamète femelle

Oosphère : gamette femelle chez les végétaux et les algues c'est l'homologue de l'ovule chez les animaux .

Zygote : se forme lorsqu'un ovule est fécondé par un spermatozoïde

Corbeille à propagule (dernière photo ) organe en forme de bol ouvert au fond souvent présent dans les bryophytes contenant des massifs cellulaires appelés propagules, formé par la fragmentation végétative du gamétophyte .

Une erreur est possible ou mal exprimée le sujet étant rarement exprimé .    

Georg Markgraf ou Georges Markgrave :
Marcgraf , Marcgrave
les deux noms sont bons

Botaniste , naturaliste allemand

Né en 1610 à Liebstadt en Saxe
Mort en 1644 à Luanda dans l'actuelle Angola .

Connu comme botaniste, astronome, zoologue, ornithologue, cartographe, météorologue et enfin explorateur reconnu par ses pères le plus important de son siècle au Brésil. Il étudie la botanique et la médecine à l'université de Rostock et l'astronomie à Szczecin .

En 1638 il part au Brésil avec Willem Piso , néerlandais à la demande de jean Maurice Nasseau -Siegem gouverneur des colonies néerlandaises au Brésil . Georg Markgraf va faire la partie géographique de cet énorme pays à découvrir . Les paysages sont de Frans-Post peintre hollandais et de Albert Eckhout lui aussi peintre néerlandais . Certaines de ces peintures vont même être offertes à Louis XIV . Durant son séjour il cartographie les côtes, les grandes villes et une partie des terres intérieur . Ils visitent surtout le Pernambouc un territoire hollandais à la pointe est du Brésil  ou l'on cultive la canne à sucre entre 1630 et 1654.

De ce voyage va paraitre en 1648
"Historia Naturalis Brasiliae "

Domaine public

Il fut aussi ornithologue et en 1786 bien après sa mort on découvre 136 espèces d'oiseaux qui existent au Brésil  originaux en couleurs . Buffon, John Gray, Carl von Linné, Johann Friedrich Gmelin réutilisent toutes les informations laissées par Macgrave ainsi qu'une centaine d'espèces de poissons venus de ces contrées lointaines .

On lui attribue aussi la création d'un parc botanique sur le domaine du gouverneur .

De nos jours on parle encore du plus grand scientifique qui fit des études du Brésil au XVII  siècle .

Il part ensuite en Angola dans le même esprit de découverte et meurt de maladie  à l'age de 34 ans d'un accès de fièvre .

Deux allemands lui attribuent une famille de plantes les Marcgraviaceae ainsi que le genre Marcgravia . Ces deux botanistes s'appellent le Comte Friedrich Bershrtold et le médecin botaniste Jean Svatopluk Prel

Dans la famille des Marcgraviaceae existent d'autre genres comme le genre
Souroubea guianensis


Très grossi car pris de loin , liane Hémiepiphyte grimpante ou retombante , feuilles alternes , racines aériennes au bord du Maroni feuilles coriaces et petites fleurs d'un cm


Norantea guianensis

Au parc de la tête d'or dans la serre tropicale

le genre Norantea guianensis photographié en Guyane



Marcgravia

Il Produit de très belles fleurs originales pollinisées par les oiseaux colibris et par les chauve souris


Dans le domaine public  fleurs pollinisées par les chauves souris et les oiseaux mouches au bout d'une tige
Sans doute une cinquantaine d'espèces


Comme les fois précédentes des erreurs sont toujours possibles .

Bonne journée à tout le monde .

Sir Clément Robert Markham

Né en 1830 dans le Yorkshire
Mort en 1916 à Londres .

Il a une carrière très chargée faite de voyages , il est fonctionnaire , écrivain ,géographe, botaniste,historien, traducteur, astronome . Excusez du peu !

Il a 14 ans lorsqu'il rentre comme cadet dans la royale Navy , son voyage passe par le Brésil , les Malouines, Valparaiso , Collao au Pérou l'océan Pacifique et retour en Europe . Suite à ce voyage il se dirige plus vers les voyages que vers la marine anglaise .
En 1850 il a 20 ans il part avec une escadre de 4 navires à la recherche de l'expédition de John Franklin menée et perdue dans l'Arctique ? retour en 1851 sans avoir retrouvé la trace de Franklin.
En 1852 Markham part pour le Pérou ,il part de Liverpool et rejoint Halifax en Nouvelle  Écosse (Canada) New York ,traverse le canal de Panama pour retourner au Pérou . Arrive à Cuzco en mars 1853 chez les Incas . Il y découvre le Quinquina cultivé dans la région. Repart sur Lima , c'est un voyage de botanique mais aussi de cartographie .
Il retourne précipitamment en Europe son père étant décédé .
Six ans après il retourne au Pérou avec pour mission de rapporter des graines de Quinquina .

C'est fou le nombre de personnes qui rapportèrent ces graines en Europe pour les renvoyer dans les colonies pour qu'elles puissent guérir nombre d'européens . Dans le cas présent elles repartent aux Indes afin d'y prospérer . Il a alors 29 ans et reste jeune . Il est accompagné du botaniste Richard Spruce un autre anglais du Yorkshire .
Il s'intéresse aussi de transférer d'Amérique en Indes , le caoutchouc et le cotonnier sur Madras et pense élever des perles de façon industrielle en Inde du sud , tout un programme et plus ou moins de réussite .

On retrouve Markham en Abyssinie (Ethiopie ) entre 1867 et 1868 pour cartographier la région et étudier également sa faune et sa flore . Accompagné de militaires , les militaires sont en mission de guerre contre les forces éthiopiennes pour une expédition punitive ou sont  prisonniers des missionnaires anglais ainsi que des représentants du gouvernement britannique .

Il devient membre de la "Royal society " en 1873

Entre 1875 et 1876 il part au Groenland sur une durée de trois mois cette mission lui vaut de démissionner du bureau des Indes après comme on dit "avoir rendu  22 années de bons et loyaux services à la couronne d'Angleterre" .

En 1888 il démissionne de son poste de secrétaire de la "Royal geographicale Society"

Il organise l'expédition "Discovery" en 1901 à 1904 , un échec cuisant .

En 1916 il périt dans un incendie à cause d'une bougie qui enflamme sa chambre , il avait 86 ans . Il a droit à l'hommage du roi George V pour toute sa carrière et les avancées qu'il a pu réaliser .

Un arbre honore cet homme de sciences et voyageur des deux pôles . Ce sont les botanistes Seemann prussien  et Henri Ernest Baillon français qui l'honorent en lui donnant le genre Markhamie sans doute suite à son voyage en Éthiopie

Markhamia

Famille des Fabaceae

Originaire : Égypte, Côte d'Ivoire, Éthiopie, Kenya etc ...







Arbre originaire d'Afrique  photographié à Hyères les palmiers dans le jardin Olbius Riquier

Utilisé comme bois d’œuvre une espèce appelée lutea est ce celle là ?

Je ne pense pas que l'on en voit beaucoup dans le sud , peut être sur Nice ou Menton ??

e mon côté je ne l'ai jamais vu et je n'avais pas remarqué qu'il y en avait un à Olbius Riquier.

Il est placé à côté de la petite forêt de Trachycarpus fortunei .

Ha je serai vigilant la prochaine fois!
Ils existent encore d'ailleurs ces trachys?

c'est une bonne question mais je ne peux y répondre car je ni suis pas allé depuis longtemps .

C'est un bel arbre rare ce Markhamia
J'aimerais bien en voir.

La photo surement a plus de dix ans et je ne sais pas si l'arbre existe encore . Sinon il doit être toujours présent dans ce parc vieux parc . Je ne l'ai jamais vu en feuilles car les feuilles arrivent après la floraison .

Hermann Wilhelm Rudolf Marloth

Né en 1855 à Lübben en Allemagne
Mort en 1931 en Afrique du sud

Sud africain né en Allemagne et mort à la frontière du Mozambique en Afrique du sud occidentale .

Il fut pharmacien , chimiste et botaniste . Il arrive en Afrique du sud en 1883 . Il consacre ses recherches dans des fleurs rares et fait des expéditions botaniques dans le karoo , le Botswana et la  Namibie à l'opposé .

Est reconnu de ses compères pour avoir publié en 6 volumes :

"The Flora of south Africa "

Qui traite de toutes les plantes vivant en Afrique du sud , le livre parait entre 1913 et 1932 . Les planches sont en couleur peintes au Cap par Ester Smith et Ethel May Dixie .



Un Aloe est dédié au botaniste Hermann Marloth le très joli Aloe marlothii originaire des montagnes sud africaines . Décrit pour la première fois par l'alllemand Alwin Berger en 1905

Nouvelle famille des Asphodeloideae ou Xanthorrhoeaceae



Il est rouge orangé et ses fleurs partent presque à l' horizontal .
Fleurit durant le mois de mars .
Les fleurs durent presque un mois .
Chaque fleur mesure de 30 à 35 millimètres et sont plus proches et arrondies à leur base , les étamines et le style dépassent  de 10 à 15 millimètres la fleur .

Il existe une sous espèce Aloe marlothii ssp marlothii
et Aloe marlothii ssp orientalis

Présent dans les chaînes de montagne du Drakensberg du Waterbreg , du Lebombo, du Zoutpansberg .



Il peut y avoir une dizaine de grappes de fleurs qui mesurent dans les cinquante centimètres chacune .

Luigi Fernando Marsigli
Ou Luigi fernado Marsili les deux écritures sont bonnes

Né en 1658 à Bologne
Mort en 1730 à Bologne


Portrait du  Comte de Marsigli coiffé de sa perruque .

C'est un grand géographe, géologue, naturaliste, astronome  et botaniste .

Membre des sociétés et Académies des sciences de son époque dont celle de Bologne .

Son premier voyage il l'effectue à Constantinople et observe les armées ottomanes . Il offre ses services auprès de Léopold premier en 1683. Fait prisonnier par les tartares  , il est vendu comme esclave au pacha de Témesvar , il est employé dans les cultures des champs . Racheté par ses parents en 1684 il part à Vienne pour fortifier des places et diriger des constructions de défense.  Il en profite pour herboriser durant ses temps morts . Ses fonctions l'amènent à Rome auprès du pape et l'entretien du succès des armées chrétiennes .

En 1703 il quitte l'armée et dégradé pour mauvais comportement à la prise de Brisach ; le peuple ne le condamne pas . Du coup il part visiter  les montagnes Suisses et leur géologie alpine . Passe par la France , Paris , rencontre Fontenelle .De passage à Marseille il retrouve parmi
les galériens sur une galère le turc qui l'enchainait tous les soirs lorsqu'il était esclave , du cout il le fait libérer, l'on peut constater qu'il n'est pas rancunier .

Nommé en 1715 à l'académie des sciences de Paris , membre de la "Royal Society" de Londresen 1722  et de l'académie de Montpellier .

En 1729 il est victime d'une attaque d'apoplexie et revient sur ses terres à Bologne ou il y meurt en 1730

On retient une vingtaine d’œuvres de Marsigli grand personnage très apprécié partout ou il passait . Parmi ses oeuvres ;
"Danubius Pannonico Mysicus observationibus geographicis, astromicis, hydrographicis, historicis, physicis perlustratus et dans le sexe tomos digestuf "
On y parle du cour du danube dans le premier volume , dans le deuxième des antiquités sur ce même fleuve , le troisième est constitué des minéraux , le quatrième des poissons, le cinquième des oiseaux , le sixième de la source du fleuve et des plantes qui poussent sur le bord du Danube et des quadrupèdes qui vivent le long du fleuve .

Son éloge funèbre est donnée par Fontenelle

Une petite plante honore le Comte de Marsili la Marcilea , c'est Linné qui lui rend cet honneur ainsi que la famille des Marcileacées (Marcileaceae)


Marsilea L 1753

Famille des Marsileaceae

Le genre comprend une dizaine d'espèces

Plantes aquatiques et amphibies des milieux humides qui rampent au fond de l'eau . Les feuilles flottantes à 4 folioles


Marsilea schelpeana


Aux feuilles très caractéristiques qui pousse dans l'eau au parc botanique de la tête d'or de Lyon en l'honneur du professeur Eacle Schelpe du département botanique de l'université du cap

Ces espèces sont toutes originaires d’Égypte, des Açores, Australie et Asie du sud est .



Dans la famille des Marcileacées Regnelidium diphyllum

Quel super travail, Vernousain et, j'espère, plaisir pour toi… Sache, en tout cas que j'apprécie!

En fait je sais très bien que cela n'intéresse que peu de personnes mais à l'arrivée nous en sommes à 25.000 visites qui viennent sur le site .

Surtout ne cherchez pas à tout retenir ce n'est que la vie de personnes qui ont durant une partie de leur vie consacrées leur temps à découvrir le monde végétal . Ils sont tous différents , tous intéressants "grands" ou "petits " qu'importe .....ils auront parcourus le monde pour nous apporter des plantes nourricières ou décoratives pour nos jardins, nos potagers, nos fruitiers .

J'ai encore de très grands noms à venir et surtout de très belles histoires à écrire .

Surtout n'hésitez pas à être encore plus curieux car c'est souvent des résumés ou parfois des raccourcis sur des vies d'hommes ou de femmes qui ont oeuvrés pour rapporter au risque de leur vie des plantes nourricières ou décoratives que nous connaissons grâce à eux .

A venir bientot :Anna Maria sybilla Merian , Michaux , Franck Nicolas Meyer , Théodore Monot , Jean Nicot , Nicolas Claude Fabri de Peresc , Charles Plumier dont je parle assez souvent , Marianne North , Etienne Fiacre Louis Raoul etc .....Tous les botanistes commençant par un W la plupart allemands

Vous avez encore des mois ou des années de lecture à venir ?

Désolé pour les noms oubliés je referai plus tard une deuxième tour avec le voyage de Cook qui est un gros oubli

La suite tous les lundi et jeudi .

Des erreurs sont aussi toujours possibles ..... signaler et merci pour les retours de commentaires .

Bravo!…

J'essaie de faire plaisir et de vous faire voyager........ et par la même je voyage sur tous les continents en restant chez moi .

Merci pour ces voyages en tout cas!

En fait je sais très bien que cela n'intéresse que peu de personnes
Je crois que tu te trompes lourdement. Pour ma part, dès que je viens visiter le forum, je regarde si tu as rajouté quelque chose dans ce sujet et c'est ce que je lis en premier mais il est vrai que je ne viens pas souvent te dire à quel point j'apprécie.

J'ai encore de très grands noms à venir et surtout de très belles histoires à écrire
Ouf !!!

Si je ne regarde pas forcement la dernière publication de suite, je rattrape toujours le retard.
C'est intéressant même pour ma p'tite tête de linotte !
Merci pour ton travail et ta constance.

Merci à vous tous pour vos encouragements et rendez vous demain avec :

José Masdevall espagnol et le Masdevallia un orchidée épiphyte d'Amérique

José Masdevall

Il est né durant la première moitié du XVIII siècle à Figueras province de Gerone
Mort en 1801 à Trujillo dans la province de Caceres

Il était médecin espagnol catalan  .

Fait ses études de médecine à l'université de Cervera et à Montpellier .

Médecin de Carlos III et Carlos IV . Il va être inventeur d'un remède "Opiacé Masdevall" contre une épidémie de fièvre putride qui sévit en Catalogne dans les années 1784 . 1785 .

Ruiz et Pavon lui dédient une Orchidée la Masdevallia uniflora  en 1794 ou 1798 ?


Masdevallia

de la famille des Orchidées (Orchidaceae)

Ce genre comprend entre 400 et 600 espèces et 12 sous genres

Elles sont originaires d'Amérique centrale , du nord de l'Amérique du sud et des Andes Colombie Bolivie, Venezuela et sans doute plus largement au Brésil et au Mexique  .

Elle pousse entre 2000 mètres  et 4000 mètres d'altitude , on peut donc dire qu'elles aiment bien la fraicheur relative de ces hauteurs .

Orchidées sans pseudobulbe

Difficile à maintenir en été lors des fortes chaleurs .

Les fleurs sont assez petites comme la plante haute de 50 à 60 cm et des fleurs pouvant faire de un à six centimètres de diamètre avec des 'fils' qui prolongent les fleurs



espèce non définie, sans doute un hybride ?


Tous les botanistes qui ont pus visiter ces régions ont croisés cette orchidée spectaculaire, beaucoup ont une espèce à leur nom .

Toutes les couleurs sont possibles ou presque , on part du blanc et ensuite du jaune du orange du rouge du violet etc....Il n'est pas rare de découvrir de nouvelles espèces encore aujourd'hui et l'on effectue également des hybridations nouvelles .

Mettre ces plantes au frais en été impérativement si l'on veut les conserver .

Maintenir une humidité dans le pot et les racines .

Supporte les volets mi-clos en été à l'abri du soleil et des grosses chaleurs .

Aujourd'hui un deuxième genre après José Masdevall  ......vous êtes gâtés  .

Léonard  Mason

Né en 1912
Mort en 1993

Il était horticulteur amateur et collectionneur de plantes .

Il importe de Singapour une nouvelle espèce de Begonia l'espèce masoniana "Iron Cross" (croix de fer)  en 1952 qui porte son nom .
C'est l'allemand Edgar Irmescher qui en fait la description et en fait une espèce spécifique .


Begonia 'Iron cross" à cause du feuillage bien évidemment


Au parc Phoenix de Nice



Ce Bégonia est originaire de Chine et du nord de l'Inde .

J'ai eu la chance de le multiplier en milliers d'exemplaires dans les années 1970 . Il est facile de culture , aime la chaleur sans plus , se multiplie par boutures de feuilles .

Une feuille peut donner environ 5 à 10 boutures que l'on repique dans un mélange moitié tourbe moitié sable , à 20°c sous verre et en caisse . Petites brumisations les premiers jours puis on attend l'enracinement qui met de 15 à 30 jours à venir.  Ensuite on empote dans un petit pot . Pour avoir une plante correcte il faut attendre une année .

La fleur ne présente aucun intérêt .

Éviter de mouiller le feuillage .

Peut sortir en extérieur en été sans trop de problème . devra être à l'ombre lors des fortes chaleurs d'été

Parfois en jardinerie ou chez des horticulteurs qui collectionnent les Begonias .

Francis Masson

Un autre Masson (écossais) pas de la même famille et qui lui a 2 s et plus ancien .

Né à Aberdeen en Écosse en 1741 .
Mort à Montréal en 1805

A partir de 1760 Il fut  dans un premier temps jardinier à Kew-Gardens

William Aiton alors directeur des jardins de Kew demande à ce que ses services aillent prospecter des plantes de par le monde .

Après de bons et loyaux services comme jardinier du parc Francis Masson sera le premier à prospecter et expédier des plantes pour le parc de Kew .

Il part en 1772 comme collecteur et dessinateur sur l'HMS "Resolution"de James Cook qui part pour faire un tour du monde scientifique avec à son bord Joseph Banks, Solander, Anders Sparrman, et Karl Peter Thunberg excusez du peu .......le gratin de la botanique anglaise de l'époque .

Francis reste en Afrique du sud 30 mois , les autres poursuivent leur route à travers les océans . Thunberg et Sparrman sont restés également avec lui . Ainsi 400 nouvelles espèces sont découvertes, décrites et la plupart dessinées .

En 1781 reconnu par la profession pour ses découvertes lors de son premier voyage Joseph Banks alors devenu directeur des jardins de Kew Gardens l'envoie en mission dans les Canaries, les Açores, Madère, aux Antilles , en Espagne, au Maroc .

En janvier 1786 il est reparti en Afrique du Sud ou il va demeurer 7 années . Sur place il croise des autrichiens botanistes et parcourt avec eux une partie de l'immense Afrique du sud et toutes ces provinces .
De retour à Londres il fait paraitre en 1796 le premier livre sur les Stapelia
"Stapelia novae" illustré par lui même étant fin dessinateur .



En 1797 il part en Amérique du nord toujours sur recommandations de Joseph Banks qui est devenu président de '' La Royal Society'' de Londres . Il arrive à New York remonte au Canada fait tous les lacs nord américains durant sept années et récolte beaucoup de plantes et de graines, d'arbres, de fruitiers  pour Kew gardens .

Il meurt en 1805 sans doute de froid et de pluies glacées , il était prêt à rentrer en Angleterre .

Un genre lui est dédié le Massonia par Thunberg ex Houttuyn en 1780  aujourd'hui classé dans la famille des Asparagaceae

Plusieurs espèces portent son nom
Malaxis massonii
Erica massonii (Afrique du sud
Lavandula massonii
Crassula alpestris ssp massoni
Metalasia massonii
Albuca massonii
Convolvulus massonii (Madère)

Par ailleurs il a décrit et dessiné des plantes plus connues comme le Strelitzia reginae , le Protea cynaroïdes , le Trillium grandiflorum, L'Amaryllis belledona, Zanthedeschia aethiopica, Agapanthus inapertus, Kniphofia rooperi, et beaucoup d'autres espèces d'Afrique du sud , on parle de 1700 espèces dont beaucoup d'endémiques .

Pietro André Mattioli
Pierre André Matthioli
Mathiolus

Médecin botaniste italien très ancien (de la renaissance italienne).

Né en 1501à Sienne
Mort en 1578 à Trente de la peste .

Ses études se font au tout début à Padoue .

Devient un grand médecin , par ailleurs son père l'était déjà à Venise .
Pierre André devient médecin de Ferdinand et de Maximilien II .  

Il a pour professeur de botanique Luca Ghini qui avait été lui aussi été formé à Padoue haut lieu de culture de la médecine .

L'Oeuvre principale de Mattioli est :
"Commentari In libros sex padaccii Dioscoridis" publié en 1554 avec 500 gravures réalisées par Giorgio Liberale de Udine .
Poue effectuer son traité de matière médicale du grec Dioscoride premier . Il va rencontrer tous les grands botanistes de l'Europe comme Charles de l'Ecluse , Jacques delechamps, Ulisse Aldrovendi,  Prospero Alpini et avec l'aide de Luca Ghini .
Dans ce livre on remarque une première description de la tomate . on y parle du Cinnamomum camphora , le raifort, le myrte, le câprier, l'iris, l'oranger, le peuplier, la Rhubarbe, le buis, le cyprès, la potentille, le saule, le tilleul,  la mélisse, le laurier sauce, le pin maritime, le néflier germanique, le Valériane, le palmier dattier, le lis, la carotte, noix de muscade, Narcisse, avoine, poivre, réglisse, , le lin, le poivron, thymus nénuphar jaune, pomme de terre, , l'aconitum, Eruca sativa etc....  


Le genre Matthiola est donné en son honneur

Matthiola

De la famille des Brassicacées

Le genre comprend une cinquantaine d'espèces venues un peu des quatre coins du monde, d'Asie centrale, d'Afrique du sud, et d'Europe de l'ouest . et même des espèces qui viennent de la région de Nice , de madère, et du Maroc .

Nom commun Giroflées


Matthiola incana


Matthiola incana ssp incana  blanc



Matthiola maderensis au jardin botanique de Nice (quatre pétales)



Matthiola de Nice

José de Medinilla de Pineda

Il est donné comme militaire lieutenant colonel espagnol du début du XIX siècle  gouverneur des iles Mariannes et de Guam en particulier . Iles de la mer des philippines qui furent découvertes très tôt et revendiquées espagnoles par Magelan .
On rapporte que Medinilla était agronome et botaniste à ces heures perdues ?

L'homme n'est pas bien connu , mais la plante est bien plus connue aussi comme les informations ne donnent pas grand chose sur l'homme qui donna son nom, je m'emploierai plus dans la définition de la plante qui est plutôt un arbuste .

Cette plante arrive en Europe chez les pépinières anglaises Veitch and Son à Exeter elle pousse dans les serres chauffées un peu avant 1850 .
Le français Gaudichaud -Beaupré la décrit en juin 1819 lors de son voyage sur l'Uranie , en circumnavigation lors de leur passage sur l'ile Guam sous le commandement de Louis de Freycinet (partis de Toulon en septembre 1817 )  .

Medinilla magnifica Lindley 1850

Appartient à la grande famille des Melastomataceae

Endémique des iles Philippines et diffusée dans les iles Mariannes ou elle devient une plante en voie de disparition à l'état naturel .
On la retrouve parfois dans son milieu naturel en épiphyte .

Non vernaculaire sur les iles Kapa-kapa  là elle pousse dans des endroits semi ombragés avec une hygrométrie qui peut atteindre plus de 50 pour cent . Dans ces conditions elle peut former de jolis arbustes de 4 à 5 mètres de hauteur .


Dans a serre du parc Phoenix de Nice

Le nombre des espèces est très variable , entre 30 et 130 espèces avec possiblement des synonymes

Le très beau feuillage de basaltarum bien nervuré et plus allongé que sur magnifica et moins large


l'espèce sedifolia au feuillage tout petit et le port retombant vu à Lyon provenant de Madagascar .


L'espèce nevosa que vous pouvez voir dans les petites serres de collections au parc de la tête d'or .




Si vous voulez la cultiver il va falloir la suivre de très proche car sa culture est assez difficile
- en eau
- en hygrométrie
- en chaleur hiver et été
- suivre les rempotages hors floraison
- nourrir la plante à la belle saison
- maintenir un PH voisinant les 5,5 à 6 environ

Nous avons affaire à une plante que l'on voit souvent vendue fleurie et dans un mélange de terre plus ou moins tourbeux venu des Pays Bas . Procéder à ce moment là après sa floraison à un rempotage dans un mélange terre de bruyère et terreau de feuilles et un peu de tourbe dans l'ordre de 10 à 20 pour cent  et de sable si possible .

Exposer la plante à la lumière directe en fin d'automne , jusqu'au printemps L'été la sortir à l'abri du vent sous un arbre ou elle prendra un maximum de force pour l'hiver qui est toujours une période plus délicate . Ne pas oublier de la bassiner régulièrement par temps chaud avec une eau non calcaire .

Hygrométrie : il faudrait pour bien faire environ 50 pour cent d'humidité ce qui est difficile en été ; Une soucoupe avec des billes d'argile peut compenser en partie le manque d'humidité dans l'air .

Culture la plante pousse lentement avec des grandes feuilles adultes qui pour magnifica la plus commune fait des feuilles qui adultes peuvent mesurer dans les 35 cm de longueur

Les feuilles sont opposées les départs de tiges se font à la base des feuilles et des tiges sur les boutons axillaires .

La température idéale est de 15 °c à 18°c  en hiver au repos à 30 à 35°c en été

Faire quelques apports d'engrais en été et au printemps . (engrais potassique)

Si vous ne réussissez pas  cette culture rassurez vous vous n'êtes pas seuls à ne pas réussir . Je pense que les personnes qui réussissent à conserver cette plante sur cinq années ne sont pas fréquentes .

Je ne demande qu'à être démenti .

Je l'ai vu pousser à deux endroits sur des murs végétalisés , elle se comporte bien dans de la sphaigne mais peut vite devenir volumineuse .

Multiplication par bouturage avec talon ou par marcottage aérien .

Maladies ; araignées rouge (bassiner empêche la prolifération) , cochenille même cause trop sec traiter au pinceau avec alcool si peu de cochenilles  


M florinilla "Bella" un hybride

Évidemment une erreur est toujours possible

C'est fou à quel point sedifolia est très éloigné d'apparence avec les autres espèces du genre!