plantes mellifères : les meilleures plantes à insectes de vos jardins

Pour ce que j'ai pour le moment, les Passiflores battent toutes les autres plantes ! Les insectes font la queue pour butiner !

en plus de toutes celles déjà citées, le lierre et la vigne vierge sont très appréciées...

Toutes les lamiacées on dirait bien?
toutes les passiflores.
les roses trémières;
les oenothères; (il y en a des piégeuses pour les paillons, à éviter celle ci donc)
les astéracées en général...
echiums et cotonéasters très visités...
les rosacées en général, et les crucifères aussi sont très fréquentées, et je le vois nettement depuis le retour des abeilles par chez moi...
on dirait bien que toutes les légumineuses en font partie...

par chez moi, les châtaigniers, les bruyères, les érables et arbousiers. Et les tilleuls bien sur!
Chez les exotiques par toujours appréciées,je confirme pour les eucalyptus, très visités, et catalpas; les ailanthes ont l'air d'être appréciés, et les koelreuthias aussi...

Dans les prairies, la contribution mellifère des multiples plantes comme le pissenlit est probablement importante.
@

il y a aussi les plantes à floraison hivernales, hors période normale d'activité des abeilles et autres insectes butineurs.
Mais de plus en plus, les hivers trop doux, ou très irréguliers provoquent des réveils de divers insectes, qui risquent d'épuiser leurs réserves en une activité de recherche sans résultat;
J'ai constaté que des espèces absolument pas considérées comme mellifères sont alors visitées, comme les hellébores par exemple.
Je pense qu'il est utile et sympathique d'avoir des espèces à floraisons hivernales pour servir de ressource de secours éventuelle pour ces insomniaques; sachant pourtant que la plupart des ces espèces n'ont justement pas besoin de pollinisateurs, mais il doit bien y avoir un petit quelque chose à y racler quand même j'imagine, sinon, pourquoi les insectes y iraient?
Une que je déteste pour sa toxicité pour les herbivores, et tente de limiter en permanence, le séneçon de Harvey (qui porte un autre nom maintenant) est ainsi très apprécié en hiver...
@

En plus l'origan et le pissenlit nous sont aussi utiles, il faut que je teste un pistou avec des feuilles d'origan que l'on m'a conseillé. Bonus pour une ancienne jardinière comme moi

Les belles illustrations de ces plantes mellifères et des plantes qui les accompagnent sont passées à la trappe à la page précédente
Dommage. Faites y un petit tour

une recette Nessy?
avec de l'origan sauvage?
@

J'ai demandé la recette, on m'a répondu: "tout pareil qu'avec le basilic", alors voilou. Je vais le faire avec des feuilles d'origan sauvage et des [strike]amendes [strike] amandes en poudre (ou des noix), le pignon n'étant pas local.

OK, good to try
@

oui Anjo ; on n'y pense pas assez ... prévoir des floraisons hivernales !! non seulement pour les butineurs mais pour notre plaisir
ça mériterait un sujet qui permette de lister les arbustes et herbacées à floraison hivernale ou très précoce

Anjo, tu parles de Séneçon, en Essonne, là où mon cheval est à la retraite, nous avons eu plusieurs soucis d'intoxication et de dérèglement hépatique suite à la prolifération du Séneçon de Jacob.
Nous avons fait des journées d'arrachage...
Les chevaux "anciens" dans les prairies n'ont pas été touchés, seuls les récemment arrivés l'ont été. L'expérience...
Désolée pour la petite parenthèse...

L'Araujia sericifera attire tous les ans des dizaines de Moro sphinx et cette année ils vont également sur mes petits Delphnium annuels

AnJo11 a écrit:une recette Nessy?
avec de l'origan sauvage?
@

C'est l'herbe à pizza pour les Italiens (et pour nous aussi d'ailleurs ). Peut-être mieux connue sous le nom de marjolaine ?
Une incontournable des bouquets garnis
Indispensable dans ton jardin Anjo ! C'est une plante qui apprécie les terrains pauvres, comme beaucoup de plantes mellifères aromatiques.

Cormillonne a écrit:L'Araujia sericifera attire tous les ans des dizaines de Moro sphinx et cette année ils vont également sur mes petits Delphnium annuels

Cormi, je viens de lire sur l'Araujia de bien curieuses moeurs qui s'expriment dans son nom vernaculaire de : "plante cruelle".
Attention plante invasive tueuse d'insectes !!!
Il suffit de lire quelques articles inquiétants sur le net dont je fais ici le copier-coller d'un paragraphe prélevé dans "au jardin.info",lien en bas de l'article :

Problématique de la plate cruelle
Très parfumée, l’araujia porte-soie promet un nectar nourrissant aux insectes, mais lors de la visite du papillon ou de l’abeille, sa trompe est pincée entre 2 pièces florales : l’insecte se débat, collant les pollinies sur lui et théoriquement se libère pour les conduire dans une autre fleur. Cependant, alors que les insectes liés à la plante dans sa région d’origine sont suffisamment vigoureux pour se libérer, ailleurs, ce sont d’autres insectes qui sont piégées, telles que en France, les abeilles, ou certains papillons, qui restent bloqués dans la fleur et meurent. C’est ainsi que l’Araujia sericifera est devenu une plante tueuse d’insectes, surnommée plante cruelle. Cet état de fait a donc sélectionné les plantes cruelles qui s’autopollinisent dans les régions où la plante est invasive.
On ne saura donc que trop conseiller la culture de cette plante dans un milieu fermé, serre, ou véranda, ce qui limite l’hécatombe, ainsi que la destruction de tous les fruits avant leur maturité.
http://www.aujardin.info/plantes/araujia-sericifera.php

Attention à ne pas confondre Origan (Origanum vulgare) et Marjolaine (Origanum majorana) même s'ils sont très proches.

Je taille régulièrement mon Araujia pour le limiter et je surveille les insectes qui ont dû s'habituer car je n'en trouve que 1 ou 2 chaque année de coincés et lorsque je m'en aperçois à temps je fais un sauvetage chez les Moro sphinx en particulier pas les abeilles elles se débrouillent très bien

Chez moi, les ails ornementaux sont en fleurs, pléthores d'insectes viennent toute la journée, de tôt le matin à tard le soir, butiner, se bagarrer (la fleur que butine le voisin et toujours la meilleure !)
Les papillons, les bombyles, les charpentières, les abeilles diverses, c'est très varié et animé !

joli ballet d'abeilles ( et jolies prises )

les abeilles sont de sortie par ce beau temps  



et elles ont de quoi faire

C'est un sujet très à la mode des citadins et surtout de la capitale, sauver les abeilles pour nous sauver nous-mêmes en citant de façon déformée Einstein.
Il est pourtant important d'aider ces insectes très organisés et efficaces pour polliniser nos plantes à graines (tournesol ou colza) ou à fruits alors qu'ils rencontrent d'importantes difficultés environnementales (sécheresse, monocultures, disparition des haies, insecticides, frelons) mais aussi, ça les apiculteurs"pros" n'en parlent jamais, à une apiculture intensive avec transhumance épuisant les reines; tout cela entraînant une baisse du nombre de colonies qui sont souvent plus faibles. L'apiculteur amateur trouve son compte en plantant de vraies mellifères, surtout si les floraisons surviennent au moment où les abeilles en ont le plus besoin : lorsqu'elles finissent leurs provisions (fin d'hiver) ou élèvent du couvain en vue de la prochaine récolte ( à ce moment-là la flore autochtone y pourvoit le plus souvent au printemps) ou pour créer une population suffisamment populeuse apte à passer l'hiver(à ce moment-là, après les étés torrides, la ressource est souvent insuffisante et les floraisons automnales très utiles).
Les plantes de jardin fleurissant avant l'hiver et en fin d'hiver ont donc un important rôle à jouer, en particulier en ville. Cela suppose souvent un climat côtier ou un "climat de ville" , au moins assez doux, car peu de floraisons de saison froide supportent le gel, mais "l'arrière-saison se prolonge un peu partout en France.

Le caractère mellifère doit être CONSTATE : Idées théoriques ou constats pratiques.
Attention tout d'abord, certaines floraisons attirent les papillons (longue trompe fine) ou les Diptères ("mouches", parfois velues et ressemblant aux abeilles) ou d'autres Hyménoptères (comme les guêpes) et peu ou pas les abeilles. Il faut donc avoir une idée précise de ce qui est une abeille pour la reconnaître sur une fleur (domestique ou sauvage).
Ensuite ne pas se laisser influencer par"les écrits mellifères" (je recopie là ce que j'ai écrit au sujet d'une plante supposée mellifère) :
J'ai l'impression qu'en matière de butinage, comme dans beaucoup d'autres domaines, il y a les théoriciens (ceux qui écrivent des livres et/ou voudraient qu'on fasse comme ils pensent, mais ne le font pas toujours eux-mêmes) et les praticiens. Dans le domaine du butinage par les abeilles, j'ai planté plusieurs plantes à fleurs, sur des conseils oraux ou écrits dans ce but, et la déception était souvent au RDVS.
Buddleja, même si les fleurs sentent le miel(en particulier B.officinalis) et attirent les insectes à longue trompe, sont ignorées par les abeilles à la langue courte (en tout cas les miennes). Idem pour Eleagnus, même si l'odeur vespérale est envoûtante.
Laurier-tin, qu'Yves Darricau (pourtant ingénieur agronome et apiculteur, mais dans l'Ouest), dit mellifère : je ne trouve jamais une de mes abeilles sur ses fleurs, à une époque hivernale où les floraisons se font rares. Les Cyprès, qu'il cite aussi : qui a déjà vu une abeille récolter du pollen de cyprès ? Idem pour les fleurs de Koelreuteria bipinnata : les fleurs sont haut perchées, mais jamais entendu le bourdonnement des abeilles.
Inversement les eucalyptus à grosses fleurs colorées (très belles et souvent hivernales)que les australiens ne citent pas dans les plantes mellifères, sont très prisées par mes abeilles (elles plongent profondément entre les étamines pour atteindre les nectarifères).(les Myrtacées sont d'une façon générale, bien mellifères)

Ils est des plantes qui réunissent théoriciens et praticiens comme robinier, tilleul, lierre (lorsqu'il grimpe sur un support et fleurit) ou céanothe. D'autres beaucoup plus rares et/ou moins connues peuvent être adaptées à un climat ou un autre, (et pas forcément aux deux) (voir photo ci-dessous).
Abutilon :


Aloe hybride :



Eucalyptus caleyi.



Quelles sont vos plantes vraiment appréciées par les abeilles ?

j’applaudis des deux mains  moi qui suis citadin (en fait plutôt villageois vu la taille de ma ville)). j'ai abandonné les bouquins sur les abeilles et les forums où je me suis fait engueuler par des spécialistes. Je partage totalement ta vision sur la notion de plantes mellifères.
Cela dit, l'abeille est intelligente et sait s'adapter et telle fleur très répandue ici et très recherchée par les abeilles n'aura aucun succès là car moins répandue donc moins connue.

Mes feijoas à proximité des ruches n'ont eu aucun succès car plante inconnue au bataillon dans mon coin.
Autre exemple, le jujubier sans doute très nectarifère (beaucoup d'abeilles sauvages le butinent) mais pas mellifère (chez moi), aucune abeille domestique ne le butine.
c'est pourquoi ce n'est pas simple de savoir et donc il n'y a que l'observation qui donnera une réponse sensée.

Concernant les concensus, le robinier faux acacia, au maxi de la miellée, jusqu'à 4 kilo par jour et par ruche...

Autre exemple parmi les plantes non nectarifères, l'alysse qui sent fortement le miel mais qui n'attire aucune abeille.

Et bien, je crois que Pierre a réveillé un sujet qui dormait depuis 2020

Pour citer ce que dit pierre à propos de l'Eleagnus, chez moi, ils sont très visités par les abeilles.
Dois-je déduire qu'elles ne sont pas mellifères ?

Il faudra que je regarde de plus près les Eleagnus.
Un autre critère que prennent en compte les abeilles est le rendement d'une source mellifère : elles vont vers la source la plus rentable, ainsi au milieu du printemps quand elles ont le choix, elles ne s'intéressent pas à mes fleurs de grenadier(m'obligeant à jouer du pinceau), par contre un mois plus tard, début juin quand les annuelles se dessèchent, elles viennent sur fleur de grenadier.

Pour rebondir sur certaines plantes évoquées ici ou ailleurs:

je n'ai jamais vu en effet des abeilles récolter du pollen sur les cyprès ni sur aucun autre conifère d'ailleurs!
Myrtus communis et Clematis flamula de notre flore spontanée sont très prisées et très intéressantes en région méditerranéenne car ce sont deux espèces à fleurir en dernier en tout début d'été.
Cheyrolophus intybaceus à l'aire de répartition limitée est dans le même cas et son abondante floraison aurait toute sa place dans les jardins.

La salsepareille tant mal aimée par certains constitue une bonne ressource automnale dans nos garrigues.

J'ai observé par ici que les grenadiers à fleurs simples sont très appréciés mais pas ceux à fleurs doubles.

Le laurier tin est également très visité pour peu qu'il ne soit pas à l'ombre en sous bois.
Celui qui est chez mes parents bourdonne d'abeilles lorsqu'il est en fleur.

Enfin, chose étonnante, la floraison d'une vigne framboise est également très prisée chaque année chez mes parents.
Je n'ai jamais fait attention, si les grands champs de vignes à vin attiraient également les abeilles lors de la floraison.

Et les Sarcococca ? Lors de belles journées d'hiver on peut y voir des abeilles dessus.

En fin d'hiver, il y a aussi Cornus mas qui est visité.