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changement climatique, changement de nos jardins
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changement climatique, changement de nos jardins
Bonjour,
sans doute déjà abordé, je ne lis pas tout...
mais depuis une quinzaine d'année et cela va en empirant, je constate de plus en plus de difficulté à cultiver mes plantes habituelles, vivaces, arbustes, arbres floraux ou fruitiers. je réagissais en apportant eau et nutriment mais aujourd'hui, force est de constater que ça ne suffit plus, les deutzias si beau il y a 30 ans, sont déplumés en été, leur feuillage pend lamentablement et je dois arroser sans cesse. Le gros noyer du voisin qui commençait à me donner du souci par son ampleur, vient de rendre l'âme cette année, le cèdre de l'Atlas bleuté de mon autre voisin est dans un état pitoyable. La liste est longue et si je n'avais l'immense chance de disposer de deux puits qui me rendent quasi auto-suffisant, mon jardin serait un désert.
Donc quelle est la solution ? En se rappelant que des températures hivernales très basses sont encore tout à fait possibles. On se rend compte que peut-être plus ou moins inconsciemment, les jardiniers évoluent et transforment leur jardins en jardins méditerranéens.
Chez moi, dans mon bled, il y a aujourd'hui plusieurs oliviers en pleine terre, certains achetés très gros sont magnifiques, je vois aussi des lauriers roses en pleine terre, des bananiers partout (faut dire que j'ai fait un gros don il y a 15 ans de dizaines de plants quand j'ai recomposé mon patio andalou). Sans parler bien sûr des trachycarpus voire des butias?
Au jardin potager, il y a 50 ans, les particuliers ne plantaient ni ne semaient de tomates. Aujourd'hui, la tomate est présente partout. Mieux, les aubergines sont courantes ainsi que les poivrons dont les productions sont dignes du midi.
Les melons, kifkif. Cette année, je dois avoir plus de 40 gros melons bientôt consommables.
Je pourrais continuer la liste, courge muscade, chayotte...
sans oublier les aromatiques, les lauriers-sauce qui sont devenus des arbres, totalement absents (ou presque) il y a 50 ans, le romarin donnant de gros buissons aujourd'hui.
Un producteur de safran s'est installé dans le Haut-Doubs et certains commencent à expérimenter la lavande présente dans chaque jardin de nos villages.
La conséquence est aussi un changement radical d'habitudes alimentaires. Produisant des tomates, tous les ruraux en consomment quotidiennement en salade associées ou pas aux concombres (présents depuis très longtemps dans nos jardins).
Bref, on assiste à un véritable tournant dans la composition de nos jardins qui deviennent de plus en plus souvent des jardins du sud. Je viens de recomposer une plate-bande j'y ai maintenu les tulipes et les narcisses aux oignons en dormance en été et profondément enterrés donc à l'abri de la sécheresse estivale mais le reste qui végétait a été supprimé et remplacé par des pistachiers, des grenadiers, des passiflores incarnata et une bordure de lavande (mixte de deux espèces naines.
Tout ça comme je le disais cela ne nous met pas à l'abri de gelées violentes en janvier/février.
Il y a 30 ans des fous prédisaient que Besançon aurait, 30 ans plus tard, le climat de Lyon, ils se sont trompés, Besançon se rapproche du climat de Valence (en France bien sûr).
Edit : un paragraphe hors-sujet sur les incohérences administratives a été supprimé. Ne mélangeons pas tout même si on est parfois très agacé.
sans doute déjà abordé, je ne lis pas tout...
mais depuis une quinzaine d'année et cela va en empirant, je constate de plus en plus de difficulté à cultiver mes plantes habituelles, vivaces, arbustes, arbres floraux ou fruitiers. je réagissais en apportant eau et nutriment mais aujourd'hui, force est de constater que ça ne suffit plus, les deutzias si beau il y a 30 ans, sont déplumés en été, leur feuillage pend lamentablement et je dois arroser sans cesse. Le gros noyer du voisin qui commençait à me donner du souci par son ampleur, vient de rendre l'âme cette année, le cèdre de l'Atlas bleuté de mon autre voisin est dans un état pitoyable. La liste est longue et si je n'avais l'immense chance de disposer de deux puits qui me rendent quasi auto-suffisant, mon jardin serait un désert.
Donc quelle est la solution ? En se rappelant que des températures hivernales très basses sont encore tout à fait possibles. On se rend compte que peut-être plus ou moins inconsciemment, les jardiniers évoluent et transforment leur jardins en jardins méditerranéens.
Chez moi, dans mon bled, il y a aujourd'hui plusieurs oliviers en pleine terre, certains achetés très gros sont magnifiques, je vois aussi des lauriers roses en pleine terre, des bananiers partout (faut dire que j'ai fait un gros don il y a 15 ans de dizaines de plants quand j'ai recomposé mon patio andalou). Sans parler bien sûr des trachycarpus voire des butias?
Au jardin potager, il y a 50 ans, les particuliers ne plantaient ni ne semaient de tomates. Aujourd'hui, la tomate est présente partout. Mieux, les aubergines sont courantes ainsi que les poivrons dont les productions sont dignes du midi.
Les melons, kifkif. Cette année, je dois avoir plus de 40 gros melons bientôt consommables.
Je pourrais continuer la liste, courge muscade, chayotte...
sans oublier les aromatiques, les lauriers-sauce qui sont devenus des arbres, totalement absents (ou presque) il y a 50 ans, le romarin donnant de gros buissons aujourd'hui.
Un producteur de safran s'est installé dans le Haut-Doubs et certains commencent à expérimenter la lavande présente dans chaque jardin de nos villages.
La conséquence est aussi un changement radical d'habitudes alimentaires. Produisant des tomates, tous les ruraux en consomment quotidiennement en salade associées ou pas aux concombres (présents depuis très longtemps dans nos jardins).
Bref, on assiste à un véritable tournant dans la composition de nos jardins qui deviennent de plus en plus souvent des jardins du sud. Je viens de recomposer une plate-bande j'y ai maintenu les tulipes et les narcisses aux oignons en dormance en été et profondément enterrés donc à l'abri de la sécheresse estivale mais le reste qui végétait a été supprimé et remplacé par des pistachiers, des grenadiers, des passiflores incarnata et une bordure de lavande (mixte de deux espèces naines.
Tout ça comme je le disais cela ne nous met pas à l'abri de gelées violentes en janvier/février.
Il y a 30 ans des fous prédisaient que Besançon aurait, 30 ans plus tard, le climat de Lyon, ils se sont trompés, Besançon se rapproche du climat de Valence (en France bien sûr).
Edit : un paragraphe hors-sujet sur les incohérences administratives a été supprimé. Ne mélangeons pas tout même si on est parfois très agacé.
Dernière édition par cortejuan le Mer 16 Aoû 2023 - 8:55, édité 1 fois
cortejuan- Messages : 1858
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres (ou presque)
Humeur : Râleur
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Complètement d'accord. Ici en région centre par rapport aux années 90 les êtes sont méconnaissable et les jardins aussi. A l'époque, une été comme cette année aurait été à 22 ou 23 degres de moyenne alors que la on est plutôt à 26-27 degrés malgré des pluies régulières...et c'est donc un été frais dans notre nouvelle norme ! Les jardins sont en conséquence méconnaissable également avec des plantes qui étaient réputés sont rustiques gogo comme les oliviers,agaves, agapanthes, lauriers roses, mimosas et palmiers. Certaines especes deviennent même grosses ici en Touraine comme les cordylines, les Phoenix qui commencent à monté en tronc pour ceux planter juste après février 2012 ou encore les washintonia. Pour moi il y a même un avant et un après 2012. On peu même commencer à voir depuis 5 a 10 ans des acacia retoinoides ou des plumbago et lantanas le long des façades, c'est dire si le changement est rapide et brutal. Dans les potagers les tomates ne sont pas une nouveauté, en revanche les chayottes et patates douces oui. Idée pour les poivrons qui viennent maintenant très bien également. Sans canicules et sécheresses printanières régulières assèchement totale des rivieres ici, on y trouverait presque un côté sympathique.
Dernière édition par ptivince45 le Sam 12 Aoû 2023 - 12:08, édité 1 fois
ptivince45- Messages : 898
Date d'inscription : 05/09/2013
Région : Orléans - Val de Loire
Activités : Etudiant
Humeur : bavarde
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Bonjour,
L'énergie solaire est sûrement la solution, mais ne suffit pas pour alimenter un foyer tous les jours, encore moins quand on a un véhicule avec batteries à charger.
J'ai eu une voiture hybride essence et GPL
puis une hybride essence avec une seconde batterie accumulatrice.
J'hésite pour la voiture électrique, c'est très cher ! c'est vrai que le moteur silencieux me séduit totalement, mais favoriser l'électrique en France sous prétexte que nous maîtrisons bien l'énergie nucléaire, qui peut s'avérée très catastrophique ! De plus, nous achetons l'uranium au Kazakhstan, Ouzbékistan et Niger qui sont des pays satellites d'un pays qui depuis plus d'un an détruit l'un de ses voisins. Le gazole vient également de ce pays envahisseur. Les matières utilisées pour les batteries des véhicules électriques sont des métaux rares dont l'extraction génèrent une pollution dont on parle trop peu.
Les solutions miracles apparaitrons probablement un jour
L'énergie solaire est sûrement la solution, mais ne suffit pas pour alimenter un foyer tous les jours, encore moins quand on a un véhicule avec batteries à charger.
J'ai eu une voiture hybride essence et GPL
puis une hybride essence avec une seconde batterie accumulatrice.
J'hésite pour la voiture électrique, c'est très cher ! c'est vrai que le moteur silencieux me séduit totalement, mais favoriser l'électrique en France sous prétexte que nous maîtrisons bien l'énergie nucléaire, qui peut s'avérée très catastrophique ! De plus, nous achetons l'uranium au Kazakhstan, Ouzbékistan et Niger qui sont des pays satellites d'un pays qui depuis plus d'un an détruit l'un de ses voisins. Le gazole vient également de ce pays envahisseur. Les matières utilisées pour les batteries des véhicules électriques sont des métaux rares dont l'extraction génèrent une pollution dont on parle trop peu.
Les solutions miracles apparaitrons probablement un jour

KAWAN- Messages : 4529
Date d'inscription : 03/11/2014
Région : Loire-Atlantique, France
Re: changement climatique, changement de nos jardins
oui, d'accord avec vous deux, concernant les voitures électriques, d'un côté, c'est un bonheur à conduire, de l'autre c'est une aberration écologique avec un rendement écologie de quelques % par rapport à une voiture thermique, mais,les batteries évoluent et je pense en physicien que je suis, que des progrès importants permettront bientôt de remplacer les batteries bourrées de métaux plus ou moins rares par des batteries plus écolo. L'homme est souvent monstrueux mais aussi génial.
Pour les plantes, j'avais oublié les cordylines, la mienne mesure plus de 3 mètres, les washi, un fou en a planté un en pleine terre dans mon bled, il a gelé et est reparti de plus belle.
Parmi les nouveaux arrivés, les lagerstroemia, les trachy les trachelospermum et les nombreux yuccas dont le gloriosa souvent gelé il y a 40 ans et qui prospère aujourd'hui sous diverses formes.
Parmi les parasites; le trèfle oxalis dont j'ai oublié le nom, le concombre sauvage (navet du diable) absolument absent il y a 50 ans et qui se répand partout, le raisin d'Amérique idem.
Quand aux animaux, il faut demander aux habitants de Cologne, ce qu'ils pensent de l'invasion des perruches vertes (deux espèces) qui ont investi la ville et qui font un boucan du diable le soir quand elles s'installent pour dormir.
Je scrute souvent le ciel en me disant que très bientôt, je verrai une flèche verte traverser l'horizon...
Pour les plantes, j'avais oublié les cordylines, la mienne mesure plus de 3 mètres, les washi, un fou en a planté un en pleine terre dans mon bled, il a gelé et est reparti de plus belle.
Parmi les nouveaux arrivés, les lagerstroemia, les trachy les trachelospermum et les nombreux yuccas dont le gloriosa souvent gelé il y a 40 ans et qui prospère aujourd'hui sous diverses formes.
Parmi les parasites; le trèfle oxalis dont j'ai oublié le nom, le concombre sauvage (navet du diable) absolument absent il y a 50 ans et qui se répand partout, le raisin d'Amérique idem.
Quand aux animaux, il faut demander aux habitants de Cologne, ce qu'ils pensent de l'invasion des perruches vertes (deux espèces) qui ont investi la ville et qui font un boucan du diable le soir quand elles s'installent pour dormir.
Je scrute souvent le ciel en me disant que très bientôt, je verrai une flèche verte traverser l'horizon...
cortejuan- Messages : 1858
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres (ou presque)
Humeur : Râleur
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Pour les perruches, je crois qu'il s'agit de perruches à collier
Il parait qu'à Paris et ses environs, elles sont nombreuses
À confirmer...
Il parait qu'à Paris et ses environs, elles sont nombreuses
À confirmer...
BUGADE- Messages : 2026
Date d'inscription : 16/06/2017
Région : Aude à deux pas de l'Hérault
Activités : Maniaque du plan rapproché. Outrageuse de diptères.
Re: changement climatique, changement de nos jardins
chez nous si ça continue ce sera le désert !
de plus en plus chaud, de plus en plus sec, de moins en moins de pluie
même la végétation qui était adaptée au sol et au climat souffre et sèche (nerprun, ciste, romarin, etc...
il n'y a plus la moindre herbe verte sur ma colline
mes deux figuiers de figues marseillaises n'ont presque plus de feuilles, les figues sèchent sur l'arbre avant d'être mures
pourtant, ce sont des arbres qui ont plus de 60 ans...
les amandiers arbres pourtant du sud, perdent leurs feuilles et les oliviers souffrent aussi
bref, notre climat se rapproche de plus en plus à celui de l'autre côté de la Méditerranée!
je constate chaque année que ça empire
car même en automne et en hiver il y a des sécheresses.
de plus en plus chaud, de plus en plus sec, de moins en moins de pluie
même la végétation qui était adaptée au sol et au climat souffre et sèche (nerprun, ciste, romarin, etc...
il n'y a plus la moindre herbe verte sur ma colline
mes deux figuiers de figues marseillaises n'ont presque plus de feuilles, les figues sèchent sur l'arbre avant d'être mures
pourtant, ce sont des arbres qui ont plus de 60 ans...
les amandiers arbres pourtant du sud, perdent leurs feuilles et les oliviers souffrent aussi
bref, notre climat se rapproche de plus en plus à celui de l'autre côté de la Méditerranée!
je constate chaque année que ça empire
car même en automne et en hiver il y a des sécheresses.
daniela- Messages : 1475
Date d'inscription : 17/06/2022
Région : provence
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Oui, il va falloir s'adapter aux changements.
Ici, je ne plante plus de tomates depuis 2 ans car même avec arrosage et sol valable de potager, elles restent rabougries, fleurissent mal et sont peu fécondes.
Je ne fais plus que des cultures de saison froide : salades, épinards et radis dès fin aout-septembre, pommes de terre à la mi-février(au vu des relevés de mes minimas je crois même pouvoir semer les patates début février et peut être un jour carrément à contre-saison en septembre ?).
Je viens de récolter 4 fruits de la passion de Passiflora edulis (plantés au jardin), ce qui était impensable il y a 10 ans.
Heureusement les agrumes vont bien (avec mulch et arrosage hebdomadaire++++).

Ici, je ne plante plus de tomates depuis 2 ans car même avec arrosage et sol valable de potager, elles restent rabougries, fleurissent mal et sont peu fécondes.
Je ne fais plus que des cultures de saison froide : salades, épinards et radis dès fin aout-septembre, pommes de terre à la mi-février(au vu des relevés de mes minimas je crois même pouvoir semer les patates début février et peut être un jour carrément à contre-saison en septembre ?).
Je viens de récolter 4 fruits de la passion de Passiflora edulis (plantés au jardin), ce qui était impensable il y a 10 ans.
Heureusement les agrumes vont bien (avec mulch et arrosage hebdomadaire++++).

PierredeSFA- Messages : 3830
Date d'inscription : 26/06/2015
Région : Roussillon
Activités : Plantes exotiques, montagne, natation, apiculture.
Humeur : Grand soleil.
Re: changement climatique, changement de nos jardins
chez nous si ça continue ce sera le désert !
avant le désert il faut passer par la case aridité extrême comme ici

hier l'eau de mer c'était de la soupe , plus chaude que l'air qui était déjà bien chaud

ici on n'a pas le mistral pour rafraichir un peu l'air et l'eau
depuis que j'ai arrêté d'arroser , il n'y a plus grand chose qui résiste a part les cactus et agaves ,
même les dattiers ne sont heureux que dans les oasis les pieds dans l'eau la tête au soleil
benji- Messages : 5523
Date d'inscription : 01/11/2016
Région : Limousin et l'Espagne Alicante
Humeur : variable
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Exact, les palmiers qui souffrent le plus du sec dans mon jardin sont les dattiers dont les palmes sèchent peu à peu. Vivement des pluies !
PierredeSFA- Messages : 3830
Date d'inscription : 26/06/2015
Région : Roussillon
Activités : Plantes exotiques, montagne, natation, apiculture.
Humeur : Grand soleil.
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Et les cyprès ? Ils ne grillent pas chez vous ?
C'est fou le nombre d'endroits où un cyprès sur 3 en moyenne est desséché.
Parmi les 57 décomptés à l'arrivée dans ce jardin, je touche du bois, seuls deux ont grillé. Même si je les déteste, les oiseaux au moins peuvent s'y abriter.
C'est fou le nombre d'endroits où un cyprès sur 3 en moyenne est desséché.
Parmi les 57 décomptés à l'arrivée dans ce jardin, je touche du bois, seuls deux ont grillé. Même si je les déteste, les oiseaux au moins peuvent s'y abriter.
LardyMum- Messages : 2752
Date d'inscription : 16/05/2018
Région : Nord-Ouest de Narbonne-Nord Est de Lézignan
Humeur : curieuse
Re: changement climatique, changement de nos jardins
je regarderais demain mes cyprès de près ...
j'aime les cyprès, les cyprès de provence, les cyprès de florence, ils structurent bien un paysage.
j'ai ai semé et planté dans ma colline plusieurs dizaines au fur et a mesure des années
j'aime les cyprès, les cyprès de provence, les cyprès de florence, ils structurent bien un paysage.
j'ai ai semé et planté dans ma colline plusieurs dizaines au fur et a mesure des années
daniela- Messages : 1475
Date d'inscription : 17/06/2022
Région : provence
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Chère LardyMum, peux-tu nous faire savoir quel est exactement l'objet de ton ressentiment : les cyprès ou les oiseaux?LardyMum a écrit:Même si je les déteste, les oiseaux au moins peuvent s'y abriter
Si ce sont les cyprès, il me semble que tu ne déplorerais pas l'effet sur eux de la sécheresse?
Si ce sont les oiseaux, auxquels songes-tu? (Seraient-ce des étourneaux?)
Ou serait-ce que tu détestes les cyprès grillés quoiqu'ils servent encore d'abri aux oiseaux?
Veronica- Messages : 802
Date d'inscription : 17/07/2022
Région : Hyères (zone 10)
Humeur : Espiègle
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Tu es récente ici et il est normal que tu n'aies pas suivi mon raisonnement, pardon.
Je ne déteste pas les cyprès en général, d'ailleurs aucun arbre non plus.
Ce que j'ai détesté en arrivant dans cette maison, c'est l'absence de diversité. Pas d'arbre, caduc ou pas, à part l'amandier devant la terrasse (qui, au passage souffre le martyr et a déjà perdu la moitié de ses feuilles) mais le long des grillages de clôture j'ai compté 57 cyprès et là, non, vraiment c'est trop.
Bon, j'exagère, en plus il y a quelques troènes et quelques lauriers roses mais l'idée générale c'est un mur de béton vert.
Dans mon ancienne vie en Essonne j'avais une foultitude d'arbres et arbustes divers et variés qui changeait d'allure et de couleur d'une saison à l'autre, voire qui fleurissaient alors ici, ça me semble sinistre. On ne se rend même pas compte des saisons avec ces machins verts. Ha non, j'exagère, j'oublie les tonnes de pollen au printemps et le risque d'incendie si le feu s'y met.
J'ai vraiment dû mal tourner mes phrases. S'ils se dessèchent tous, je ne replanterai rien à la place. Trop tard pour voir pousser des arbustes, sècheresse de plus en plus grave, pas le droit d'arroser, etc ... Alors ce sera tout vide et donc encore plus triste.
En ce qui concerne les zoizeaux, au contraire, je suis ravie qu'ils puissent y nicher et j'adore les observer. Les étourneaux ? Bof, ils sont pénibles surtout en fin d'automne mais bon, il suffit d'attendre qu'ils repartent ailleurs.
Je ne déteste pas les cyprès en général, d'ailleurs aucun arbre non plus.
Ce que j'ai détesté en arrivant dans cette maison, c'est l'absence de diversité. Pas d'arbre, caduc ou pas, à part l'amandier devant la terrasse (qui, au passage souffre le martyr et a déjà perdu la moitié de ses feuilles) mais le long des grillages de clôture j'ai compté 57 cyprès et là, non, vraiment c'est trop.
Bon, j'exagère, en plus il y a quelques troènes et quelques lauriers roses mais l'idée générale c'est un mur de béton vert.
Dans mon ancienne vie en Essonne j'avais une foultitude d'arbres et arbustes divers et variés qui changeait d'allure et de couleur d'une saison à l'autre, voire qui fleurissaient alors ici, ça me semble sinistre. On ne se rend même pas compte des saisons avec ces machins verts. Ha non, j'exagère, j'oublie les tonnes de pollen au printemps et le risque d'incendie si le feu s'y met.
J'ai vraiment dû mal tourner mes phrases. S'ils se dessèchent tous, je ne replanterai rien à la place. Trop tard pour voir pousser des arbustes, sècheresse de plus en plus grave, pas le droit d'arroser, etc ... Alors ce sera tout vide et donc encore plus triste.
En ce qui concerne les zoizeaux, au contraire, je suis ravie qu'ils puissent y nicher et j'adore les observer. Les étourneaux ? Bof, ils sont pénibles surtout en fin d'automne mais bon, il suffit d'attendre qu'ils repartent ailleurs.
LardyMum- Messages : 2752
Date d'inscription : 16/05/2018
Région : Nord-Ouest de Narbonne-Nord Est de Lézignan
Humeur : curieuse
Re: changement climatique, changement de nos jardins
souvent par chez moi, c'est des thuyas que l'on peu voir en ligne
ils poussent vite et cela a été une mode a un moment pour faire les bordures de jardin
il y a aussi cette sorte de conifères bleus et quelques autres qui ont été utilisés
on voit de moins en moins ce genre de plantation dans les nouveaux jardins.
ces arbres plantés en individuel, il n'y a rien à dire mais en ligne ce n'est pas top!
ils y a des attaques de feu bactérien et quand ça arrive,ils finissent par tous y passer
ils poussent vite et cela a été une mode a un moment pour faire les bordures de jardin
il y a aussi cette sorte de conifères bleus et quelques autres qui ont été utilisés
on voit de moins en moins ce genre de plantation dans les nouveaux jardins.
ces arbres plantés en individuel, il n'y a rien à dire mais en ligne ce n'est pas top!
ils y a des attaques de feu bactérien et quand ça arrive,ils finissent par tous y passer
daniela- Messages : 1475
Date d'inscription : 17/06/2022
Région : provence
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Bugade a écrit:Pour les perruches, je crois qu'il s'agit de perruches à collier
Il parait qu'à Paris et ses environs, elles sont nombreuses
À confirmer...
Je te confirme


_________________
On est gouvernés par des lascars qui fixent le prix de la betterave et qui seraient seulement pas foutus de faire pousser des radis. (Le Président -1961- M. Audiard)
cugandense- miel toutefleuriste imperturbable
- Messages : 14517
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Région : 07 - Cévennes méridionales
Activités : Bidouilleuse
Humeur : Pimprenelle
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Pour résumer ces échanges — et beaucoup de commentaires disséminés au fil des sujets—, ce sur quoi nous semblons tous être d'accord, c'est la diversité au fil des mois des formes, des couleurs et des matières — que ce soit dans le port, le feuillage ou les fleurs des végétaux — ou, pour les bestioles ailées, la diversité des chants et autres cris (et des perchoirs/crottoirs…).
Veronica- Messages : 802
Date d'inscription : 17/07/2022
Région : Hyères (zone 10)
Humeur : Espiègle
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Bonjour à tous,
Je suis tombée sur votre discussion en faisant des recherches pour un article à venir. Le sujet : les conséquences du changement climatique sur les potagers des jardiniers... Voilà pourquoi vos échanges m'ont intéressée !
J'aimerais raconter concrètement ce qui a pu changer (ou pas), au quotidien, pour les particuliers qui cultivent un potager. Par exemple, des légumes devenus très compliqués à cultiver, ou au contraire, qui sont désormais adaptés au climat alors qu'auparavant pas du tout ; savoir à quel point les calendriers de semis, de plantation ont évolué : des variétés à planter plus tard, ou plus tôt en fonction des périodes de chaleur et de sécheresse récurrentes... Je peux aussi élargir aux plantes d'ornement, mais c'est surtout le potager qui m'intéresse.
Je suis donc à la recherche de témoignages, et je pense que les vôtres pourraient être pertinents, surtout s'ils viennent d'un peu partout en France, avec des conditions climatiques forcément différentes, ce qui me permettrait d'avoir une vue d'ensemble.
L'article sera publié sur le site ouest-france.fr. Si vous êtes d'accord pour me raconter vos expériences au jardin, vous pouvez me contacter directement, ou on peut aussi discuter ici bien entendu (ou dites-moi s'il est préférable de créer une nouvelle discussion)
Merci à vous !
Je suis tombée sur votre discussion en faisant des recherches pour un article à venir. Le sujet : les conséquences du changement climatique sur les potagers des jardiniers... Voilà pourquoi vos échanges m'ont intéressée !
J'aimerais raconter concrètement ce qui a pu changer (ou pas), au quotidien, pour les particuliers qui cultivent un potager. Par exemple, des légumes devenus très compliqués à cultiver, ou au contraire, qui sont désormais adaptés au climat alors qu'auparavant pas du tout ; savoir à quel point les calendriers de semis, de plantation ont évolué : des variétés à planter plus tard, ou plus tôt en fonction des périodes de chaleur et de sécheresse récurrentes... Je peux aussi élargir aux plantes d'ornement, mais c'est surtout le potager qui m'intéresse.
Je suis donc à la recherche de témoignages, et je pense que les vôtres pourraient être pertinents, surtout s'ils viennent d'un peu partout en France, avec des conditions climatiques forcément différentes, ce qui me permettrait d'avoir une vue d'ensemble.
L'article sera publié sur le site ouest-france.fr. Si vous êtes d'accord pour me raconter vos expériences au jardin, vous pouvez me contacter directement, ou on peut aussi discuter ici bien entendu (ou dites-moi s'il est préférable de créer une nouvelle discussion)
Merci à vous !
Rose Nicolas- Messages : 2
Date d'inscription : 19/09/2023
Région : Bretagne
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Bonjour,
Le sujet est intéressant.
Je n'ai pas de jardin, mais mes parents ont un grand potager dans le Var.
Pas de changement notable chez eux du côté des légumes car quoi qu'il arrive en été il faut arroser le potager à peu près tout les deux jours en remplissant d'eau les rigoles entre les rangs à l'aide d'un gros tuyau prélevant l'eau dans un puits à l'aide d'une grosse pompe électrique.
ça a toujours été ainsi dans ce coin de plaine agricole où les productions légumières, florales, etc, sont arrosées soit par prélèvement dans la nappe, soit à l'aide du canal de Provence.
Si pas d'arrosage, pas de récolte!
Mais après ça les légumes d'été pour la plupart originaires de pays chauds sont adaptés aux fortes températures du moment qu'ils ont leurs rations d'eau.
Il me semble que dans la région il y a déjà eu un changement il y a plus dizaines d'années: en effet mes grands parents racontaient que lorsqu'ils étaient jeunes ils pouvaient cultiver entre les ranges de vignes pastèques, melons, tomates, sans quasiment arroser car les orages d'été suffisaient.
Et pour ce qui est de l'arrosage des vignes et oliviers, dans le coin, ça se pratiquait déjà occasionnellement pour ceux qui avaient l'eau du canal de Provence. ça c'est généralisé avec le goutte à goutte il y a une vingtaine d'année.
En tout cas pour obtenir des éléments probants je pense qu'ils faudrait croiser plusieurs témoignages pour une région donnée car juste un ou deux retours ne révèlent pas grand chose à part des cas particuliers.
Le sujet est intéressant.
Je n'ai pas de jardin, mais mes parents ont un grand potager dans le Var.
Pas de changement notable chez eux du côté des légumes car quoi qu'il arrive en été il faut arroser le potager à peu près tout les deux jours en remplissant d'eau les rigoles entre les rangs à l'aide d'un gros tuyau prélevant l'eau dans un puits à l'aide d'une grosse pompe électrique.
ça a toujours été ainsi dans ce coin de plaine agricole où les productions légumières, florales, etc, sont arrosées soit par prélèvement dans la nappe, soit à l'aide du canal de Provence.
Si pas d'arrosage, pas de récolte!
Mais après ça les légumes d'été pour la plupart originaires de pays chauds sont adaptés aux fortes températures du moment qu'ils ont leurs rations d'eau.
Il me semble que dans la région il y a déjà eu un changement il y a plus dizaines d'années: en effet mes grands parents racontaient que lorsqu'ils étaient jeunes ils pouvaient cultiver entre les ranges de vignes pastèques, melons, tomates, sans quasiment arroser car les orages d'été suffisaient.
Et pour ce qui est de l'arrosage des vignes et oliviers, dans le coin, ça se pratiquait déjà occasionnellement pour ceux qui avaient l'eau du canal de Provence. ça c'est généralisé avec le goutte à goutte il y a une vingtaine d'année.
En tout cas pour obtenir des éléments probants je pense qu'ils faudrait croiser plusieurs témoignages pour une région donnée car juste un ou deux retours ne révèlent pas grand chose à part des cas particuliers.
_________________
Jardin de 2007 à 2015 en Vendée, jardin parental dans le Var, balcon à Marseille.
tragus- zi-amaranthophylantrotrofou
- Messages : 31078
Date d'inscription : 02/02/2012
Région : Marseille
Humeur : A l'ouest
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Oui, comme dit tragus, il faut de multiples témoignages des différentes régions de la France métropolitaine. Pourquoi ne pas y ajouter les possibles évolutions des contrées françaises outre-marines ? Il y a sans doute, également des évolutions dues au changement climatique.
Chez moi, en Haute-Saône, département rural de Franche-Comté en zone semi-continentale, influencé d'une part par les vents maritimes affaiblis venant de l'ouest, par les vents froids (bise) venant de l'est et moins mentionné, par le sillon rhodanien dans lequel s’engouffrent les influences méditerranéennes. Nous sommes, en HS juste au bout du doigt de gant de cette influence. La chose posée, voici l'évolution des cultures jardinières et potagères dans ma Haute-patate comme on l'appelle encore.
Le grand changement concerne les solanacées.
Si dans les années après guerre, la pomme de terre était depuis 3 siècles répandue et plantée partout en FC (elle apparaît dans le pays de Montbéliard à la fin du 16ième siècle), la tomate ne fait son apparition que dans les années 60. En 70, dans ma famille on commence à planter des pieds de tomate mais en petit nombre. Les années fastes vont de 80 à 2015 environ. Après, commence à apparaître, selon la nature du sol, le besoin d'arroser.
Dans les années 2010 apparaissent les aubergines puis les poivrons, au début, comme pour la tomate, ce sont des essais avec des récoltes faibles, des fruits petits. Aujourd'hui, les aubergines,, les poivrons sont de taille normale et n'ont rien à envier aux poivrons du sud.
Aujourd'hui, tomates, poivrons et aubergines sont présents dans la majorité des potagers bien menés.
Ajoutons que l'émigration a participé aussi à cette évolution : des personnes issues du Maghreb ont été souvent des précurseurs, tentant d'acclimater les légumes indispensables à leur cuisine.
Ça, c'est la grande évolution potagère.
Dans le domaine des cucurbitacées, on cultive depuis au moins la dernière guerre les concombres sous forme matures et sous forme cornichons. Je ne suis pas allé au delà mais je pense que cette culture est beaucoup plus ancienne. la nouveauté, c'est l'apparition du melon qui, comme pour les solanacées, ont commencé modestement avec des pulpes peu goûteuses, peu sucrées. Aujourd’hui"hui, les rendements sont élevés et les saveurs se rapprochent voire rejoignent les saveurs des melons du sud.
Pour les évolutions négatives...
Concernant les fraises, RAS, elles sont cultivées depuis la nuit des temps chez moi. Leur culture commence à souffrir surtout du manque d'eau. Les cultures en terre agricole donc argileuse donne les meilleurs résultats.
Les haricots sont passés des ramants aux nains sans doute dû à la difficulté voire l'interdiction de prélever des rames dans les bois. Un ami à moi à failli être verbalisé car il avait coupé des rames de noisetier. Là aussi, je vois une évolution, en période pluvieuse la production est de grande qualité, ça s'effondre dès que la sécheresse s'installe. même les feuilles grillent.
Concernant les petits fruits, j'ai l'impression que les groseilliers (incluant les cassis) commencent à souffrir sérieusement de la chaleur. Ma propre production a chuté ces dernières années (trop chaud, trop sec).
Les poireaux, les épinards connaissent la même évolution. Par exemple, je ne sème plus, ni ne plante plus de poireaux et épinards d'été. Je plante en automne pour espérer avoir une production correcte au printemps. Il est loin le temps où mon père rapportait de son potagèr une charrette pleine d'énormes poireaux de Carentan.
Pour les salades, RAS même si j'ai l'impression qu'elles "montent" plus vite qu'avant.
Les carottes ne semblent pas trop affectées, ni les betteraves rouges même si ces dernières sont franchement plus petites qu'il y a 50 ans.
Sur les légumes, la résilience se retrouve dans les jardins implantés en terre agricole dans des sols argileux où l'eau reste plus ou moins stockée. Ça se voit nettement sur les potirons, potimarrons, fraisiers... dans les zones moins argileuses sans eau c'est la cata...
Pour les fruitiers, les arbres adultes soigneusement entretenus (taille et élagage) ça se passe plutôt bien. On note toutefois, le besoin d'arroser plusieurs années les jeunes plants avant qu'ils soient en capacité d'atteindre la nappe phréatique.
Un de mes cerisiers (reverchon) a perdu ses feuilles en été durant plus de 10 ans avant de résister à la sécheresse.
Depuis 40 ans on voit s'installer le figuier, au début toujours en cépée puis aujourd'hui sous forme d'arbre classique. Les récoltes sont considérables. Mon "ronde de Bordeaux" donne des kilos de figues dont je ne sais que faire (malgré les voisins). On voit des figuiers partout aujourd'hui.
L'olivier suit le mouvement, dans mon bled, il y a plusieurs oliviers en pleine terre dont des arbres centenaires achetés à prix d'or. Gare à la gelée à -15.
Les kiwis et kiwai sont aussi présents mais on doit plusieurs années en arrosant pour qu'ils soient en capacité d'tteindre les nappes phréatiques, après les productions sont correctes voire abondantes. A Montbéliard, je connais un kwi hayward donnant des fruits en quantité et de taille commerciale.
Voilà une première analyse sans doute très partielle et comme dit tragus issue de l'analyse d'un unique pote âgé.
Chez moi, en Haute-Saône, département rural de Franche-Comté en zone semi-continentale, influencé d'une part par les vents maritimes affaiblis venant de l'ouest, par les vents froids (bise) venant de l'est et moins mentionné, par le sillon rhodanien dans lequel s’engouffrent les influences méditerranéennes. Nous sommes, en HS juste au bout du doigt de gant de cette influence. La chose posée, voici l'évolution des cultures jardinières et potagères dans ma Haute-patate comme on l'appelle encore.
Le grand changement concerne les solanacées.
Si dans les années après guerre, la pomme de terre était depuis 3 siècles répandue et plantée partout en FC (elle apparaît dans le pays de Montbéliard à la fin du 16ième siècle), la tomate ne fait son apparition que dans les années 60. En 70, dans ma famille on commence à planter des pieds de tomate mais en petit nombre. Les années fastes vont de 80 à 2015 environ. Après, commence à apparaître, selon la nature du sol, le besoin d'arroser.
Dans les années 2010 apparaissent les aubergines puis les poivrons, au début, comme pour la tomate, ce sont des essais avec des récoltes faibles, des fruits petits. Aujourd'hui, les aubergines,, les poivrons sont de taille normale et n'ont rien à envier aux poivrons du sud.
Aujourd'hui, tomates, poivrons et aubergines sont présents dans la majorité des potagers bien menés.
Ajoutons que l'émigration a participé aussi à cette évolution : des personnes issues du Maghreb ont été souvent des précurseurs, tentant d'acclimater les légumes indispensables à leur cuisine.
Ça, c'est la grande évolution potagère.
Dans le domaine des cucurbitacées, on cultive depuis au moins la dernière guerre les concombres sous forme matures et sous forme cornichons. Je ne suis pas allé au delà mais je pense que cette culture est beaucoup plus ancienne. la nouveauté, c'est l'apparition du melon qui, comme pour les solanacées, ont commencé modestement avec des pulpes peu goûteuses, peu sucrées. Aujourd’hui"hui, les rendements sont élevés et les saveurs se rapprochent voire rejoignent les saveurs des melons du sud.
Pour les évolutions négatives...
Concernant les fraises, RAS, elles sont cultivées depuis la nuit des temps chez moi. Leur culture commence à souffrir surtout du manque d'eau. Les cultures en terre agricole donc argileuse donne les meilleurs résultats.
Les haricots sont passés des ramants aux nains sans doute dû à la difficulté voire l'interdiction de prélever des rames dans les bois. Un ami à moi à failli être verbalisé car il avait coupé des rames de noisetier. Là aussi, je vois une évolution, en période pluvieuse la production est de grande qualité, ça s'effondre dès que la sécheresse s'installe. même les feuilles grillent.
Concernant les petits fruits, j'ai l'impression que les groseilliers (incluant les cassis) commencent à souffrir sérieusement de la chaleur. Ma propre production a chuté ces dernières années (trop chaud, trop sec).
Les poireaux, les épinards connaissent la même évolution. Par exemple, je ne sème plus, ni ne plante plus de poireaux et épinards d'été. Je plante en automne pour espérer avoir une production correcte au printemps. Il est loin le temps où mon père rapportait de son potagèr une charrette pleine d'énormes poireaux de Carentan.
Pour les salades, RAS même si j'ai l'impression qu'elles "montent" plus vite qu'avant.
Les carottes ne semblent pas trop affectées, ni les betteraves rouges même si ces dernières sont franchement plus petites qu'il y a 50 ans.
Sur les légumes, la résilience se retrouve dans les jardins implantés en terre agricole dans des sols argileux où l'eau reste plus ou moins stockée. Ça se voit nettement sur les potirons, potimarrons, fraisiers... dans les zones moins argileuses sans eau c'est la cata...
Pour les fruitiers, les arbres adultes soigneusement entretenus (taille et élagage) ça se passe plutôt bien. On note toutefois, le besoin d'arroser plusieurs années les jeunes plants avant qu'ils soient en capacité d'atteindre la nappe phréatique.
Un de mes cerisiers (reverchon) a perdu ses feuilles en été durant plus de 10 ans avant de résister à la sécheresse.
Depuis 40 ans on voit s'installer le figuier, au début toujours en cépée puis aujourd'hui sous forme d'arbre classique. Les récoltes sont considérables. Mon "ronde de Bordeaux" donne des kilos de figues dont je ne sais que faire (malgré les voisins). On voit des figuiers partout aujourd'hui.
L'olivier suit le mouvement, dans mon bled, il y a plusieurs oliviers en pleine terre dont des arbres centenaires achetés à prix d'or. Gare à la gelée à -15.
Les kiwis et kiwai sont aussi présents mais on doit plusieurs années en arrosant pour qu'ils soient en capacité d'tteindre les nappes phréatiques, après les productions sont correctes voire abondantes. A Montbéliard, je connais un kwi hayward donnant des fruits en quantité et de taille commerciale.
Voilà une première analyse sans doute très partielle et comme dit tragus issue de l'analyse d'un unique pote âgé.
cortejuan- Messages : 1858
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres (ou presque)
Humeur : Râleur
Re: changement climatique, changement de nos jardins
Une photo d'un olivier avec ses fruits (bon photo pas très nette mais on voit les grappes d'olives).
Banal me direz-vous, photo prises dans les Alpilles peut-être ?
Ben non photo prise dans le jardin du voisin.

Cela dit, comment savoir Alpilles ou Haute-Saône ?
Il suffit de regarder la luxuriance de l'arbre touffu comme pas possible. Ne dit-on pas qu'un olivier doit être taillé de manière à ce qu'une tourterelle le traverse sans se cogner les ailes. Ici à part un hanneton et encore...
Le voisin devra aller en Provence pour se former à la taille de l'olivier, je pense.
Banal me direz-vous, photo prises dans les Alpilles peut-être ?
Ben non photo prise dans le jardin du voisin.

Cela dit, comment savoir Alpilles ou Haute-Saône ?
Il suffit de regarder la luxuriance de l'arbre touffu comme pas possible. Ne dit-on pas qu'un olivier doit être taillé de manière à ce qu'une tourterelle le traverse sans se cogner les ailes. Ici à part un hanneton et encore...
Le voisin devra aller en Provence pour se former à la taille de l'olivier, je pense.
cortejuan- Messages : 1858
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres (ou presque)
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Re: changement climatique, changement de nos jardins
Très beau ce jeune olivier!
Tu sais depuis quand ton voisin l'a planté?
Pour ce qui est de la taille, je le trouve plutôt bien amené. Le dicton de l'hirondelle c'est juste après la taille, et après en une saison, en général les oliviers redeviennent rapidement très touffus.
Tu sais depuis quand ton voisin l'a planté?
Pour ce qui est de la taille, je le trouve plutôt bien amené. Le dicton de l'hirondelle c'est juste après la taille, et après en une saison, en général les oliviers redeviennent rapidement très touffus.
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Jardin de 2007 à 2015 en Vendée, jardin parental dans le Var, balcon à Marseille.
tragus- zi-amaranthophylantrotrofou
- Messages : 31078
Date d'inscription : 02/02/2012
Région : Marseille
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Re: changement climatique, changement de nos jardins
Je pense qu’il a été planté il y a trois ans. Concernant sa taille, en fait, il n’a pas été taillé depuis sa plantation, je pense que le voisin n’est pas habitué avec ce type de fruitier nouveau.
Ce qui m’amuse c’est qu’il taille ou sans doute fait tailler ses autres arbres, chaque année. La coupe est parfaite, le coeur bien dégagé comme conseillé, la tourterelle ou l’hirondelle peuvent les traverser sans perdre une plume. Mais l’olivier mène sa vie.
Bientôt, les croqueurs de pommes (association née chez moi) s’appeleront croqueurs de pomme et cueilleurs d’olives...
Ce qui m’amuse c’est qu’il taille ou sans doute fait tailler ses autres arbres, chaque année. La coupe est parfaite, le coeur bien dégagé comme conseillé, la tourterelle ou l’hirondelle peuvent les traverser sans perdre une plume. Mais l’olivier mène sa vie.
Bientôt, les croqueurs de pommes (association née chez moi) s’appeleront croqueurs de pomme et cueilleurs d’olives...
cortejuan- Messages : 1858
Date d'inscription : 28/01/2015
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» Acclimatation des plantes et changement climatique
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