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Une petite astuce d'arrosage
FJpower ! :: jardinage, paysagisme... de l'idée au concret. :: les Fous du labo :: arrosage, éclairage, tonte & désherbage
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Une petite astuce d'arrosage
Bonjour à tous,
comme vous tous, j'arrose et je n'utilise quasiment jamais d'eau du robinet. J'ai pour cela deux puits et l'eau du ciel (la meilleure).
J'ai donc installé un cubiteneur de 1000 litres mais le problème de ce genre de système de stockage, c'est d'une part que c'est laid d'autre part, qu'il faut trouver une solution ergonomique pour en utiliser l'eau.
Voilà ma (modeste) contribution :
- pour l'aspect, j'ai acheté sur la toile une bâche verte faite spécialement pour ce genre de stockage. J'ai ajouté un petit toit décoré, ce qui lui permet de s'intégrer dans le paysage. J'ajoute qu'elle est métallisé côté intérieur ce qui évite le développement d'algues vertes à l'intérieur de la cuve.
- pour l'arrosage, il y a deux solutions, la première c'est l'arrosage manuel avec un arrosoir classique. Inconvénient, il faut surélever le cubi pour permettre d'y glisser l'arrosoir et c'est pas très esthétique. L'autre solution est bien sûr l'installation d'une pompe. L'inconvénient est le débit et la pression souvent trop importants, ce qui vide la cuve trop rapidement et surtout qui gaspille l'eau. J'ai opté pour une alternative : l'utilisation d'un circulateur de chauffage central. On en trouve des pas trop chers (voire des occases). Leur intérêt est leur robustesse et leur très faible puissance.
Pour l'installation, je connecte avec des adaptateurs un tuyau d'arrosage sur la sortie du cubi et de l'autre côté, d'un autre que j'équipe d'une lance composée d'un simple bout de tube de cuivre d'environ un mètre. Vous me suivez ? En fonctionnement, le flux d'eau est équivalent à celui d'un petit arrosoir. Ainsi, on arrose de manière contrôlée, sans gaspiller l'eau et sans déterrer les plants. Enfin, la pression est indépendant du niveau de l'eau dans la cuve.
Comme on n'entend rien (c'est très silencieux) j'ai ajouté en parallèle une lampe hublot qui m'informe quand le système fonctionne.
Enfin, j'ai installé une jauge (toujours internet) qui me permet de connaitre la quantité d'eau dans la cuve (la bâche m'empêche de voir le la hauteur du liquide). C'est très simple : un système avec une aiguille, un fil équipé d'un flotteur qui trempe dans l'eau. Attention on en trouve à tous les prix même si le principe reste le même. Veiller à bien choisir, "pour cuve à eau" et non "pour fuel"...
Quand j'en aurai le courage, je ferai une photo.
Voilà, vous savez tout.
Cordialement
comme vous tous, j'arrose et je n'utilise quasiment jamais d'eau du robinet. J'ai pour cela deux puits et l'eau du ciel (la meilleure).
J'ai donc installé un cubiteneur de 1000 litres mais le problème de ce genre de système de stockage, c'est d'une part que c'est laid d'autre part, qu'il faut trouver une solution ergonomique pour en utiliser l'eau.
Voilà ma (modeste) contribution :
- pour l'aspect, j'ai acheté sur la toile une bâche verte faite spécialement pour ce genre de stockage. J'ai ajouté un petit toit décoré, ce qui lui permet de s'intégrer dans le paysage. J'ajoute qu'elle est métallisé côté intérieur ce qui évite le développement d'algues vertes à l'intérieur de la cuve.
- pour l'arrosage, il y a deux solutions, la première c'est l'arrosage manuel avec un arrosoir classique. Inconvénient, il faut surélever le cubi pour permettre d'y glisser l'arrosoir et c'est pas très esthétique. L'autre solution est bien sûr l'installation d'une pompe. L'inconvénient est le débit et la pression souvent trop importants, ce qui vide la cuve trop rapidement et surtout qui gaspille l'eau. J'ai opté pour une alternative : l'utilisation d'un circulateur de chauffage central. On en trouve des pas trop chers (voire des occases). Leur intérêt est leur robustesse et leur très faible puissance.
Pour l'installation, je connecte avec des adaptateurs un tuyau d'arrosage sur la sortie du cubi et de l'autre côté, d'un autre que j'équipe d'une lance composée d'un simple bout de tube de cuivre d'environ un mètre. Vous me suivez ? En fonctionnement, le flux d'eau est équivalent à celui d'un petit arrosoir. Ainsi, on arrose de manière contrôlée, sans gaspiller l'eau et sans déterrer les plants. Enfin, la pression est indépendant du niveau de l'eau dans la cuve.
Comme on n'entend rien (c'est très silencieux) j'ai ajouté en parallèle une lampe hublot qui m'informe quand le système fonctionne.
Enfin, j'ai installé une jauge (toujours internet) qui me permet de connaitre la quantité d'eau dans la cuve (la bâche m'empêche de voir le la hauteur du liquide). C'est très simple : un système avec une aiguille, un fil équipé d'un flotteur qui trempe dans l'eau. Attention on en trouve à tous les prix même si le principe reste le même. Veiller à bien choisir, "pour cuve à eau" et non "pour fuel"...
Quand j'en aurai le courage, je ferai une photo.
Voilà, vous savez tout.
Cordialement
cortejuan- Messages : 2318
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres
Humeur : Râleur
Re: Une petite astuce d'arrosage
Le courage m'est revenu.
Voilà une photo :
On voit en bas à gauche, l'interrupteur et la prise électrique dans une boîte en impression 3D avec couvercle. On devine le circulateur enfoui sous la cuve. On voit le tuyau avec sa canule en cuivre et l'eau s'écoulant. La loupiote informe que ça marche...
Cordialement
Voilà une photo :
On voit en bas à gauche, l'interrupteur et la prise électrique dans une boîte en impression 3D avec couvercle. On devine le circulateur enfoui sous la cuve. On voit le tuyau avec sa canule en cuivre et l'eau s'écoulant. La loupiote informe que ça marche...
Cordialement
cortejuan- Messages : 2318
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres
Humeur : Râleur
Re: Une petite astuce d'arrosage
Bravo pour ce bricolage performant et astucieux relatif au système de récupération de l'eau à partir de la cuve!
Pour habiller les cuves (souvent affreuses) de récupération d'eau il y a aussi les brandes et les canisses.
Pour habiller les cuves (souvent affreuses) de récupération d'eau il y a aussi les brandes et les canisses.
_________________
Jardin de 2007 à 2015 en Vendée, jardin parental dans le Var, balcon à Marseille.
tragus- zi-amaranthophylantrotrofou
- Messages : 32282
Date d'inscription : 02/02/2012
Région : Marseille
Humeur : A l'ouest
Re: Une petite astuce d'arrosage
Un partage apprécié, sois en sûr !
Pour l'habillage, des lames de bois pour terrasse est sympa aussi.
On ne ventera pas ici leurs qualités. Le prix est plus élevé, mais les vieilles lames font l'affaire.
Pour l'habillage, des lames de bois pour terrasse est sympa aussi.
On ne ventera pas ici leurs qualités. Le prix est plus élevé, mais les vieilles lames font l'affaire.
BUGADE- Messages : 2809
Date d'inscription : 16/06/2017
Région : Aude à deux pas de l'Hérault
Activités : Maniaque du plan rapproché. Outrageuse de diptères.
Re: Une petite astuce d'arrosage
Bonjour,
Oui, je suis bien d’accord, des canisses, de la brande, voire des lames de bois auraient été plus ecolo (et plus beau) mais j’etais pressé et je voulois une structure en harmonie avec la petite maison de mes petites filles (peinte en vert olive).
A plus
Oui, je suis bien d’accord, des canisses, de la brande, voire des lames de bois auraient été plus ecolo (et plus beau) mais j’etais pressé et je voulois une structure en harmonie avec la petite maison de mes petites filles (peinte en vert olive).
A plus
cortejuan- Messages : 2318
Date d'inscription : 28/01/2015
Région : Haute-Saône, Franche-Comté
Activités : Rayé des cadres
Humeur : Râleur
Re: Une petite astuce d'arrosage
c'est une excellente idée , merci pour la partage cher Daniel
neira- Magic'B
- Messages : 46864
Date d'inscription : 16/10/2010
Région : Pôle nord centre
Activités : Cultivatrice exotique
Humeur : verdoyante
Re: Une petite astuce d'arrosage
Bonjour les fadas (de jardin)
Voici quelques conseils d'arrosage pour les nouveaux arrivants sur le site fjpower! les anciens savent déjà tout...
- Tout d'abord, un truisme mais nécessaire : les plantes sont des êtres vivants. Ce ne n'est pas leur incapacité à se déplacer qui en fait des êtres sans sensibilité, sans souffrance, sans réaction. C'est bête de le rappeler mais c'est important pour la suite.
- Donc pour arroser, il y a plusieurs règles à respecter en ayant toujours en tête ma petite phrase ci-dessus.
Prenons d'abord l'eau, la quelle est la meilleure ? celle du robinet, celle de la source ou du puits ou celle du ciel ?
La question est (presque) secondaire . Un point prioritaire est quelle est sa température ? Supposons que vous souhaitiez arroser un plant dans un pot au soleil, la masse racinaire est entre 25 et 40 degrés. C'est déjà remarquable qu'une plante puisse pousser en pot car la plante en pleine terre est assurée de conserver quasiment la même température toute l'année à 5 à 6 degrés près sous 50 cm. Donc ma plante a soif, je lui verse un litre d'eau à 15 degrés en provenance du réseau ou de 12 degrés tirée du puits. Faites la manip, mettez-vous au soleil puis arrosez-vous copieusement d'eau à 15 degrés. Quelle sera votre réaction ? Donc la plante va subir un stress terrible dont vous ne verrez pas les conséquences immédiatement, la plante criant très rarement. Les conséquences seront un ralentissement de la croissance qu'on tentera de compenser en engraissant par exemple. Donc première obligation, avoir toujours une réserve d'eau extérieure pour limiter le choc thermique.
- Ceci réglé, la plante en pot va constamment souffrir des apports plus ou moins réguliers d'arrosage. Après un arrosage copieux, la plante va émettre des radicelles infiniment fines pour se gaver d'eau et de nutriments. Un oubli d'arrosage va se traduire par un dessèchement rapide de ces radicelles, stoppant la végétation jusqu'à l'arrosage suivant. Donc l'idéal est d’arroser à fond puis d'arroser à nouveau avant dessèchement complet de la motte de terre. Une petite astuce, mettez votre pot (souvent aujourd'hui en plastique) dans un pot beaucoup plus grand qui lui subira le choc thermique de l'ensoleillement, limitant la montée en température de la masse de terre.
- Quelle eau ? Une réponse simple : la pire c'est celle du robinet, d'une part, elle coûte chère et est destinée à la consommation en premier lieu. C'est donc une gabegie de l'utiliser pour arroser. De plus, elle contient souvent du chlore pour limiter le développement bactérien. Les plantes vivant dans un milieu contenant des milliards de bactéries de champignon n'en a vraiment pas besoin. Si l'on ne dispose que de celle-ci, la solution consiste à en stocker dans un conteneur de manière à ce qu'elle prenne la température ambiante, qu'elle perde son chlore et qu'elle se charge d'oxygène et de gaz carbonique, bref qu'elle devienne une eau presque naturelle
- L'eau du puits (pour les chanceux comme moi). Suivant la région elle est plus ou moins chargée en calcaire, en nitrate mais surtout elle est très froide, autour de 12 degrés (chez moi). Donc même problème que l'eau du robinet, elle doit être stockée dans une réserve à l'air libre pour qu'elle prenne la température ambiante, qu'elle se charge d'oxygène et de gaz carbonique.
- L'eau de pluie, ah l'eau de pluie ! Produit pur tombant du ciel ! En fait elle est loin d'être pure, elle contient toutes les impuretés rencontrées entre sa condensation dans les nuages et sa chute sur le sol. Cela dit, en zone rurale, elle est très bonne, c'est la meilleure car elle contient du gaz carbonique. Celui-ci, associé aux molécules d'eau l'acidifient permettant une meilleure assimilation des substances nutritives : de manière schématique, les acides dissocient les sels plutôt peu solubles facilitant leur absorption par les plantes.
- donc dans tous les cas, il faut une réserve. On en trouve en plastoc chez tous les jardiquelquechose mais si on veut que ça s'intègre, voici une recette simple, déjà présentée dans ce forum il y a quelques années :
On achète un regard en ciment de 50x50x50 ou plus (attention au poids et s'assurer qu'il n'est pas fendu). On l'emmaillote dans un grillage à poule à petite maille. Puis on le mouille copieusement. On prépare un mélange de ciment de sable et de tourbe blonde bien pâteux (les proportions doivent se trouver sur ce forum ou sur la toile) on badigeonne le regard de cette pâte en veillant à ce que ça ressemble à une auge taillée (pas d'angle vifs, des petits creux et bosses). Si on veut aller plus loin, on peu y ajouter un colorant ocre rouge pour imiter une auge en grès. On laisse sécher et on obtient à moindre frais un superbe contenant s'intégrant dans le jardin. C'est très résistant, le mien doit avoir dans les 30 ans et il est intact. Au fil du temps, la tourbe disparait laissant de multiples petits trous donnant l'impression de pierre naturelle. Un jour, une ou un visiteur vous demandera ou vous avez trouvé cette belle auge en pierre et ce sera pour vous un petit moment de bonheur...
Passons à l'art d'arroser, comme dit dans le début de ce fil, arroser comme un bourrin en secouant le sol est une erreur, il faut apporter l'eau doucement sans choquer la masse terreuse.
Où arroser ? Si c'est un arbre, la tendance est d'arroser le plus près du tronc. Ça ne sert à rien, les radicelles assurant le nourrissage sont à distance. Donc repérer la limite de frondaison et arroser jusqu'à celle limite. Un bon test : en période sèche, repérer les zones de gazon jauni ou malingre sous les frondaisons, c'est le signe que les racines pompent l'eau. Test très facile sous certains arbres à racines superficielles. J'ai un palmier trachy , la délimitation est spectaculaire.
Enfin, arroser si nécessaire, si l'arbre ou la plante en général ne manifeste pas de signe de souffrance (feuillage terne, pendant, végétation faible) ne pas arroser. Le végétal a trouvé sa propre source d'approvisionnement, arroser serait non seulement du gaspillage mais une erreur amenant la plante à se dire tiens j'ai de l'eau facile à capter, pourquoi se fatiguer à pousser mes racine à deux mètres de profondeur. Gare aux conséquences si l'arroseur oublie d'arroser...
Dans le même ordre d'idée, utiliser le BRF est une solution presque miracle à condition d'en installer une couche d'au moins 5 à 10 cm, ce paillis jouera le rôle d'une véritable éponge fournissant isolation thermique et humidité à la plante;
Edit : Un dernier point que j'avais oublié. Quand on plante un végétal en conteneur, on a tendance à arroser la motte contenue au départ dans le conteneur. C'est une erreur : la plante va continuer à évoluer dans sa zone de confort (sa motte) et va tarder à explorer le terrain alentour, souvent plus compact et moins humique. Il faut donc arroser le terrainl autour de la motte pour que les racines sortent de celle-ci et pénètrent dans le sol environnant. C'est l'expérience qui m'amène à penser cela. J'ai vu végéter un albizia durant trois ans malgré des arrosages copieux au pied (idem pour un clémentinier). Sans eau ils fanaient et je ne comprenais pas...Ils tournaient simplement dans leur motte initiale.
J'ai presque fini ma plaidoirie...
Les plantes sont des êtres merveilleux au sens technique du terme. Connaissez-vous beaucoup d'animaux capables de régénérer un membre perdu en quelques mois ? Certains reptiles ont cette capacité mais les mammifères non. C'est un des miracles de l'ADN végétal autrement plus sophistiqué que celui de l'animal qui tape se post sur son clavier. C'est cet ADN qui leur permet de survivre dans des conditions totalement anormales (potées, conteneurs) avec un système racinaire subissant des variations de températures infernales. C'est enfin toujours cet ADN qui permet à des plantes comme les cyprès chauves ne connaissant pas les gelées dans son habitat naturel de supporter moins 15 degrés sans broncher dans ma Haute-Saône chérie.
Cordialement et désolé pour ce trop long plaidoyer.
Daniel
Voici quelques conseils d'arrosage pour les nouveaux arrivants sur le site fjpower! les anciens savent déjà tout...
- Tout d'abord, un truisme mais nécessaire : les plantes sont des êtres vivants. Ce ne n'est pas leur incapacité à se déplacer qui en fait des êtres sans sensibilité, sans souffrance, sans réaction. C'est bête de le rappeler mais c'est important pour la suite.
- Donc pour arroser, il y a plusieurs règles à respecter en ayant toujours en tête ma petite phrase ci-dessus.
Prenons d'abord l'eau, la quelle est la meilleure ? celle du robinet, celle de la source ou du puits ou celle du ciel ?
La question est (presque) secondaire . Un point prioritaire est quelle est sa température ? Supposons que vous souhaitiez arroser un plant dans un pot au soleil, la masse racinaire est entre 25 et 40 degrés. C'est déjà remarquable qu'une plante puisse pousser en pot car la plante en pleine terre est assurée de conserver quasiment la même température toute l'année à 5 à 6 degrés près sous 50 cm. Donc ma plante a soif, je lui verse un litre d'eau à 15 degrés en provenance du réseau ou de 12 degrés tirée du puits. Faites la manip, mettez-vous au soleil puis arrosez-vous copieusement d'eau à 15 degrés. Quelle sera votre réaction ? Donc la plante va subir un stress terrible dont vous ne verrez pas les conséquences immédiatement, la plante criant très rarement. Les conséquences seront un ralentissement de la croissance qu'on tentera de compenser en engraissant par exemple. Donc première obligation, avoir toujours une réserve d'eau extérieure pour limiter le choc thermique.
- Ceci réglé, la plante en pot va constamment souffrir des apports plus ou moins réguliers d'arrosage. Après un arrosage copieux, la plante va émettre des radicelles infiniment fines pour se gaver d'eau et de nutriments. Un oubli d'arrosage va se traduire par un dessèchement rapide de ces radicelles, stoppant la végétation jusqu'à l'arrosage suivant. Donc l'idéal est d’arroser à fond puis d'arroser à nouveau avant dessèchement complet de la motte de terre. Une petite astuce, mettez votre pot (souvent aujourd'hui en plastique) dans un pot beaucoup plus grand qui lui subira le choc thermique de l'ensoleillement, limitant la montée en température de la masse de terre.
- Quelle eau ? Une réponse simple : la pire c'est celle du robinet, d'une part, elle coûte chère et est destinée à la consommation en premier lieu. C'est donc une gabegie de l'utiliser pour arroser. De plus, elle contient souvent du chlore pour limiter le développement bactérien. Les plantes vivant dans un milieu contenant des milliards de bactéries de champignon n'en a vraiment pas besoin. Si l'on ne dispose que de celle-ci, la solution consiste à en stocker dans un conteneur de manière à ce qu'elle prenne la température ambiante, qu'elle perde son chlore et qu'elle se charge d'oxygène et de gaz carbonique, bref qu'elle devienne une eau presque naturelle
- L'eau du puits (pour les chanceux comme moi). Suivant la région elle est plus ou moins chargée en calcaire, en nitrate mais surtout elle est très froide, autour de 12 degrés (chez moi). Donc même problème que l'eau du robinet, elle doit être stockée dans une réserve à l'air libre pour qu'elle prenne la température ambiante, qu'elle se charge d'oxygène et de gaz carbonique.
- L'eau de pluie, ah l'eau de pluie ! Produit pur tombant du ciel ! En fait elle est loin d'être pure, elle contient toutes les impuretés rencontrées entre sa condensation dans les nuages et sa chute sur le sol. Cela dit, en zone rurale, elle est très bonne, c'est la meilleure car elle contient du gaz carbonique. Celui-ci, associé aux molécules d'eau l'acidifient permettant une meilleure assimilation des substances nutritives : de manière schématique, les acides dissocient les sels plutôt peu solubles facilitant leur absorption par les plantes.
- donc dans tous les cas, il faut une réserve. On en trouve en plastoc chez tous les jardiquelquechose mais si on veut que ça s'intègre, voici une recette simple, déjà présentée dans ce forum il y a quelques années :
On achète un regard en ciment de 50x50x50 ou plus (attention au poids et s'assurer qu'il n'est pas fendu). On l'emmaillote dans un grillage à poule à petite maille. Puis on le mouille copieusement. On prépare un mélange de ciment de sable et de tourbe blonde bien pâteux (les proportions doivent se trouver sur ce forum ou sur la toile) on badigeonne le regard de cette pâte en veillant à ce que ça ressemble à une auge taillée (pas d'angle vifs, des petits creux et bosses). Si on veut aller plus loin, on peu y ajouter un colorant ocre rouge pour imiter une auge en grès. On laisse sécher et on obtient à moindre frais un superbe contenant s'intégrant dans le jardin. C'est très résistant, le mien doit avoir dans les 30 ans et il est intact. Au fil du temps, la tourbe disparait laissant de multiples petits trous donnant l'impression de pierre naturelle. Un jour, une ou un visiteur vous demandera ou vous avez trouvé cette belle auge en pierre et ce sera pour vous un petit moment de bonheur...
Passons à l'art d'arroser, comme dit dans le début de ce fil, arroser comme un bourrin en secouant le sol est une erreur, il faut apporter l'eau doucement sans choquer la masse terreuse.
Où arroser ? Si c'est un arbre, la tendance est d'arroser le plus près du tronc. Ça ne sert à rien, les radicelles assurant le nourrissage sont à distance. Donc repérer la limite de frondaison et arroser jusqu'à celle limite. Un bon test : en période sèche, repérer les zones de gazon jauni ou malingre sous les frondaisons, c'est le signe que les racines pompent l'eau. Test très facile sous certains arbres à racines superficielles. J'ai un palmier trachy , la délimitation est spectaculaire.
Enfin, arroser si nécessaire, si l'arbre ou la plante en général ne manifeste pas de signe de souffrance (feuillage terne, pendant, végétation faible) ne pas arroser. Le végétal a trouvé sa propre source d'approvisionnement, arroser serait non seulement du gaspillage mais une erreur amenant la plante à se dire tiens j'ai de l'eau facile à capter, pourquoi se fatiguer à pousser mes racine à deux mètres de profondeur. Gare aux conséquences si l'arroseur oublie d'arroser...
Dans le même ordre d'idée, utiliser le BRF est une solution presque miracle à condition d'en installer une couche d'au moins 5 à 10 cm, ce paillis jouera le rôle d'une véritable éponge fournissant isolation thermique et humidité à la plante;
Edit : Un dernier point que j'avais oublié. Quand on plante un végétal en conteneur, on a tendance à arroser la motte contenue au départ dans le conteneur. C'est une erreur : la plante va continuer à évoluer dans sa zone de confort (sa motte) et va tarder à explorer le terrain alentour, souvent plus compact et moins humique. Il faut donc arroser le terrainl autour de la motte pour que les racines sortent de celle-ci et pénètrent dans le sol environnant. C'est l'expérience qui m'amène à penser cela. J'ai vu végéter un albizia durant trois ans malgré des arrosages copieux au pied (idem pour un clémentinier). Sans eau ils fanaient et je ne comprenais pas...Ils tournaient simplement dans leur motte initiale.
J'ai presque fini ma plaidoirie...
Les plantes sont des êtres merveilleux au sens technique du terme. Connaissez-vous beaucoup d'animaux capables de régénérer un membre perdu en quelques mois ? Certains reptiles ont cette capacité mais les mammifères non. C'est un des miracles de l'ADN végétal autrement plus sophistiqué que celui de l'animal qui tape se post sur son clavier. C'est cet ADN qui leur permet de survivre dans des conditions totalement anormales (potées, conteneurs) avec un système racinaire subissant des variations de températures infernales. C'est enfin toujours cet ADN qui permet à des plantes comme les cyprès chauves ne connaissant pas les gelées dans son habitat naturel de supporter moins 15 degrés sans broncher dans ma Haute-Saône chérie.
Cordialement et désolé pour ce trop long plaidoyer.
Daniel
Dernière édition par cortejuan le Sam 17 Juin 2023 - 9:59, édité 1 fois
cortejuan- Messages : 2318
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Région : Haute-Saône, Franche-Comté
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Humeur : Râleur
Re: Une petite astuce d'arrosage
merci cortejuan pour ce rappel
il y a toujours quelques choses à apprendre
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daniela- Messages : 1788
Date d'inscription : 17/06/2022
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