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Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
FJpower ! :: toutes les plantes : par types, familles ou espèces :: herbacées vivaces - quelques genres ou familles :: Orchidaceae :: culture, reproduction, identification des orchidées
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Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
Quelques notions générales résumant 8 à 10 ans de pratique et la lecture du seul livre (en Anglais) consacré au sujet.
L'épiphytisme, pousse d'un végétal sur un autre, sans parasitisme, n'existe spontanément en Europe que dans les climats les plus humides sous forme de mousses, de lichens et parfois de quelques fougères comme polypode vulgaire.
C'est beau et romantique un vieil arbre moussu, mais pas inhabituel ni vraiment exotique.
Il est possible d'introduire au jardin des épiphytes exotiques donnant un faciès tropical à un jardin, à condition que le gel soit rare et peu intense. Le pays basque et la Bretagne côtière peuvent accueillir les végétaux n'ayant pas trop besoin de chaleur pour pousser. Mais le Midi méditerranéen peut, avec quelques compléments d'arrosage, accueillir une gamme d'épiphytes d'autant plus vaste que l'acclimateur est audacieux, a des connaissances et que son climat est doux.
C'est un mode de culture inhabituel qui peut s'inspirer des "murs végétaux" (Patrick Blanc") et se contenter d'un jardin de petite taille, pourvu qu'il comporte des brise-vents efficaces et un gros arbre à écorce rugueuse, que le jardinier soit présent et attentif..
En climat subtropical ( à partir de zone 10 b) un arbre caduc est le plus favorable, car il laisse passer davantage de lumière en hiver, mais en climat tempéré moins doux que la zone 10, il vaut mieux utiliser un arbre au feuillage persistant pour limiter la descente du froid sur les épiphytes.
Comme dans la nature, il faudra apprendre à connaître puis utiliser les différents microclimats qui existent dans l'arbre. Vous savez que la mousse s'installe d'abord sur le côté nord des troncs et grosses branches, les versants sud et ouest de l'arbre sont plus éclairés et plus chauds, d'autant plus qu'on se trouve plus haut et plus à l'extérieur de la ramure. Ces positions seront aussi les plus sèches. Il faudra donc les réserver aux épiphytes ne craignant pas trop la sécheresse et ayant besoin de lumière pour fleurir (orchidées, Broméliacées, épiphyllum).
Ces mêmes plantes seront placées à l'Est lorsqu'elles craignent davantage le désèchement et que son vent froid comporte une composante ouest (comme la tramontane dans le Roussillon). Cette expo est est très favorable aux Asplenium "nids d'oiseaux".
Le versant nord sera réservé aux autres fougères.
Vous savez aussi que le gel s'accumule dans les points bas, j'ai vérifié à mes dépends, que ce phénomène existait aussi dans un épitree : il faut donc éviter d'implanter les végétaux les plus gélifs à moins de 2m de hauteur.
Un peu comme au jardin lorsqu'on introduit des végétaux inhabituels, c'est en tâtonnant que l'on trouve une position assurant au végétal à introduire, le meilleur compromis lumière, chaleur, humidité. Pour les précieuses orchidées, je commence par assurer leur survie hivernale en les plaçant dans la moitié sud de la frondaison à un endroit où le feuillage est épais. Je les y laisse si elles arrivent à fleurir. Sinon je crée une fenêtre dans le feuillage au sud de l'orchidée. Si ce n'est pas suffisant je la déplace plus au sud de la frondaison en espérant que le gel ne l'atteindra pas.
Certaines épiphytes comme les Dendrobium, Oncidium, Neofinetia... pourront pousser simplement accrochées à une écorce rugueuse surtout si elle est moussue.
Mais Bbeaucoup d'épiphytes auront besoin d'une certaine quantité de litière pour pousser. Il faut créer des poches de substrat (panier grillagé) au niveau des fourches des branches comme dans la nature.
Les orchidophyles le savent, les épiphytes ont besoin d'eau régulièrement mais de façon intermittente, elles craignent au moins autant de macérer dans l'eau que de se désécher. Le tout est de trouver pour ses plantes et son climat, la bonne fréquence d'arrosage au printemps et en été et de s'adapter aux circonstances météo. Ici un coup de tramontane d'été est catastrophique, il faut donc des brise-vents efficaces et augmenter la fréquence d'arrosage pendant ces périodes.
En pratique dans un des climats les plus sec de France, mes plantes sont arrosées manuellement au jet cassé, 1 fois tous les 5 jours et je peux, exceptionnellement m'absenter 7 jours en été (avec réhydratation soigneuse et intensive les jours qui suivent. Une brève aspersion quotidienne et automatique au plus chaud de la journée en été contribuerait à plus de luxuriance. Au total la consommation d'eau pour cette culture n'est pas importante et si on a la bonne idée de créer au pied de l'épitree un jardin d'ombre subtropical, les végétaux au sol utiliseront l'eau tombée au sol.
Une notion très importante est que l'épitree est soumis au vent : l'amarrage des végétaux doit être ferme et vérifié après chaque gros coup de vent. La plupart des végétaux épiphytes meurent s'ils tombent au sol. Les étiquettes s'envolent également, il est donc sage de faire un plan annoté avec le nom des ses plantes sur les différents versants de son épitree.
Que dire de plus ? Le spectacle d'un épitree croulant de plus en plus sous ses plantes lianes et fausses lianes est un spectacle si peu ordinaire qu'il vaut la peine qu'on se donne au début. Ensuite quand on a compris à bien positionner les végétaux acceptant les excès de son propre climat, ça devient presque de la routine avec des points d'intérêt variables suivant les saisons. Noter que l'épitree peut accueillir des frileuses comme décor temporaire pendant l'été.
Sauf à la période où on teste ses plantes (étape indispensable si on veut limiter les échecs en sachant aller du connu vers l'inconnu, du facile vers le plus délicat), et tout à fait comme au reste du jardin, Il vaut mieux ( c,à dire, il est plus esthétique et "naturel") utiliser une gamme un peu restreinte de végétaux adaptés et luxuriants qu'un large échantillonnage de plantes moins adaptées.
Nos quelques membres ayant testé ce mode de culture vont maintenant intervenir.
Beaucoup reste certainement à dire ou inventer dans ce mode de culture, ce qui suivant les tempéraments des jardiniers peut être passionnant ou inquiétant.
L'épiphytisme, pousse d'un végétal sur un autre, sans parasitisme, n'existe spontanément en Europe que dans les climats les plus humides sous forme de mousses, de lichens et parfois de quelques fougères comme polypode vulgaire.
C'est beau et romantique un vieil arbre moussu, mais pas inhabituel ni vraiment exotique.
Il est possible d'introduire au jardin des épiphytes exotiques donnant un faciès tropical à un jardin, à condition que le gel soit rare et peu intense. Le pays basque et la Bretagne côtière peuvent accueillir les végétaux n'ayant pas trop besoin de chaleur pour pousser. Mais le Midi méditerranéen peut, avec quelques compléments d'arrosage, accueillir une gamme d'épiphytes d'autant plus vaste que l'acclimateur est audacieux, a des connaissances et que son climat est doux.
C'est un mode de culture inhabituel qui peut s'inspirer des "murs végétaux" (Patrick Blanc") et se contenter d'un jardin de petite taille, pourvu qu'il comporte des brise-vents efficaces et un gros arbre à écorce rugueuse, que le jardinier soit présent et attentif..
En climat subtropical ( à partir de zone 10 b) un arbre caduc est le plus favorable, car il laisse passer davantage de lumière en hiver, mais en climat tempéré moins doux que la zone 10, il vaut mieux utiliser un arbre au feuillage persistant pour limiter la descente du froid sur les épiphytes.
Comme dans la nature, il faudra apprendre à connaître puis utiliser les différents microclimats qui existent dans l'arbre. Vous savez que la mousse s'installe d'abord sur le côté nord des troncs et grosses branches, les versants sud et ouest de l'arbre sont plus éclairés et plus chauds, d'autant plus qu'on se trouve plus haut et plus à l'extérieur de la ramure. Ces positions seront aussi les plus sèches. Il faudra donc les réserver aux épiphytes ne craignant pas trop la sécheresse et ayant besoin de lumière pour fleurir (orchidées, Broméliacées, épiphyllum).
Ces mêmes plantes seront placées à l'Est lorsqu'elles craignent davantage le désèchement et que son vent froid comporte une composante ouest (comme la tramontane dans le Roussillon). Cette expo est est très favorable aux Asplenium "nids d'oiseaux".
Le versant nord sera réservé aux autres fougères.
Vous savez aussi que le gel s'accumule dans les points bas, j'ai vérifié à mes dépends, que ce phénomène existait aussi dans un épitree : il faut donc éviter d'implanter les végétaux les plus gélifs à moins de 2m de hauteur.
Un peu comme au jardin lorsqu'on introduit des végétaux inhabituels, c'est en tâtonnant que l'on trouve une position assurant au végétal à introduire, le meilleur compromis lumière, chaleur, humidité. Pour les précieuses orchidées, je commence par assurer leur survie hivernale en les plaçant dans la moitié sud de la frondaison à un endroit où le feuillage est épais. Je les y laisse si elles arrivent à fleurir. Sinon je crée une fenêtre dans le feuillage au sud de l'orchidée. Si ce n'est pas suffisant je la déplace plus au sud de la frondaison en espérant que le gel ne l'atteindra pas.
Certaines épiphytes comme les Dendrobium, Oncidium, Neofinetia... pourront pousser simplement accrochées à une écorce rugueuse surtout si elle est moussue.
Mais Bbeaucoup d'épiphytes auront besoin d'une certaine quantité de litière pour pousser. Il faut créer des poches de substrat (panier grillagé) au niveau des fourches des branches comme dans la nature.
Les orchidophyles le savent, les épiphytes ont besoin d'eau régulièrement mais de façon intermittente, elles craignent au moins autant de macérer dans l'eau que de se désécher. Le tout est de trouver pour ses plantes et son climat, la bonne fréquence d'arrosage au printemps et en été et de s'adapter aux circonstances météo. Ici un coup de tramontane d'été est catastrophique, il faut donc des brise-vents efficaces et augmenter la fréquence d'arrosage pendant ces périodes.
En pratique dans un des climats les plus sec de France, mes plantes sont arrosées manuellement au jet cassé, 1 fois tous les 5 jours et je peux, exceptionnellement m'absenter 7 jours en été (avec réhydratation soigneuse et intensive les jours qui suivent. Une brève aspersion quotidienne et automatique au plus chaud de la journée en été contribuerait à plus de luxuriance. Au total la consommation d'eau pour cette culture n'est pas importante et si on a la bonne idée de créer au pied de l'épitree un jardin d'ombre subtropical, les végétaux au sol utiliseront l'eau tombée au sol.
Une notion très importante est que l'épitree est soumis au vent : l'amarrage des végétaux doit être ferme et vérifié après chaque gros coup de vent. La plupart des végétaux épiphytes meurent s'ils tombent au sol. Les étiquettes s'envolent également, il est donc sage de faire un plan annoté avec le nom des ses plantes sur les différents versants de son épitree.
Que dire de plus ? Le spectacle d'un épitree croulant de plus en plus sous ses plantes lianes et fausses lianes est un spectacle si peu ordinaire qu'il vaut la peine qu'on se donne au début. Ensuite quand on a compris à bien positionner les végétaux acceptant les excès de son propre climat, ça devient presque de la routine avec des points d'intérêt variables suivant les saisons. Noter que l'épitree peut accueillir des frileuses comme décor temporaire pendant l'été.
Sauf à la période où on teste ses plantes (étape indispensable si on veut limiter les échecs en sachant aller du connu vers l'inconnu, du facile vers le plus délicat), et tout à fait comme au reste du jardin, Il vaut mieux ( c,à dire, il est plus esthétique et "naturel") utiliser une gamme un peu restreinte de végétaux adaptés et luxuriants qu'un large échantillonnage de plantes moins adaptées.
Nos quelques membres ayant testé ce mode de culture vont maintenant intervenir.
Beaucoup reste certainement à dire ou inventer dans ce mode de culture, ce qui suivant les tempéraments des jardiniers peut être passionnant ou inquiétant.
PierredeSFA- Messages : 3116
Date d'inscription : 26/06/2015
Région : Roussillon
Activités : Plantes exotiques, montagne, natation, apiculture.
Humeur : Grand soleil.
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
Merci d'avoir ouvert ce sujet Pierre.
Ta synthèse d'introduction est déjà fort instructive.
Il semble que les américains soient plus férus de ces epitree que les européens... Sans doute déjà plus d'épiphytes là-bas et des climats qui s'y prêtent mieux.
N'oubliez pas de compléter les sujets déjà existants ou d'en ouvrir de nouveaux si vous voulez vraiment développer une discussion sur une espèce en particulier. Il serait dommage que des infos intéressantes soient noyées dans un sujet général.
Je re transfère ici le début de discussion initiée par Lazaret:
Ta synthèse d'introduction est déjà fort instructive.
Il semble que les américains soient plus férus de ces epitree que les européens... Sans doute déjà plus d'épiphytes là-bas et des climats qui s'y prêtent mieux.
N'oubliez pas de compléter les sujets déjà existants ou d'en ouvrir de nouveaux si vous voulez vraiment développer une discussion sur une espèce en particulier. Il serait dommage que des infos intéressantes soient noyées dans un sujet général.
Je re transfère ici le début de discussion initiée par Lazaret:
lazzaret a écrit:résultats
dendrobium moniliforme, 3 ans en épiphyte à l'extérieur, des vaporisations surtout en été, supporte les fortes chaleurs, supporte le froid (-11°C en pointe), floraison maigre mais présente sur les deux dernières années, fait de nouvelles canes chaque année ainsi que de nouvelles racines.
polypodium (cambricum ?) 9 mois en épiphyte à l'extérieur, même régime de vaporisation que le dendro
_________________
Jardin de 2007 à 2015 en Vendée, jardin parental dans le Var, balcon à Marseille.
tragus- zi-amaranthophylantrotrofou
- Messages : 29493
Date d'inscription : 02/02/2012
Région : Marseille
Humeur : A l'ouest
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
J'ajouterais à l'introduction que les microclimats sont au moins si ce n'est plus importants que le climat dit général du lieu et que le profil d'acclimatation (sur quel végétal ? quelle exposition ? etc) doit amener à l'épiphyte idoine.
je finirais en ajoutant que, même si cela peut nuire à la composition et à la mise en valeur voulue, il serait judicieux de s'intéresser au compagnonnage des plantes épiphytes par des "adventices" bien de chez nous aux propriétés intéressantes.
Des exemples pêle-mêle : le saule diffusera via son système foliaire des composés apparentés à l'aspirine et en fera bénéficier les plantes dans son environnement immédiat. Voilà au moins un intérêt à prendre cet arbre comme support. La brunelle commune a, pour l'exemple, un effet apaisant et calmant sur ses voisins. Ce champs d'étude des plantes compagnes est par définition très vaste. On peut aussi imaginer une plante compagne pour attirer les pollinisateurs. La violette des bois peut jouer ce rôle ; qui plus est, elle aussi est constituée entre autre d'acide salicylique...
je finirais en ajoutant que, même si cela peut nuire à la composition et à la mise en valeur voulue, il serait judicieux de s'intéresser au compagnonnage des plantes épiphytes par des "adventices" bien de chez nous aux propriétés intéressantes.
Des exemples pêle-mêle : le saule diffusera via son système foliaire des composés apparentés à l'aspirine et en fera bénéficier les plantes dans son environnement immédiat. Voilà au moins un intérêt à prendre cet arbre comme support. La brunelle commune a, pour l'exemple, un effet apaisant et calmant sur ses voisins. Ce champs d'étude des plantes compagnes est par définition très vaste. On peut aussi imaginer une plante compagne pour attirer les pollinisateurs. La violette des bois peut jouer ce rôle ; qui plus est, elle aussi est constituée entre autre d'acide salicylique...
lazzaret- Messages : 172
Date d'inscription : 10/05/2017
Région : 33
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
Oui, bien-sûr les cliats locaux jouent un rôle dans les réussites.
Par contre, je ne vois guère d'insectes sur les violettes et elles ne sont pas réputées mellifères.
Par contre, je ne vois guère d'insectes sur les violettes et elles ne sont pas réputées mellifères.
PierredeSFA- Messages : 3116
Date d'inscription : 26/06/2015
Région : Roussillon
Activités : Plantes exotiques, montagne, natation, apiculture.
Humeur : Grand soleil.
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
tu as raison, je viens de vérifier sur la toile, les violettes ne sont pas mellifères et n'attirent que modérément voir peu les insectes pourtant le spot à la maison où se trouvent les violettes est très couru des insectes. Il est possible que ce soit une ou d'autres sauvageonnes qui les attirent. Il y a du lotier corniculé, du lierre terrestre et d'autres que je n'ai pas identifiées...
lazzaret- Messages : 172
Date d'inscription : 10/05/2017
Région : 33
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
En fin d'été /automne, le lierre est très attractif pour les abeilles.
PierredeSFA- Messages : 3116
Date d'inscription : 26/06/2015
Région : Roussillon
Activités : Plantes exotiques, montagne, natation, apiculture.
Humeur : Grand soleil.
lazzaret- Messages : 172
Date d'inscription : 10/05/2017
Région : 33
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
En été les Dendrobium sont bien vigoureux.
Je viens e détacher un keiki latéral d'une plante en pot de ma femme et le placer en épiphyte sur un épitree.
Je viens e détacher un keiki latéral d'une plante en pot de ma femme et le placer en épiphyte sur un épitree.
PierredeSFA- Messages : 3116
Date d'inscription : 26/06/2015
Région : Roussillon
Activités : Plantes exotiques, montagne, natation, apiculture.
Humeur : Grand soleil.
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
J'aimerais bien tenter Dendrobium monilliforme, d'une souche la plus rustique possible. Où pourrais-je en trouver ?
Vincent24- xériquentrotre
- Messages : 9467
Date d'inscription : 30/04/2012
Région : Dordogne - Périgord noir
Humeur : flurp piti flurp
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
les plus rustiques viennent du nord du japon...
pour obtenir des plantes provenant de là las, il faut voir au moment de l'évènement qu'ils appellent le Tokyo Dôme.
sinon, on en trouve aujourd'hui chez pas mal de pépiniéristes français et européens. Pour cette provenance, je conseillerais d'acclimater les plantes doucement, un premier hiver en pot ou monté mais gardé en serre froide (ou dans un endroit adéquat) limite gélive (entre 5 et -2°C). Eventuellement, un deuxième hiver de cette manière et rapidement, et au sortir de l'hiver, tôt au printemps, le mettre "en situation" dans un coin protégé du jardin. Mi-ombre est le mieux. Choisir une situation relativement protégée des pluies hivernales et des vents dominants. Arroser beaucoup l'année de l'installation au jardin, en période de croissance active de la plante. Normalement, il ne fleurira pas la première année...Les années suivantes, diminuer les arrosages et "apprécier" la façon dont l'orchidée s'acclimate.
pour obtenir des plantes provenant de là las, il faut voir au moment de l'évènement qu'ils appellent le Tokyo Dôme.
sinon, on en trouve aujourd'hui chez pas mal de pépiniéristes français et européens. Pour cette provenance, je conseillerais d'acclimater les plantes doucement, un premier hiver en pot ou monté mais gardé en serre froide (ou dans un endroit adéquat) limite gélive (entre 5 et -2°C). Eventuellement, un deuxième hiver de cette manière et rapidement, et au sortir de l'hiver, tôt au printemps, le mettre "en situation" dans un coin protégé du jardin. Mi-ombre est le mieux. Choisir une situation relativement protégée des pluies hivernales et des vents dominants. Arroser beaucoup l'année de l'installation au jardin, en période de croissance active de la plante. Normalement, il ne fleurira pas la première année...Les années suivantes, diminuer les arrosages et "apprécier" la façon dont l'orchidée s'acclimate.
lazzaret- Messages : 172
Date d'inscription : 10/05/2017
Région : 33
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
Merci de ta réponse.
Il est donc difficile de trouver ces souches nordiques... effectivement, personne parmi les orchidophiles ne doit tenter des acclim' en extérieur...
J'ai un endroit très restreint, mais protégé des pluies et où les gels sont atténués, c'est là que j'hiverne certaines broméliacées et semi-rustiques.
J'aimerais bien tenter cette folie à cet emplacement.
Bon le problème restera l'arrosage qui est une vraie contrainte.
Il est donc difficile de trouver ces souches nordiques... effectivement, personne parmi les orchidophiles ne doit tenter des acclim' en extérieur...
J'ai un endroit très restreint, mais protégé des pluies et où les gels sont atténués, c'est là que j'hiverne certaines broméliacées et semi-rustiques.
J'aimerais bien tenter cette folie à cet emplacement.
Bon le problème restera l'arrosage qui est une vraie contrainte.
Vincent24- xériquentrotre
- Messages : 9467
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Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
hé oui , car ceux qui comme moi cultivent en appart , ou en serre sans vouloir les sortir , préfèrent les orchidées tropicales ; en ce qui me concerne celles de sous-bois peu clair
Belle réussite Lazzaret !!
Un grand merci à Pierre , pour ces retours précieux , une masse d'infos oh combien utiles pour ceux qui veulent acclimater au jardin
Belle réussite Lazzaret !!
Un grand merci à Pierre , pour ces retours précieux , une masse d'infos oh combien utiles pour ceux qui veulent acclimater au jardin
neira- Magic'B
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Région : Pôle nord centre
Activités : Cultivatrice exotique
Humeur : verdoyante
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
hé oui , car ceux qui comme moi cultivent en appart , ou en serre sans vouloir les sortir
Oui, vu que moi je me suis orienté low-tech voire no-tech, j'ai tout viré ce qui était aquarium, lampes & co... et je me désole d'avoir encore des trucs à rentrer l'hiver...

Vincent24- xériquentrotre
- Messages : 9467
Date d'inscription : 30/04/2012
Région : Dordogne - Périgord noir
Humeur : flurp piti flurp
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
Vincent24 a écrit:Merci de ta réponse.
Il est donc difficile de trouver ces souches nordiques... effectivement, personne parmi les orchidophiles ne doit tenter des acclim' en extérieur...
peu de personnes je pense, et avant qu'un pool "local" ne soit suffisant....raison pour laquelle je veux semer des graines venant des régions nordiques du japon mais je n'ai pas réussi à obtenir de graines jusqu'à présent
Vincent24 a écrit:J'ai un endroit très restreint, mais protégé des pluies et où les gels sont atténués, c'est là que j'hiverne certaines broméliacées et semi-rustiques.
J'aimerais bien tenter cette folie à cet emplacement.
ça semble l'endroit idéal pour ce genre de folie, en effet
Vincent24 a écrit:Bon le problème restera l'arrosage qui est une vraie contrainte.
contrainte de première année seulement concernant un dendrobium moniliforme adulte qu'on tente d'acclimater, d'après mon expérience
lazzaret- Messages : 172
Date d'inscription : 10/05/2017
Région : 33
Re: Orchidées et compagnie au jardin, l'aspect tropical d'un "epitree".
Comme ces jours-ci il fait très beau et doux ici (réveil hier à +12°C le 4 décembre !), j'ai vu que la plupart des plantes se développent bien sur mon "epitree N°1", en particulier les groupes de Aechmea gammosepala, je vais faire une photo. Ces groupes se trouvent à 2,5 m de hauteur.

A ce propos, il faut utiliser pour eux une fourche solide ou une branche à peine ascendante. Il faut y penser à l'avance et favoriser les branches peu verticales et pas trop hautes.
J'ai utilisé 2 bases de palmes de Phoenix, ce qui ne fait pas trop artificiel, puis devient un substrat dans lequel rentrent les racines des Broméliacées.
Les nids d'oiseau étagés dégagent bien l'aspect tropical désiré. Là aussi je montre bientôt.
Vue d'ensemble "Enfer vert".

Puis les Asplenium étagés.

On a changé de latitude, non ?
Noter à gauche en limite de photo la silhouette d'une orchidée hybride Vandofinetia, qui n'a hélas pas encore fleuri.
NB : ces plantes restent à longueur d'année au jardin, sans protection artificielle autre que l'effet de canopée.

A ce propos, il faut utiliser pour eux une fourche solide ou une branche à peine ascendante. Il faut y penser à l'avance et favoriser les branches peu verticales et pas trop hautes.
J'ai utilisé 2 bases de palmes de Phoenix, ce qui ne fait pas trop artificiel, puis devient un substrat dans lequel rentrent les racines des Broméliacées.
Les nids d'oiseau étagés dégagent bien l'aspect tropical désiré. Là aussi je montre bientôt.
Vue d'ensemble "Enfer vert".

Puis les Asplenium étagés.

On a changé de latitude, non ?
Noter à gauche en limite de photo la silhouette d'une orchidée hybride Vandofinetia, qui n'a hélas pas encore fleuri.
NB : ces plantes restent à longueur d'année au jardin, sans protection artificielle autre que l'effet de canopée.
PierredeSFA- Messages : 3116
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