Outremer- découverte de la Guyane

Bonjour, bonjour,

Je viens de terminer mon suivi quotidien d'exploitation : gestion des abattages (géolocalisation, enregistrement cartographique et en fichier dynamique de suivi), gestion des débusquages et débardages (idem abattage), gestion des cubages (saisie, transmission ONF) et gestion des transports de bois (géolocalisation, fichiers de mouvements et gestion de stocks)...

L'exploitation forestière en Guyane :

Tout d'abords, la Guyane présente une caractéristique unique en matière de gestion forestière : l'ensemble des massifs forestiers de Guyane appartient au domaine privé de l'Etat Français, sous la gestion de l'ONF. Il n'y a pas de forêts privées en Guyane. Toute exploitation forestière est donc conditionnée à la vente d'une parcelle forestière de gré à gré par l'ONF à une scierie ou à un exploitant.
La forêt est de type tropicale humide, nous sommes dans le bassin amazonien, naturelle, et sur l'immense variété d'essences présentes, seule une dizaine est véritablement exploitée commercialement. Des études menées depuis plusieurs années, ont démontré que le seuil de prélèvement idéal pour maintenir la régénération de la forêt dans un délais de 65 ans environ et justifier de l'impact d'exploitation d'une parcelle est de 5 tiges par ha.
Les parcelles font en moyenne 200 ha, sont délimitées et inventoriées par l'ONF (désignation) qui marque d'une plaquette numérotée tout arbre susceptible d'être exploité. Des géolocalisations GPS sont fournies sous formes de zones de peuplement.
Une fois les données de l'ONF traitées pour implanter les données de désignation dans les GPS d'abattage et créer des fichiers cartographiques dynamiques, l'exploitation peut commencer avec toujours en référence le quota de 5 tiges/ha, la charte d'exploitation à faible impact comme "bible" et un agent de coupe ONF assigné au suivi. Les "abatteurs" ou bûcherons fonctionnent en binôme et recherchent grâce au GPS les arbres désignés par l'ONF. A chaque arbre porteur d'une plaquette, le traitement est le même : sondage à la tronçonneuse pour définir s'il est creux ou non. Dans l'affirmative, le bois est marqué d'un RC (refusé creux), la sous-plaquette (les plaquettes ONF possèdent un petit morceau détachable) est prise et un point GPS avec numéro du bois est pris pour avoir un suivi des refus (des bois d'essences non voulues par la scierie, ou inaccessible par les engins, ou de trop faible diamètre peuvent aussi être refusés avec le même protocole de suivi que les bois creux et indication de la raison du refus). Lorsque le bois est jugé exploitable par les abatteurs, il est abattu, purgé (ailettes inférieures, houppier, etc), la sous-plaquette est laissée dans une fente sur la souche, la plaquette principale est apposée sur la grume et un point GPS avec indication du numéro de plaquette et de l'essence est pris. Chaque soir ces données me sont transmises pour traitement et gestion de la traçabilité.
Au delà, les bois sont préparés à être extraits : débusquage à la pelle hydraulique chenillée ou au bull dozer équipé d'un treuil, puis extraits (débardés) par un skidder (ou débardeur à roues) équipé d'un treuil qui les traîne jusqu'à un parc de cubage.

Les opérateurs d'engins de débusquage comme de débardage notent scrupuleusement chaque bois qu'ils traitent et leurs listes me sont remises chaque soir pour traitement des données et mise à jour des données cartographiques
Sur le parc, le "cubeur" procède au billonnage (découpe en fonction des particularités de la grume et des capacités de transport par grumier) puis au cubage (prise de diamètre et longueur de chaque billon) avec apposition d'une plaquette numérotée de la société (bleue pour le billon principal d'une grume, blanche pour le billon secondaire et rouge pour l'éventuelle surbille). Le fichier de cubage indique toujours la corrélation entre le numéro de plaquette ONF (abattage) et le numéro de plaquette de cubage

Les fichiers de cubages sont mis à jour quotidiennement et alimentent les divers fichiers de suivi avant transport du bois. le transport est tout aussi suivi et les chauffeurs établissent à chaque transport un bon indiquant le lieu de chargement, la parcelle d'origine du bois, le numéro de plaquette de cubage et sa couleur, la destination (parcs de stockage intermédiaires ou scieries), le chauffeur, le camion, la date. Je traite les bons de transport quotidiennement en y ajoutant le volume correspondant à chaque billon, ce qui me permet de faire des suivis de stocks matière première livrés ou en rupture.


Voici donc le protocole que nous avons mis en place à notre niveau afin d'assurer une chaîne de contrôle stricte dans le but d'accéder à la certification PEFC rapidement. A tout moment, nous sommes en mesure de dire où se trouve un bois, à quel stade de traitement il en est, etc.

Nous sommes confrontés à différents problèmes d'exploitation : saisonnalité marquée et difficultés voire interdiction de travailler en saison des pluies, topographie extrême parfois, dispersion de la ressource exploitable au sein d'une même parcelle, éloignement des bassins d'approvisionnement en bois (10 à 70 km de piste + 100 à 150 km de route entre les parcelles et les scieries), etc.

En ce qui concerne les essences majeures exploitées ce sont :
Angélique
Gonfolo
Grignon franc
Jaboty
Ebène verte et rouge
Goupi
Gaïac
Saint Martin jaune et rouge
Wacapou
Balata franc
Coffrage divers (bois blancs)
et des bois semi-précieux de manière plus anecdotique : Moutouchi, Amourette, Acajour de Guyane, Courbaril, Satiné rubané, bois seroent, bois grage, etc. que l'on appelle ici bois de couleur.

Les structures de sciages n'arrivent pas à produire suffisamment pour la demande locale, non pas par rareté de la ressource mais par les difficultés d'approvisionnement.

Enfin voilà... j'espère que mon topo n'est pas trop indigeste et vous aura donné quelques eclaircissements...

Flo

Très bonne gestion des bois, c'est du jardinage en quelques sortes, comme ce qu'il appelle "futaie jardinée", c'est ce qui est appliqué dans les forêts de montagne en France (Vosges,Savoie...), prélever les bois mûrs qui ont servi de semencier pour éclaicir et permettre aux arbres plus petits de croître et aux graines au sol de germer et la trouée de lumière qu'apporte le prélévement de l'arbre permet de respecter un cycle naturel !!! Super ton reportage sur l'exploitation des bois en Guyane, une fois j'ai failli répondre à une annonce y'a 2-3 ans sur St Laurent du Maronis, pour un poste de chef d'équipe d'exploitation forestière et une autre pour faire chauffeur de skidder !!!

Merci Flo pour ce descriptif de ton travail
C'est très clair et rudement interressant pour ceux qui n'y connaissent rien comme moi

Super intéressant, et vraiment un domaine absolument inconnu !

une autre dimension que nos forêts de métropole et surtout la forêt méditerranéenne.
Gigantesque !

merci pour toutes ces précisions.

Merci pour toutes ces explications

Finalement, au regard des surfaces exploitées, cela reste une gestion extensive et durable de la forêt.

Hello Ben, c'est vrai que tu connais un rayon dans l'exploitation de la forêt ! Dire que nous aurions pu nous rencontrer à St Laurent-du-Maroni !

Merci à Floriane pour toutes les explications et à tous pour vos interventions.
Ça fait plaisir de savoir que, à travers un sujet ou un autre, il vous revient des souvenirs (Ben ou Abeille), ou attise votre curiosité pour les autres intervenants

Mais pour prélever ces arbres, il faut bien en abattre d'autres pour pouvoir passer ?

la curieuse de service arrive !

une parcelle de 200 ha s'exploite en combien de temps ?

5 arbres à l'hectare tous les combien ? 5 arbres sont choisis une années, dans combien de temps d’autres seront prélevés ?

encore bravo pour ce reportage , très instructif, Zinna et Floriane

La façon dont la forêt est exploitée est familiale et artisanal, et c'est tant mieux , quand on voit ce qui se passe ailleurs !!
je vois que c'est une exploitation difficile , et que des familles comme celle de Floriane en vivent.
Par contre je m'interroge sur l'impact réel

Minique a écrit:Mais pour prélever ces arbres, il faut bien en abattre d'autres pour pouvoir passer ?

c'est ce que je me disais aussi .; pour arriver aux cinq arbres , ça fait de sacrées tranchées , donc l'impact est forcément plus important que prélever 5 arbres perdus au milieu de 200 hectares...
je sais que la forêt tropicale a un pouvoir de régénération important et rapide.;que la surface est immense

je me pose plein de questions ( j'espère que Floriane ne s'en froissera pas , je ne remets pas en question son activité ):

Certaines plantes endémiques n'existent que sur des stations très réduites , est-ce que l'ONF contrôle la flore et les espèces rares dans les parcelles avant exploitation ?
Est-ce qu'il y a des études sur l'impact après exploitation ( ça rejoint la question d'Abeille sur les suites )

La demande locale est forte
Est-ce que c'est pour une utilisation locale , ou est-ce que les scieries locales préparent juste le bois pour une exportation ??
Chez quels clients finissent ces bois ? Les bois précieux sont très recherchés .; est-ce que cela ne va pas finir par créer une pression sur l'exploitation ?

tout ce qu'écrivent Zinna et Floriane est rassurant
Ce qui me fait peur , c'est la demande internationale , qui est forte aussi, et qui pourrait pousser , dans une période de crise économique, à changer de politique

je sais que mes questions peuvent paraitre dérangeantes pour des personnes qui vivent de l'exploitation, mais ce n'est pas le but
je m'inquiète tout simplement de l'évolution des choses , la forêt tropicale étant en régression partout, j'espère que l'on continuera à préserver un maximum de la nôtre
intacte sans la bouleverser...
j'ai un infini respect pour ceux qui travaillent dans un milieu difficile pour gagner leur vie.

Neira je comprend aussi tes questions, mais quand on voit le matériel il faut au moins rentabiliser cela et en vivre.

Pour la fore^t privé dans ton coin Neira, ils feraient bien de prendre exemple. Ici il s'est constitué une association syndicale libre de gestion forestière.
Nous en faisons partie. c'est de la forêt privé, de petites parcelles que personne ne peut gérer, donc laisser à l'abandon, taillis et plus de lumière pour que les arbres puissent se régénérer. il y a un plan simple de gestion groupé de formé, un régisseur chargé de la mise en œuvre du programme de coupe et travaux. Plus question de faire des coupes à blanc n'importe ou ni n'importe comment. 500hectaure sur 40 propriétaires. Belle initiative. Nos parcelles ont été vues, nos avons reçu le détail de sa composition et quand nous pourrons commencer à couper et quels bois on pourra toucher. Il faut une volonté des propriétaires, mais vu l'état de la forêt méditerranéenne, on arrive à de vrai taillis où plus ne rien ne pousse, où ne peut plus se promener et bon que pour les incendies.

oui Abeille je suis d'accord .; j'ai bien insister sur le fait que je comprenais bien les enjeux pour floriane et les familles qui en vivent je ne les attaque évidemment pas

c'est sur la suite que je me pose des questions , comme toi

[je suis bien d'accord avec toi sur la nécessité de gérer les forêts privées , et si vous arrivez à vous entendre localement c'est bien ....
pour ce qui est des propriétaires privés chez moi, il s'agit d'agriculteurs vraiment pas riches qui vivent en montagne .. pour eux un bois est un revenu,
on plantait autrefois pour faire une dote, et hop , on coupait tout d'un coup
Quand ils ont un besoin urgent , ils vendent, sans se poser de questions
Ils ne songent même pas à une gestion quelconque, mais comme ce sujet n'a pas sa place ici , on le continue ds "râleries et ronchonnages "
]

Bonjour,

Je ne me froisse pas des commentaires et questions, cela fait 20 ans que mes activités en font l'objet... Je ne vais pas disserter ou rentrer dans des explications qui ne feraient que provoquer de nouvelles questions ou incompréhensions : l'ONF et toutes les personnes travaillant dans la forêt guyanaise se sont engagées dans une démarche de gestion durable, dans le respect des normes environnementales internationales et par dessus tout pour la sauvegarde de ce milieu fragile qu'est la forêt équatoriale humide amazonienne. Personnellement j'y vit avec ma famille et si j'en vit ce n'est pas au prix de sa destruction bien au contraire.

Pour répondre rapidement aux questions posées :
- l'accès aux bois se fait après abattage (opération effectuée à pieds) et traitement des données cartographiques via un logiciel d'optimisation des accès et de limitation de l'impact et les bois sont alors treuillés jusqu'aux pistes de débardage principales.
- la demande locale en bois concerne tout simplement les besoins pour la construction (augmentation exponentielle de la population et demande grandissante d'infrastructures : logements, écoles, etc.). L'exportation est faible et ne concerne que les Antilles où il n'y a pas de bois.
- les bois semi-précieux que l'on trouve en Guyane ne font pas l'objet d'un marché extérieur, la demande est quasi nulle d'ailleurs, mais sont utilisés localement en ebenisterie
- la valorisation des dechets d'exploitation de bois d'oeuvre et d'ouverture de piste est l'objet aujourd'hui du développement d'une filière secondaire de Bois Energie pour alimenter des usines de production électrique.
- une parcelle de 200 ha est exploitée en 3 à 4 mois en saison sèche, parfois sur plusieurs saisons car si l'abattage est autorisé durant les pluies le reste des activités ne l'est pas.
- Il n'y a pas de sylviculture au sens de plantation et il n'est pas question de déforester massivement pour planter ensuite des palmiers à huile ou des eucalyptus pour la pâte à papier : on prélève selon des quotas stricts puis on laisse la forêt durant 65 ans au moins. Les accès ouverts sont totalement invisibles après seulement 5 ans sans passage.
- l'ONF a défini des zones d'exploitation forestière, des zones de réserve, des zones en sommeil, etc... dans la globalité de la forêt et dans une parcelle on peut avoir des arbres réservés (à ne pas abattre), des zones réservées, des reproducteurs à préserver, etc.

Flo

Merci Floriane pour toutes ses explications très claires
c'est bien que chacun puisse avoir ces précisions , pour que l'on puisse se faire une idée juste
je ne doute pas une seconde de ton respect du milieu naturel , depuis le temps que j'admire tes belles photos
comme tu l'as compris , il ne s'agissait pas d'une remise en question de ton activité , du mode d'exploitation , mais de savoir quelle était l'évolution d'une parcelle,;
tu me rassures , car je trouve que 5 ans c'est peu pour un retour de la forêt
Cela confirme la rapidité de croissance des végétaux sous les tropiques

Je voulais savoir aussi ce que les réglementations avaient prévu , et ce que pouvait réserver l'avenir..
En ce qui concerne la gestion par l'ONF, elle a bien évolué , en positif , en métropole .; car il y a eu une période antérieure , où les forêts de métropole ont beaucoup pâti en matière de biodiversité..Il a fallu du temps pour que la politique de gestion évolue

L'absence de projets d'arboriculture , style palmier à huile est bien réconfortant aussi
Si on pouvait ne pas faire les même bêtises qu'ailleurs ....

Merci Floriane pour toutes ces précisions très claires.

Un peu surprise par la faible demande concernant les bois semi-précieux. Les explications que j'avais entendues étaient bien différentes (tout couper pour quelques billes de bois semi-précieux). Et de si loin, impossible de savoir ce qu'il en est, d'où le grand intérêt d'avoir les infos provenant d'un expert sur place :)

Jeudi 18 octobre 2012

Ce matin, Alain assis sur une marche du côté du cours d'eau, essaie de prendre en photo les colibris qui viennent picorer les fleurs du bougainvillier. Au bout de 20 minutes, il renonce car ces oiseaux bougent vraiment beaucoup.
Il préfère aller faire une cueillette : des caramboles et un énorme citron.


De mon côté, je suis assise sans bouger sur le fauteuil de la terrasse avant l'entrée à guetter les colibris.
Deux se disputaient en virevoltant à 2m de mon nez, mais rien à faire, ils ne veulent pas se faire « tirer le portrait ». On aurait dit un colibri qui se regarde dans un miroir tellement ils sont identiques face à face et bec contre bec...

Puis Floriane est de retour car elle a emmené Ethan à l'école. Elle me demande, si j'ai réussi à prendre tout ce que je veux.
Non, je n'ai rien pris, j'ai un passage à vide après une journée tellement active et riche d'émotions.
Floriane est allée chercher 3 pots de différents palmiers et des orchidées pour offrir à Maria-Sylvia, et des orchidées pour moi.


Merci pour tout Floriane, Thierry et Ethan, vous êtes des gens exceptionnels, par votre parcours, par votre vie actuelle et par votre gentillesse. C'est un bonheur de vous avoir rencontrés.

Sur trois Cyrtostachys renda que nous avons pris : un semble tenir le coup :


Pendant que je postais la dernière photo, j'ai entendu à la télé, une information sur la gestion durable et certification forestière de la Guyane. Ce directeur de scierie donnait les mêmes informations que celles données par Floriane et il conclut :
Autrefois les gens faisaient peut-être n'importe quoi, mais aujourd'hui, il y a une charte à respecter.

Floriane, je suis désolée que tu sois assaillie de questions à cause de ce sujet.

J'espère que ce palmier magnifique va grandir avec tes bons soins !!

merci Zinna pour ce superbe reportage
tu as fait un très beau séjour grâce à la famille de Floriane, dans une ambiance chaleureuse que tu as su nous transmettre.; nous avons appris beaucoup de choses, que nous ne soupçonnions pas , avec notre regard si éloigné de ce monde,et parfois des idées reçues.

je remercie par la même occasion , tous ceux qui ont contribuer généreusement à cette aventure en Guyane
Tout particulièrement Floriane, que j'ai l'impression d'avoir harceler de questions, et que j'espère ne pas avoir trop agacer, et qui s'est donnée la peine de nous répondre avec tant de patience !!

Ouaih un super reportage, rien à dire et que de beauté naturelle, merci Zinna pour nous avoir fait partager ton voyage en Guyane et Floriane pour toutes ces précisions !!! Bravo à vous les filles!!! 14 pages qui fera mieux ???

Bonjour, vous voulez me mettre dehors ?
J'ai quitté Floriane et Belizon, je n'ai pas encore quitté la Guyane !!!

La suite ! la suite ! la suite

Après avoir quitté Bélizon, nous avons rejoint la maman de Sylvia pour aller visiter son abatti et son carbet.:
Abatti,

Carbet


Je ne sais plus ce que c'est !






Vers 15h, nous sommes partis au zoo.
Juste quelques photos à l'entrée :








Il y a des ponts suspendus à 15 m du sol, j'avais tellement peur que je n'ai pris aucune photo.

un énorme crocodile noir


J'aurai aimé vous montrer l'énorme Iguane sur le sentier, mais il s'est enfuit à notre approche.


Un nid de termites ???


Il fait trop chaud, certains font la sieste






Mais peut-être qu'ils ne dorment pas réellement




pendant que d'autres se promènent








une bataille de tortues






Voici le plus beau avec sa couronne


et nous quittons le zoo

Juste une petite correction c'est un caïman et non un crocodile (il n''y en à pas en Guyane).

Aaaaahhhhh ces héliconia
Quant à ce beau rapace gris, il me semble qu'il s'agit d'une Harpia harpyja (Harpie féroce)

tout à fait !! une Harpie bien typique d'Amérique du sud
Je suis encore émerveillée par cette faune et cette flore !!

La plante à bractées rouges au-dessus de l'Ananas me semble être une Zingibéracéesje vais chercher

j'adore les petits félins
le tacheté serait un Ocelot ?, ou un Margay ?
les chatains pourraient être des Jaguarondi ?

Dans l'eau je suppose que c'est un Anaconda ?
juste après les Serpents , il y a un Coati , animal sympa , proche des Ratons-laveurs

les Ara sont merveilleux !!
Et les Amazones vertes sont incontournables

Joli carbet !! et plein de bananiers autour !!

superbe comme toujours.

ces heliconia ! quant on voit cela dans les forêts, on comprend que l'on est dans un autre monde !

qu’appelles tu abatti? son coin de forêt, son jardin ?