Phoenix canariensis - phoenix des Canaries, faux-dattier

Oui, une vraie peste, et dont on ne se débarrassera pas.
Les palmiers occidentaux, cham. Humilis d'Espagne,  Sicile etc, phoenix de Crète etc sont probablement condamnés.
Je n'ai pas entendu parler de lignées résistantes...
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Avec le réchauffement,  on commence à trouver à Nantes  également des Phoenix canariensis de tailles responsables. 

Comme  il  semble  que  je porte la poisse; je vous  les montre avant qu'ils ne soient  coupés

En effet ils commencent à être beaux!
Sur Marseille je n'en vois plus, ils ont tous disparu à cause du charançon depuis que je suis arrivé en 2015. Ne restent que les dactylifera.
Au moins le climat Nantais restera peut-être suffisamment frais et humide pour empêcher l'installation de ce ravageur.

Les prédateurs  sont  au moins  à la  l'attitude de  La Rochelle  ....

Vue la capacité de résistance au froid de paysandisia, je doute fort qu'il n'étende pas ses ravages dans toutes les zones palmier compatibles.
Les dernières vagues de grands froids type 2012 n'ont pas affectées sa progression.
Pour le charançon rouge, pourtant théoriquement plus frileux, quand on constate son expansion, on peut se demander si à terme, il ne remontera pas aussi au nord que son collègue ravageur.
En tout cas le coup de froid de 2012 ne les a pas affectés
Leur expansion est constante, il est vraie surtout favorisée par le commerce ( les certificats sanitaires sont bidons), et par le coût de la destruction des plantes malades, entièrement à la charge des particuliers, alors qu'il s'agit d'un problème sanitaire publique dont l'origine réside dans les pratiques commerciales (de droit privé) qui ont permis d'importer et diffuser impunément des plantes contaminées pdt des années, ouvertement, et maintenant hypocritement, avec le couvert de certificats sanitaires.
J'ai encore pris en photo l'année dernière de trachy aux palmes en dentelle, ( jardinerie Tridôme Carcassonne),bien sur muni de son certificat.
Un minimum aurait été l'instauration d'une prise en charge des solutions de prévention et lutte, au moins participative, par l'interprofession...

Bon, on ne refera pas le match, les parasites ne disparaitront maintenant plus de notre environnement, fu moins pas avant le dernier palmier...
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oui , mais d'abord il faut arrêter de planter des palmiers et pas seulement ( Olivier, Amandier, Agrume, géranium etc ....)

faute de carburant ........! la bête meurt

Je comprends bien ce raisonnement, sans pour autant le valider pleinement.

D'abord parce que concernant le cas particulier des palmiers, si ce problème ne nous touche que de façon concrètement affective, mais non essentielle, dans d'autres pays ou cette famille est là essentielle, cela pose un gros problème, et que la recherche de solutions serait bien utile.

D'autre part, depuis sue nous sommes une espèce sédentaire, l'évolution de l'humanité a tjrs eue pour corolaire la recherche et le déplacement volontaire d'espèces à nos yeux utiles ( alimention, médecine, techniques, agrément...).
Essayons d'imaginer notre vie sans toutes les espèces "venant d'ailleurs" que nous utilisons partout.
Notre monde, disons occidental,  sans les animaux domestiques,?
À part le chien, et encore, rien ne peut être considéré provenant de " nôtre monde"  
Pareil pour les céréales, la quasi totalité des légumes et aromates cultivés chez nous actuellement, ainsi que la plupart des fruitiers.
Bref, presque tout.

Ces transferts d'espèces ont tjrs été accompagnés de désagréments, mais pourtant, l'opération a du être globalement très bénéficiaire pour l'humanité, au vu de sa" réussite".

Personnellement, je déplore totalement les effets de notre réussite sur la biosphère.

Je pense aussi que sur un plan purement technique, les choses pourraient se passer totalement différemment, avec pour nous les humains un résultat au moins aussi bénéfique, mais ce n'est pas la direction actuelle hélas.

Ce que l' épiphénomène du cas palmier révèle est juste la distorsion actuelle de ce phénomène de déplacement d'espèces, vrillé par une instrumentalisation à but de profits immédiats, massifs, privés, ce qui ne serait au fond pas si grave si cette massification des échanges mondiaux ( techniquement majoritairement injustifiables) ne s'accompagnait pas d'une irresponsabilité planifiée ( bénéfices massifs pour certains, conséquences négatives à la charge de tous les autres).
Et surtout d'une prise de contrôle a but totalitaire.

Bon, au final, quand la profession aura fini de vider ses stocks de palmiers ( éventuellement contaminés munis de superbes certificats) pour les offrir aux appétits voraces de ce que l'on peut aussi considérer comme des régulateurs, l'incendie finira effectivement par s'éteindre, chez nous, en effaçant au passage les qq espèces endémiques européennes.

Avec d'autres régulateurs, genre xylella fastidiosa,
efficacement disséminée par le commerce de matières végétales, d'autres pans de notre environnement végétal vont aussi probablement disparaître. Et de la flore dite naturelle qui nous entoure aussi au passage d'ailleurs.
Flore naturelle qui ne l'est à nos yeux que parce que c'est celle qu'on a connue à notre arrivée dans ce monde.
Alors que les écosystèmes actuels de nos régions, à de rarissimes exceptions près, ne sont que les produits de millénaires d'interactions humaine, avec entre autre l'intégration plus ou moins ancienne de centaines d'espèces venues d'ailleurs....

Mais au final, ce qui nous touchera directement, c'est que des pans entiers de ressources vont nous échapper, au profit des structures économiques qui auront installées une hégémonie totale sur les productions agricoles au sens très large.
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Voici un individu qui pousse dans une situation complètement surréaliste...
Un Phoenix en hydroponie?
Je ne sais pas comment il a réussi à s'installer là, c'est dans la fontaine Aréthuse à Syracuse.

J'ai déjà vu des trachys pousser le pied vraiment dans l'eau, mais un phoenix, c'est plus insolite.
Ceci dit, la plupart des palmiers ( sinon tous ?) ont des racines capables d'aller chercher l'eau très loin dans le sol, et de plonger dans des nappes phréatiques.
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Chez ma voisine, les premières années de mon installation à la Ciotat. Depuis le charançon il est traité une fois par an et il se maintient. J'apprécie de le voir de ma fenêtre.


Chez moi il y en a un qui pousse tout seul :

C'est devenu tellement rare ces Phoenix canariensis dans notre région...
Tiens d'ailleurs tu as du les voir Claire, il y en reste des beaux au square Eugène Mouton (après l'ancien casino en direction du centre).
Je ne comprend pas pourquoi ils ne sont pas attaqués alors que les autres ont disparu depuis un moment déjà sur La Ciotat.

Quel tristesse

Je viens d'apprendre que les bananiers 'Cavendish' sont  également tous parasités par un champignon qui va rendre également anéantir  cette  variété.

Si ça peut inciter les producteurs à se tourner vers des variétés plus diversifiées et plus goûteuses, moi je dis pourquoi pas!

le seul palmier des Canaries dans mon jardin bat de l'aile il était là avant mon arrivée

bien vert et bien portant jusque il n'y a pas longtemps , bon il était encore petit et mal placé alors c'est un moindre mal

Cette feuille sèche n'augure rien de bon: le coeur est peut-être attaqué par un parasite?
De toute façon, comme tu le dis, ce n'est pas du tout une plante adaptée aux petits jardins.

c'est assez rapide cette attaque du charançon, a terme il ne restera plus un seul palmier, le phoenix dactylifera a l'air de mieux résister ! mais bon a défaut de grive on mange du merle :mexico

peut-être que dans les régions a hiver plus froids ils résistent mieux

C'est vrai que le dactylifera semble très peu touché.
D'ailleurs j'ai l'impression qu'à Marseille il ne reste sur les deux espèces que des dactylifera qui étaient par ailleurs fort peu nombreux avant l'arrivée des ravageurs.

et voilà le palmier est cuit , en plus ça ne sent pas la rose

je me demande si a terme ils ne vont pas tous disparaître de la planète, comme d'autres plantes et animaux  d'ailleurs



le charançon fait des galeries dans les lances les plus tendres

C'est très triste et ce n'est que le début

Par ici c'est même la fin car du canariensis il n'y en a plus!
Pour relativiser, si les populations spontanées sur les îles Canaries arrivent à être préservées (c'est le cas pour l'instant), la disparition de ces palmiers de nos jardins au delà de l'aspect affectif et paysager sur les sites où il était implanté de longue date et en masse ne constitue pas non plus un désastre écologique.
Mais c'est vrai que je regrette un peu les vieille allées de ce palmier, les bastides bourgeoises flanquées de vieux individus: il a une silhouette incomparable!
Dactylifera n'a pas le même rendu et les Washingtonia robusta plantés en masse en remplacement encore moins!

C'est quand même pas courant d'en apercevoir dans mon coin, c'est même dirais-je exceptionnel !
Ceux-là semblent installés là depuis plusieurs années...

oui c'est étonnant !! Ont-ils une chance de se développer correctement ???